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Hadopi : Le Bilan

Mon, 09 Jul 2012 06:56:37 +0000 - (source)

Bilan de l’Hadopi, user side.

C’est le bon moment pour faire le point : le gouvernement le demande et les données sont floues. Ainsi en tant qu’utilisateur des réseaux peer to peer, autant la faire à l’envers du point de vue personnel : un an et demi après, qu’en est il de mon comportement depuis Hadopi ?

(1) Je télécharge autant post-Hadopi.

(2) J’achete toujours autant de médias post Hadopi.

(3) Je consulte des médias hors circuits majors.

(1) : Mes habitudes n’ont pas changé, elles se sont concentrées autour des axiomes fondamentaux du libre partage: télécharger ce que je regarde/écoute, et écouter ce que je télécharge.
J’évite le téléchargement compulsif qui a pour effet d’engorger les disques durs de fichiers que l’on ne consulte jamais. Dans un même ordre d’idée, je ne conserve que les médias téléchargés que je considère avec beaucoup d’estime, comme faisant partie de ma «bibliothèque».

(2) : J’achète les médias d’estime sur support physique du via les réseaux de distribution les plus courts, notemment chez les disquaires. Je possède la majorité des médias de ma bibliothèque sur un autre média propriétaire (CD, DVD, livre, etc…) que mon ordinateur.

(3) : Les moyens mis en place pour fliquer Hadopi me font éviter les médias des grands groupes. Je ne consulte plus les sorties des majors, et rechigne à aller voir les grosses productions au cinema. Perte pure pour moi: je passe certainement à côté d’artistes extraordinaires. Perte pure pour les majors : je n’achète plus leur contenu car je ne m’informe plus, je ne m’y intéresse plus. C’est un divorce pur et simple, au rejet des méthodes succède une indifférence banale.

La perte est double: pour les majors et pour moi. Mais c’est la raçon de la méthode.

faq

HAPPY FULLMAJ DAY – 28/06 ONEONE

Thu, 28 Jun 2012 15:12:34 +0000 - (source)

THIS IS THE FULLMAJ DAY, MAY WE ALL CELEBRATE THE CAPSLOCK DAY.

 

HEAR US LOUND INTERNETZ TODAY IS A SPECIAL DAY WHERE WE CELEBRATE THOSE OF US WHO IMPOSE THEIR SUPREME OPINIONS BY FLOODING TEXT BASED PLATFORMS WITH HEX[41<>5A] ASCII CHARZ !

 

BEHOLD THE HOLY CAPSLOCK DAY !

support

Email Monophrase : Coup de gueule illustré

Thu, 07 Jun 2012 09:48:31 +0000 - (source)

Tendance insupportable su moment, les mails d’une phrase en forward pullulent dans les boites mails pro. Ces phrases courtes, du genre  » a traiter ASAP », sont utilisés pour propager des actions à faire, ou des questions.

Aucun des codes de l’écrit n’est respecté, autant sur la ponctuation que sur les règles de base de savoir vivre. On assiste de plus en plus à un ballet de mail commencant en « <FW>: » dont la seule et unique phrase chapeau n’a rien à envier aux « Impulsive Ego Posts » que l’on critique tant sur les réseaux sociaux.

Dans certaines entreprises, les admins ont même désactivé la fonction « répondre à tous ». Cela force les personnes ayant tendance à forcer sur le mail ultracourt à revenir aux fondamentaux : dire bonjour, préciser le cadre (ou repréciser au besoin), et garder en tête que écrire deux phrases de plus fait gagner un temps fou à tous ceux qui sont amenés à lire le mail.

Une sorte de bien séance de la messagerie électronique somme toute.

Quelques morceaux choisis tirés d’échanges réels :

Le Black Hole : « »
Rien. Le mail est forwardé, mais aucun texte chapeau ne vient expliquer la raison du forward.

L’informatif : « For Info »
Celui là tombe par centaine de kilos, surtout en chapeau d’un échange de 20 mails avec plein de réponses floues. Avec un fil difficile à suivre.

Le simplet : « Merci de faire de ton mieux »
Suivi généralement de travail abscon et très mal défini, ou personne ne sait exactement ce qu’il faut faire, et que tu te retrouves en fin de chaîne recevoir le paquet piégé.

L’engagé : « Merci de confirmer »
Généralement accompagné d’un mail nécessitant une décision entre deux solutions inappropriées qui ont été proposées par des gens qui n’ont pas les compétences pour proposer. Et on te demande de bénir ces solutions.

Le Catastrophique : « C’est la TOP PRIORITE »
C’est la CA-TA-STRO-PHE : y’a une super méga urgence suite aux échanges de mail en dessous. C’est assez obscur alors on te le propage rapidement pour que tu te démerdes avec.

L’indécis : «A voir si on peut l’approuver »
On a reçu un truc, j’y comprends rien et j’ai pas envie de regarder si ca tient la route. Tu jettes un œil ?

Le pusher : « Cela me semble acceptable, non ? »
J’ai regardé de travers, ca a l’air potable même si c’est ultra bancal. J’ai des jalons de livraison à respecter et je m’en fous de la qualité, dis moi qu’on accepte que je sois tranquille.

Le clivage : « Merci de voir de savoir sur quel banc »
L’univers des bancs d’essais est un obscur maelstrom que je n’ose pas approcher de peur d’attraper une saloperie. J’évite d’en parler, j’en perds mon francais. Regarde pour moi ce que tu peux faire.

Le yakafokon : « Comment progresser sur ce sujet ?;; »
Bon, j’y comprends rien du tout à vot’ bordel, et tout ce qu’il m’intéresse c’est de savoir où vous en êtes, car je dois fermer une case dans un fichier excel. Z’en êtes ou ?

Le Bug : « rrr »
Je sais pas quoi écrire pour vous propager ce mail , et puis ca me gonfle vos trucs. Alors je tape « r » et j’envoie. Faites chier.

Le simulacre : « Cette phrase est en ligne avec ce que j’ai compris de la discussion »
Bon, j’ai rien compris et je m’en bats les couilles. La dernière phrase, elle est bonne ? Je peux la mettre dans mon reporting de la semaine pour les chefs ? Je dois l’envoyer dans 10 minutes.

L’emo kid question : « Comme il a fait ? »
Bon sang, j’y comprends vraiment rien. Quelqu’un m’explique que je sois pas à la ramasse ?

Le faire avec : « un doc reçu qui n’est pas passé par les voies normales »
Un document à analyser, qu’on a reçu sur le tas. J’ose pas me retourner vers le fournisseur et gueuler car c’est un doc pourri qui n’a pas suivi le process normal de livraison qualité. Vous voulez bien faire une passe dessus, histoire de pas faire de vagues, et me faire des commentaires ? La flemme de dire non au fournisseur.

L’ordre : « J’ai besoin d’un retour aujourd’hui »
On me met la pression au-dessus de ma hiérarchie pour répondre vite, même si je ne comprends rien au sujet, alors je vous propage la pression. Magnez-vous, bande de moules.

Le meaculpa : « sorry »
Putin, j’ai merdé.

suggest

Diablo 3, Jérôme Kerviel et API

Tue, 05 Jun 2012 08:21:32 +0000 - (source)

Ca commence fort: l’hôtel des ventes de Diablo 3 est déja cannibalisé par les robots des spéculateurs.

Hier soir, j’ai essayé plusieurs fois d’enchérir sur un objet de qualité dont le prix de base était très bas (3200 pièces d’or). Je clique sur enchérir, et immédiatement s’affiche un message comme quoi je n’ai pas mis assez de sous sur mon enchère. Retournant en arrière, je me rends compte que le prix de l’objet est passé à 3440po! Cela veut donc dire que pendant les 100ms entre le moment ou j’ai cliqué sur enchérir, et le moment ou l’API a traité le message, un robot a vu mon enchère, et a surenchéri automatiquement. Testé plusieurs fois de suite, le « Jérôme Kerviel » de l’hotel des ventes en ligne de Diablo3 contre qui je me suis battu a gagné: non seulement il va plus vite que moi, mais surtout il va plus vite que l’API de Diablo !

Cette situation est surréaliste et laisse présager bien du malheur pour l’hotel des ventes avec de l’argent réel: les bots ont leur créneau, ca je n’en avais aucun doute, mais les logiciels de trading dans Diablo existent déja, et polluent déja l’expérience en jeu des joueurs…

Deuxième Diablorie de la journée, l’API Web Blizzard. Les joueurs pourront bientot consulter le profil et le stuff de leurs personnages en ligne avec une API qui risque d’être pas mal foutue, à l’image de ce que propose l’armurerie pour les joueurs de WoW. Mais lorsque les joueurs demandent à avoir accès à leur inventaire en ligne, Blizzard refuse. La raison officielle est que cela fait partie de la « vie privée » du joueur.

En pratique, c’est plus compliqué : comme Blizzard ne souhaite pas que les joueurs puissent commercer en dehors de l’hotel des ventes, les community managers bottent en touche dès que le sujet est abordé. En gros: l’API ne vous servira pas à voir vos inventaires, même pour des intentions louables comme celle de vérifier si un copain a pas dans son sac un objet qui pourrait m’aider…

Bref, avec les décos en boucle de la semaine dernière et les erreurs 37, cet excellent jeu a le plus en plus un arrière gout d’attrappe pigeon qui me colle à la gorge. Reste que la difficulté en mode Hell est bien au rendez vous et qu’après 52 niveaux « autoroute », le jeu prend vraiment une dimension tactique intéressante.


Diablo 3, DRM, Argent Réel et Bisounours

Tue, 22 May 2012 13:23:09 +0000 - (source)

D3 fait couler beaucoup d’encre et pour cause : c’est un titre qui fait bouger les lignes des principes établis dans le domaine du jeu vidéo. Les décisions prise par Blizzard ne sont pas anodines, et prennent tout leur sens à la lumière d’un peu d’histoire: DRM, mode solo et argent de l’hôtel des ventes en ligne.

Il y a un an de cela, s’est passé un évènement de taille dans le monde du titre World Of Warcraft. Après 4 années de bataille contre les Bots (robots qui remplacent les joueurs) et les Golds Farmers (joueurs qui ramassent de l’or en jeu pour le revendre contre de l’argent sonnant et trébuchant), les juristes de Blizzard ont changé de cap. Après des années marquées principalement par des attaques en justice, des fermetures de comptes des joueurs et des démarches couteuses en justice, Blizzard a envoyé mi juillet 2011 ses meilleurs avocats traverser l’Atlantique pour aller en Allemagne sonner à la porte des deux plus grand développeurs de Bots de World of Warcraft qu’étaient PiroxBots et Honorbuddy. Blizzard leur tombe sur le coin de la figure, et leur propose des sous pour qu’ils arrêtent non seulement de développer des logiciels pirates pour WoW, mais qu’ils s’engagent à ne plus jamais développer de soft touchant de loin à Activision Blizzard.

Pirox a joué le jeu et quitté la scène (à ma grande déception, meme si c’était la décision la plus sage). Les gars de HB l’ont joué agressif et sont allés au tribunal sous couverture de la loi Allemande et du droit de jouir de son jeu comme bon le semble.

Le changement brutal de stratégie a surpris beaucoup de monde : en lieu et place de bannissement pur et simple, la stratégie négociatrice de Blizzard était peu lisible. Dans le contexte de l’époque, les seules vraies conclusions que l’on tira étaient que WoW était vraissemblablement en déclin, et que Blizzard choisissait délibérément de réduire la pression sur les joueurs afin de ne pas perdre une clientèle qui, a défaut de tricher ostentaoirement et d’acheter de l’or internet, n’en est pas moins une clientèle qui paie 14.90€ par mois pour le faire…

Mais aujourd’hui, cette action prend un autre sens. Avec la sortie de Diablo 3, le débat sur l’hotel des ventes en ligne alimente la chronique, je ne peux m’empêcher de faire un parallèle.

Dans un premier temps, l’annonce de l’abonnement d’un an à WoW: 6 mois avant la sortie de D3, Blizzard propose à ses joueurs de s’engager pour un an à World of Warcraft, et à recevoir au titre de cet engagement le jeu Diablo 3 gratuitement. Il faut comprendre ce geste commercial comme il doit être : un écart de survie. Sortir un titre comme Diablo 3, c’est prendre le risque de canibaliser tout un public de joueurs de WoW qui paie 14.90€ par mois pour jouer sur un titre déja existant;gros risque financier! Alors, la stratégie de Blizzard a été payante : proposer aux joueurs de WoW d’acheter Diablo3 gratuitement s’ils s’engagent pour un an, c’est contenir stratégiquement le flux monétaire en cas de transfert de joueurs migrant de WoW à Diablo 3. Car si ces joueurs décident de passer du temps sur D3, ils continuent de payer leur abonnement WoW. Manoeuvre réussie.

Dans un tel contexte, l’intention de Activision/Blizzard est de faire de Diablo 3 un titre aussi rentable que Wold of Warcraft. L’hôtel des ventes avec du vrai argent est la clef de voute du buisness model de Diablo 3 : ponctionner les transactions entrantes et sortantes à 15% permet de garantir une rentrée d’argent régulière. Mais pour assurer un volume de transactions, Blizzard a surtout pris une décision très controversée : afin d’éviter la triche et la duplication d’objets, le jeu est uniquement jouable en ligne sur les serveurs Blizzard.

Le but premier est de rendre exclusif le système d’enchères : tous les joueurs doivent jouer dans un bac à sable où les transactions sont obligatoires. Tous les joueurs doivent pouvoir un jour soit vendre du matériel, soit en acheter à d’autres à travers de la vitrine de l’hotel des ventes.

Ce choix de rentabilité fait que Blizzard a tout intéret que la totalité des joueurs joue en ligne, et c’est naturellement que la possibilité de jouer hors ligne, en solo, a été proscrite. Outre que le mode solo n’est pas faisable techniquement aujourd’hui car il faudrait un logiciel serveur de jeu en exécutable local, mais surtout en pratique il ne faut pas s’attendre à ce que Blizzard le propose : tout son modèle économique autour du jeu se base sur le principe qu’on doit jouer dans ce bac à sable ou l’on peut vendre et acheter. L’argument de la sécurité des comptes a bon dos : tout est sinistrement affaire de pognon.

Ensuite, la grosse peur de Blizzard se situe sur tout ce qui peut pourrir le marché en ligne en automatisant les actions des joueurs : les robots. Ces PiroxBots, Honorbuddy, Gnometools ou autres qui sont autant de programmes qui vont tout seul ramasser le butin et le vendre, inondant le marché d’objets, détruisant les microéconomies. Le changement de stratégie d’été 2011 montre que Blizzard a souhaité faire le ménage de la scène « boting » en neutralisant les acteurs les plus connus.

Ces types sont aussi et surtout des champion du memoryediting et du hack de code Blizzard. En les engageant à ne pas s’attaquer aux prochains titre Blizzard, le but est surtout de les neutraliser au regard des prochains titres. Il faut croire qu’ils ont vraiment peur des bots. Et ils ont raison, car l’avenir du système est incertain.

D’autant que les équipes de Honorbuddy remettent le couvert, et leur bot Demonbuddy est déjà en version pré-release pour D3. Une équipe de dev chinoise a également pris le relais de ce qui semble être le deuxième bot officiellement supportant la version retail du jeu. Et nous ne sommes qu’à une semaine de la sortie de la version officielle. Il faut voir ce que cela représente à moyen terme, mais déjà on peut s’attendre à voir des scripts complétant automatiquement les scènes les plus « lucratives » en butin, et mettant automatiquement le butin en vente.

Quand au mode solo, il a un grand avenir devant lui : les serveurs privés. L’émulateur Moegge a officiellement quitté le support des builds beta et l’équipe se concentre sur le second build de la version retail. Les bugs sont encore trop nombreux pour une release candidate, mais chacun suivant l’actu ému saura reconnaitre le talent de l’équipe d’une dizaine de développeurs qui bosse dessus.

L’avenir est assez simple à prévoir : dès que l’état de grace de la raréfaction des boites aura disparu, le prix de la version dématérialisée baissera grandement, pour atteindre (au pif) un 14,99€ de convergence sur lequel Blizzard profitera du traffic de nouveaux joueurs pour se faire du pognon sur les micro-paiements. Et le jeu sera même à horizon semi-lointain gratuit : cela va surtout dépendre de la fréquentation du titre. Mais tout est d’ores et déjà bien engagé dans ce sens.

Mais le jeu, lui, en vaut-il la chandelle ?

Au-delà des aspects financiers et mercantiles, le jeu est vraiment réussi. Equilibré et complet, il propose une expérience inégalée depuis… 14 ans. Et en cela, c’est un bon jeu. Le contexte est terrifiant, autant que le titre est bon. Un paradoxe sucré/salé délicieusement raffiné.

Sources : pour les évènements cités ci-dessus, les news des 24 derniers mois de Ownedcore (ex mmowned), le forum de mmowned, PiroxBots (et les discussions du défunt forum /Blizzard), mmo-champion, judgehype.


Zerobin – le Pastebin qui vous respecte

Mon, 16 Apr 2012 08:23:05 +0000 - (source)

Zerobin est un Pastebin-like dont la particularité – et non des moindres de nos jours – est que les informations sont cryptées : un bon vieux 256 bits AES bien burné, en flat file et avec tout le savoir faire de Mr Sebsauvage.

Non seulement le serveur n’a aucune idée des données stockées, mais la « clef » pour reconstituer le message se situe dans l’URL du paste obtenu. Ainsi, seul le lien original permet de déchiffrer le message. Tout est expliqué sur la page officielle du projet.

Le Zerobin de Fullmaj : http://fullmaj.rd-h.fr/zerobin

Ce qui est intéressant dans ce projet : la combinaison d’évènements est la même que pour l’outil Shaarli développé par le même auteur. 

1 - dégradation d’un service web (delicious pour Shaarli, Pastebin pour Zerobin) qui suite à sa monétisation dévie de ses objectifs premiers.
2 – éclosion d’un projet de clone simple et minimaliste couvrant les défaut du défunt service est lancé.
3 - le projet dans son évolution devient un vrai killer en soi : gradant l’alliage entre simplicité et la fonctionalité, l’outils ‘étoffe (pour shaarli, cela couvre toutes les couches entre .20 et .38 des Tags, QRcode au Daily en passant par les possiblités de Twitter like, etc…)

Si Zerobin suit la même trajectoire, il y a fort à parier que la communauté active autour du premier projet adhère au second, et que Zerobin devienne un véritable outil de prise de notes en ligne aussi simple que puissant.

J’attends la suite avec impatience, ces projets sont les porte drapeaux de la mouvance open source.

information

Lots of updates on the Wiki !

Wed, 04 Apr 2012 21:13:59 +0000 - (source)

/me added some new epic content on the Wiki to highlight things I’ve been digging into.

1 – Created a picture library of the Space Invaders DIY arcade stick

2 – Added some data bout a cool project I’ve been working on : a Guitar Overdrive Pedal called RotorDrive

3 – Added a few technical stuff : some workaround on a simple tone shaper, and a discrete components VCA I’ve managed to build with a transistor and an opamp.

There are still some work remaining on SIDaster, three things are ongoing:
1 – Switching to Arduino IDE 1
2 – Adding Pitch bend Suppport
3 – Adding Patch managment

I want to find time to settle for a full day on the project, to avoid working in small shifts and loosing continuity. It’s planned… as soon as possible.

Stay tuned, and keep up the DIY force.

Vince

marketing

Elections? Je serais à la mer, désolé…

Fri, 30 Mar 2012 12:24:40 +0000 - (source)

Au mal-être de la culpabilité que génère le fait de ne pas exprimer mon suffrage succède lentement mais inéluctablement une conviction civique forte : je n’irai pas voter à cette élection car les enjeux de celle-ci sont biaisés.

Sur la forme cette élection est un exemple de parjure de démocratie qui démontre à quel point le système est rouillé. Démonstration rendue plus que jamais visible au travers du prisme qu’offrent les nouveaux tuyaux d’information de l’ère internet. Il ne fait plus aucun doute que l’élection du chef de l’état français est l’élection d’un homme plus que d’un programme, tout comme il ne fait plus aucun doute que la bataille est sur les terrains de la communication et de l’image, et pas des projets et dessins de la France de demain.

Sur le fond les sujets majeurs sont tout simplement évités, esquivés. Des pamphlets de débats comme celui de la viande halal, l’immigration ou l’avenir d’une petite entreprise de région sont montés en mayonnaise là où les sujets les plus lourds, qui incombent de la responsabilité du chef de l’état en tant que pilote, ne sont esquissés qu’avec une faiblesse et une couardise qui n’a de prudence que le nom. L’Europe est la grande absente des débats et des programmes, et avec cette absence se voit mise à la touche tout ce qui incombe du chef de l’état en tant que pilote : donner une trajectoire à la France, dans l’Europe, dans un monde qui bouge et qui subit en ce moment de graves tempêtes inhérentes au tournant que prend son histoire.

Ces tempêtes couvrent tous les domaines : la crise économique en est le plus évident et là-dessus le manque de vision est évident : la gestion de la crise grecque est un exemple de dévissage face aux évènements flagrant; soit, dont acte. Mais d’autres écueils sont sur notre route et eux manquent cruellement de pilotage, d’un chef avec une ambition comme la crise de l’énergie au travers des défis du nucléaire, des énergies fossiles et de la dépendance énergétique Européenne. Et il y a une autre crise tout aussi importante, du moins autant qu’elle est mal couverte et comprise : la crise de représentation politique.

Les protestations de 2011 et ses révolutions sont la partie apparente de l’iceberg qu’est la déférence des peuples pour leurs instances représentatives en Europe tout entière, pour ne pas dire du monde. Cette dernière, ankylosée par sa vieillesse institutionnelle et son inertie maladive, n’a pas donné aux révolutions du sud de la Méditerranée l’écho qui aurait dû résonner sur ses terres. Les timidement médiatisés Indignados ne sont pas un échec pour autant, au contraire, les instances politiques en place ont d’ailleurs fait une erreur en réagissant avec déférence aux éclatements éparses, mais caractéristiques de la fracture, qui ont seccoué l’Europe tout entière en 2011.

C’est dans ce paysage que l’électeur potentiel que je suis a du mal à se positionner. L’ambiance de crise favorise généralement les extrêmes. Voter pour eux n’est pas dans mes cordes, et n’arrangerai rien si ce n’est alimenter une sorte d’envie primaire de changement. Ce serait un vote effusif personnel et non citoyen. Et c’est là que je ne trouve pas mon compte dans cette élection : j’ai lu les programmes, les bilans, utilisé les outils que propose l’ère internet, comme cet excellent outil de classification non-polarisée des propositions de candidat. Mais sans jamais trouver mon compte de citoyen au final. La multiplication de l’information crée un nuage de stimuli pervers pour l’électeur que je suis : elle me noie.

Ma démarche a atteint ce point d’inflexion qu’est la prise de conscience que plus qu’un programme, je voudrais une vision de l’Europe et de la France dans cet Union. Je voudrais voter pour un pilote qui propose moins de choses en vrac, mais qui donne une vision. Qu’il s’engage à proposer une équipe équilibrée de décideurs et de penseurs, qu’il propose une vision à ambition largement plus grande que celle des 5 ans du quinquennat. Bref, il faut un dirigeant, pas un homme élu sur la performance d’une équipe de communication.

En toute humilité, je n’ai ni la vision, ni la connaissance, ni la compétence de choisir parmi les candidats actuels celui qui serait à priori le meilleur pilote. Me faire choisir le président est un acte manqué : comme beaucoup de mes concitoyens je n’ai qu’une connaissance empirique et superficielle des mécaniques de politique, de géopolitique et de stratégie étatique qui font un bon dirigeant.

Et ce pouvoir de nommage est même extrêmement dangereux : il n’y a rien de pire que de demander à quelqu’un qui ne connaît pas un sujet ou une problématique que de prendre une décision. Dans 90% des cas, son choix sera lié à une perception extérieure : pouvoir de persuasion d’un intervenant extérieur, ou sensibilité à priori liée à une expérience personnelle.

Prenons un exemple parlant, imaginons que le panel de clients d’un garage Renault reçoive un courrier pour élire le directeur du garage. Quel client est à même de juger que l’un ou l’autre des chefs mécano est capable de diriger le garage ? L’élection ne se fera que sur la capacité des mécanos en question à bien communiquer vers les clients, et sur des expériences personnelles ponctuelles : untel a eu une facture salée avec tel mécano et ne votera pas pour lui. Mais en aucun cas, le directeur élu le sera sur de vrais facteurs qui font un bon directeur : sa capacité à piloter et à diriger le garage.

A l’envie de s’intéresser et de réfléchir avec les prétendants se substitue une indignation de ne pas trouver dans le paysage actuel un candidat à la hauteur : le paysage politique stagne autour des critiques de personnes et de bilan.

L’électeur que je suis se sent aujourd’hui non seulement perdu et noyé dans les promesses jamais tenues des programmes, mais tout autant obligé d’une tâche qui est sensiblement au-delà de ses réelles capacités de prise de décision. Et comme nous vivons dans un pays ou le vote blanc a le même poids que l’abstention, j’ai décidé d’utiliser l’abstention comme étant mon vote, mon canal de communication pour témoigner de mon indignation envers les élus de cette élection.

Donc cette année, en Avril et en Mai, je ferais autre chose de mes WE. Et surtout, je célèbrerais la femme que j’aime. Ce qui est complètement au cœur de ma vie.

tour

Wrath Of Heroes

Sun, 22 Jan 2012 15:19:59 +0000 - (source)

Pour commencer la nouvelle année, les impressions sur le prochain Free2play Wrath of Heroes de Bioware (EA…) – actuellement en Beta privée – session de jeu du 12 au 15 janvier 2012.

Link: https://wrathofheroes.warhammeronline.com/

Who : joueur de MMO vétéran (UO/T4C/WOW/AOC/WAR/LSDAO) fan de PvP BG en équipe. Très peu d’expérience de MOBAs à part DOTA mais dans des versions très anciennes, en LAN uniquement.

What : WOH est un jeu d’action à la troisième personne orienté « aquarium » en champ de bataille, avec un gameplay type contrôle de héros. Le joueur lance une partie et rejoint une bataille, choisit un personnage parmis 11 héros et rentre dans le combat.

Le contrôle est directement hérité de WAR (qui lui-même colle à la mécanique de WOW). Le visuel est directement hérité de WAR. Les 11 classes proposées couvrent tous les domaines classiques des jeux type MMO d’action récents : CaC high armor Tank, CaC DPS medium armor, CaC furtif light, Ranged Magique burst (i.e. mage), Ranged magique debuff/drain (Demoniste), Ranged Physique (hunter), Ranged avec tourelles (ingé), etc…

Les classes ont environ 1000 pv et uniquement 5 capacités, toutes harmonisées selon une thématique de progression homogène :
- Une attaque principale à spammer (ranged ou cac, 50 dégats en moyenne).
- Un utilitaire à CD de 5 secondes, spécifique à la classe (sprint pour les CaCs, heal pour les soigneurs, debuff pour les ranged…)
- Une attaque améliorée à CD de 6 secondes, qui inflige des dégats équivalents à l’attaque de base et ajoute un debuff
- Un Finisher à 20 secondes de CD, le gros pouvoir de la classe (Great Heal pour les soigneurs, coup puissant qui fait a peu près 3 fois les dégats de l’attaque de base pour les DPS, etc…)
- Un Ultimate à CD de 30 secondes, pouvoir ultime de la classe (Stun 7s pour le tank, Gros Buff pour les Heal, etc…)
Toutes les classes sont articulées autour de ce concept des 5 sorts : l’attaque principale et l’attaque améliorée servent à faire le DPS de fond ou le heal de fond, l’utilitaire aide la classe (déplacement, debuff, buff), le Finisher permet de burst et l’Ultimate est puissant mais à CD très long.

Les champs de bataille sont organisés en bataille tripartites 6v6v6 avec deux scénarios :
- Contrôle de relique : les joueurs doivent capturer des reliques (au nombre de trois, qui popent au milieu du champ de bataille), les ramener à leur base (réparties également en étoile au bord des maps) et les défendre. Un compteur de points s’incrémente quand on contrôle au moins une relique. La partie se termine en 20 minutes ou si une équipe atteint 255 points.
- Contrôle de zone : la carte propose trois points de controle en étoile et une relique centrale fixe. Quand une équipe contrôle la relique du milieu et au moins un point de contrôle, elle gagne des points. La partie se termine en 20 minutes ou si une équipe atteint 255 points.

Chaque victoire permet de gagner des points d’expérience qui font monter en niveau, des points de talent qui permettent de débloquer des arbres de talents pour chaque classe, et de l’or qui permettra à terme d’acheter du stuff et des skins sur le Shop WOH. Ne sont dispo sur la beta que les arbres de talent pour quelques classes, pas de shop.

Jeu : Joué pendant une heure avec Bax l’Orc Noir et une heure avec Glowgob le Chaman Soigneur.

Le bon : Le jeu est rythmé et captivant, avec un total de 11 classes pour cette session de jeu. Le rythme est bien désservi par des maps qui ne sont pas trop grandes, il faut 10 secondes pour aller du spawn au point central des maps, et le rythme de repop après mort est très rapide (vagues de 7 secondes). Les classes sont variées et couvrent les grands domaines du genre, avec les spécificités intéressantes du titre WAR (ex : le coté Healbuffer du cham gob). Le rythme et le fait d’avoir uniquement 5 skills en fait un jeu à la sauce MMO au gout délicieusement arcade : facile à prendre en main, au bout de deux parties on commence à sentir les timings pour bien placer les différentes compétences, et au bout d’une poignée la stratégie globale du perso joué est intégrée. A ce moment les subtilités de combinaisons de classe commencent à se faire ressentir et le jeu prend une couleur intéressante. Attention c’est une beta absolument pas équilibrée, mais un semblant de balance semble se profiler à l’horizon, sentiment que je partage sans réelle métrique car certaines classes ont leurs arbres de talent en place, et d’autres non, ce qui rend le travail dur pour certains.

Le gameplay 6v6v6 est intéressant car il remet en question le postulat bipolaire des champs de bataille classiques à deux camps. Il n‘y a pas vraiment de place pour les situations d’humiliation ou une équipe écrase l’autre au point de respawn, car les équipes qui mènent doivent surveiller leurs arrières, il n’y a pas donc de « graveyard camping » possible. Ce qui rend le jeu beaucoup moins pénible, et beaucoup plus sujet aux retournements de situation : les choix tactiques sont parfois de favoriser l’équipe qui vous met le moins en péril, la plus faible, pour frapper celle qui domine… et du coup, sans véritable alliance tacite entre les équipes, se créent des synergies involontaires particulièrement intéressantes tactiquement.

Le moins bon : Le jeu n’est pas très joli et tire son moteur directement de WAR. Les spells et autres « paillettes » d’effets visuels sont plus d’actualité mais globalement le titre pèche un peu, surtout en partant du principe qu’il n’y a qu’une arène à afficher, et 18 joueurs, donc ca pourrait pousser un peu plus loin sur les détails.

Les classes sont attrayantes mais les talents et les arbres à l’heure actuelle sont encore en beta. C’est le gros travail à pousser, améliorer les classes. Y’a du boulot, mais ce qui est dispo est bien tripant. L’impression générale est que les classes ayant déjà leurs arbres de talent sont un peu trop imba, comparativement aux autres classes récemment ajoutées. Mais nul doute que cela changera avec le prochain patch.

Le 6v6v6 est un peu lourd en pickup : dès qu’une team fait preuve d’un poil de synergie, elle écrase les autres. Le jeu en équipe est super important dans une configuration tripolaire de ce type, et par conséquence j’ai peur que le système final soit très peu « noob-friendly ». Il faut absolument mettre en place un système de matchmaking pour les groupes (ou Warbands) pour qu’ils ne rencontrent que d’autres Warbands.

Avis général : Super impression au bout de deux heures. En tant que joueur vétéran de WoW intéressé quasi exclusivement par le PvP, j’attendais ce titre avec impatience et je suis servi. Ma principale crainte était qu’il finisse en DOTA like ce que les développeurs ont bien évité. La recette prend bien, on retrouve tous les aspects plaisants du PvP dans un titre comme WoW, sans la progression d’expérience PVE associée, la progression en PvP permet juste de développer des petits plus tactiques en jeu, mais ne ruine pas l’expérience de jeu. Bref, gros potentiel.

Il manque un truc qui serait génial, c’est une training-room améliorée, ou l’on puisse spawn avec nos persos/warband en attendant d’entrer en champ de bataille, ou l’on pourrait taper sur des manequins pour tester des combos ou des compétences, socialiser un peu avec les autres persos de nos warbands.

Je pense que des joueurs comme Julien, qui aiment les duels et les challenges tactiques en équipe, pourraient accrocher au concept. Après, ca reste du PvP, faut aimer le genre


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