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Le très toxique Syndicat de la Famille

Thu, 23 Oct 2025 15:48:42 +0200 - (source)

L'ex Manif pour tous propage la haine dans l'espace public

Dix ans après les grandes manifestations contre le mariage pour tous, en 2023, le mouvement La Manif pour tous s’est mué en une nouvelle structure : le Syndicat de la Famille. Cette année, à la rentrée, ce collectif qui diffuse des contenus homophobes et transphobes a pu coller des affiches, parfois sauvages, dans plusieurs villes de France sans être inquiété.

Le nom à changé, la haine est toujours là - © Reflets

C’est à l’occasion du dixième anniversaire de La Manif pour Tous que ce mouvement réactionnaire et catholique intégriste a officialisé sa transformation. La présidente, Ludovine de La Rochère, déclarait alors : « La famille n’est ni de droite ni de gauche. Son syndicat ne l’est pas non plus. » La haine semble pourtant toujours trouver des slogans «soraliens» pour se frayer un chemin dans le débat public.

Ludovine de La Rochère est issue d’une famille catholique traditionaliste, proche du parti d'extrême droite Les Patriotes. Pour brouiller encore davantage les pistes, elle a appelé sa nouvelle structure un « syndicat », traditionnellement associé aux organisations de gauche. Ce syndicat est officiellement né le 24 mars 2023, exactement dix ans après la mobilisation parisienne contre la loi Taubira. Malgré son nom, Le Syndicat de la Famille n’a rien d’une organisation syndicale au sens classique du terme : il ne représente ni salariés ni professions. Il s’agit d’un mouvement d’influence politique, hostile au mariage pour tous, à la GPA et aux droits des personnes LGBT.

Une campagne d’affichage dite « anti-wokiste »

Le Syndicat de la Famille revendique une présence « partout en France » à travers ses antennes régionales, généralement composées de petits groupes de militants qui mènent des actions dans l’espace public et collent des affiches.

Affiches du SDF lors de la journée internationale des droits des femmes en 2024. Dans un contexte de haine et propagande anti-LGBT. 
Affiches du SDF lors de la journée internationale des droits des femmes en 2024. Dans un contexte de haine et propagande anti-LGBT....


Nicolas Sarkozy : Auteuil, Neuilly, Passy, se mobilisent!

Tue, 21 Oct 2025 11:46:56 +0200 - (source)

Petite manifestation de soutien à l'ancien président pour son départ en prison

On se serait cru dans le clip des Inconnus sur le « ghetto » du 16ème arrondissement et de son voisinage. Quelques centaines de personnes se sont réunies ce mardi matin dès potron-minet afin de rendre hommage à leur idole : Nicolas Sarkozy, un grand homme « injustement condamné par les juges qui sont de gauche ». Reportage dans une réalité alternative.

Allez, salut les loosers, je me casse... - © Reflets

Il fait frais ce mardi 21 octobre à 8 heures du matin. Mais ils sont là, armés de leurs doudounes, de leurs manteaux en loden vert bouteille. Nombreux sont ceux qui disent être à ses côtés depuis le début. De vieux t-shirts un peu flétris « les jeunes avec Sarkozy » ont même été ressortis des placards. Alors vous pensez, aujourd'hui, ils n'allaient pas manquer ça. Il faut soutenir l'ancien président contre « les juges qui ont voulu l'humilier ». Dans un abracadabrantesque cirque médiatique organisé par sa garde rapprochée, Nicolas Sarkozy s'apprête à quitter le 16ème arrondissement pour la prison de la Santé.

Le quartier est bouclé. On avait rarement vu telle animation policière à Auteuil depuis... Depuis toujours ? Des dizaines de cars de police ont littéralement fermé l'accès à tout un pâté de maisons et d'immeubles. Les barrières métalliques empêchent l'accès à la rue de la Source où attendent sagement plusieurs voitures munies de gyrophares. Nicolas Sarkozy, accompagné par Carla Bruni, a fini par émerger de la Villa Montmorency et, après avoir salué la foule des soutiens du matin, ils se sont engouffrés dans une voiture qui, accompagnée de nombreux motards, est partie vers la prison de la Santé où l'ancien président a été incarcéré.

Il y avait là environ 200 ou 300 personnes, 200.000 selon Véronique Waché. La foule a entonné quelques marseillaises. Une manière de saluer, sans doute, la condamnation pour...


La taxe Zucman ne ferait pas fuir les riches, ils sont déjà partis

Mon, 20 Oct 2025 10:55:46 +0200 - (source)

La preuve par l’exemple Patrick Drahi

Il existe plusieurs réalités. La vôtre et celle des plus fortunés. Penser le monde des ultra-riches avec le logiciel des personnes normales est une erreur. Les politiques disent que s’ils étaient plus taxés, les milliardaires fuiraient la France. Cela peut sembler logique, mais c’est faux. Explications.

Quand le peuple n'au pllus rien à manger il mangera le riche (Rousseau) - CC

Les températures sont particulièrement clémentes en ce milieu du mois d’octobre 2019 au Luxembourg. Le réchauffement climatique fait son effet. Nicolas Danan, du cabinet de fiscalistes Mayer Brown écrit un long mail à Jean-Luc Berrebi, le patron d’une boite inconnue du grand public : Yafit. Il détaille le montage fiscal, incluant le Luxembourg, qui permettrait de réduire drastiquement l’imposition appliquée à une entreprise détenant de l’immobilier. Si personne n’a entendu parler de cette société, Yafit, y compris dans la presse financière, c’est qu’il s’agit d’un family office. Elle a été créée avec pour unique but de réaliser des investissements au bénéfice d’un milliardaire et de sa famille. Dans un sens élargi, c’est aussi elle qui s’occupera de l’intendance. Remplir les frigos de l’appartement en haut d’un gratte-ciel à New York, préparer le jet pour le déplacement de la famille aux Caraïbes, envoyer le yacht en Méditerranée…

Nicolas Dahan profite d’une accalmie dans la frénésie financière de Patrick Drahi. Celui-ci vient juste de boucler le « projet Portrait ». En clair, le rachat de la maison de vente aux enchères Sothby’s, pour plusieurs milliards de dollars. Ce petit moment de répit ne serait-il pas l’occasion de plancher sur « _les enjeux liés à l’entrée en vigueur de la nouvelle convention fiscale entre la France et le Luxembourg et sur l’opportunité de restructurer le groupe ANFA _» ?

La moindre modification de la législation fiscale d’un pays où ils sont...


L'ère de l'information jetable

Wed, 15 Oct 2025 17:14:24 +0200 - (source)

Comme s'il s'agissait d'un scroll infini, vous oubliez à mesure que vous lisez

Bien sûr les usages changent. L'apparition des smartphones a poussé à cette forme de consommation d'une information oubliée à peine lue. Et le rôle de la presse n'est pas neutre. Pire, l'absence de questionnement sur ce que les spin doctors nous concoctent est une faute. À l'heure de l'instantanéité, la mise en perspective des événements n'est plus une priorité. Et vous en pâtissez.

Le studio télé du journal de Info Jetable - Midjourney - CC

Vous souvenez-vous de la terrible panique morale qui a secoué les réseaux sociaux et la presse généraliste il y a deux semaines ? Nous non plus. Nous oublions les informations au fur et à mesure qu'elles nous parviennent. Une info chasse l'autre. Non pas que nous la stockions dans un coin. Non, nous l'oublions. Comme nous oublions à peu près toutes les vidéos que nous passons des heures à regarder sur les réseaux sociaux.

Ce temps est gâché, mais ce n'est pas le pire. Le pire est que lorsque nous sommes amenés à faire des choix sociétaux, nous ne sommes plus capables, collectivement, de réfléchir, d'analyser et prendre des décisions éclairées. Nous vivons dans l'émotion, dans l'instant.

Bien entendu, nous sommes responsables au premier chef de cette situation. Car nous acceptons de consommer l'information comme on consomme des vidéos courtes sur un scroll infini mis en place par un réseau social. Nous acceptons qu'une nouvelle information efface la précédente. Nous acceptons la disparition d'une règle essentielle du métier de journaliste : la hiérarchisation de l'information.

Dans un journal radio, télé ou papier, une équipe de journalistes a choisi les informations qui vont être traitées et a décidé du temps ou de l'espace qui sera accordé à chacune. Le fait qu'un journal (quelle que soit sa forme) soit une entité finie, oblige à faire ces choix. Avec un monde numérique, la place est infinie et l'on peut donc...


La Presse Libre, c'est mercredi 15 octobre !

Tue, 14 Oct 2025 13:15:31 +0200 - (source)

Un seul abo, tout plein de journaux

Vous en rêviez ? Nous l'avons fait. Une plateforme pour les réunir tous. Huit médias de la presse indépendante sont accessible avec un seul abonnement sur un seul site. L'ouverture de la plateforme se fera demain. Il est encore temps (dépêchez-vous) de bénéficier d'un tarif exceptionnel avant l'ouverture au public.

La Presse Libre

C'est une demande ancienne : pourquoi ne pas proposer un abonnement qui inclurait plusieurs titres de la presse indépendante ? Cela a existé il ya quelques années mais sans moyens particuliers, l'initiative a fini par capoter. Cette fois, nous avons fait les choses différemment. La Presse Libre renaît mais avec des moyens, des équipes, huit médias très impliqués. Le FPL a attribué au projet une avance remboursable de 60.000 euros. Notre projet est donc solide. Il vise à vous proposer d'accéder aux contenus de huit journaux indépendants (et plus à l'avenir ?) dans une seule plateforme, avec un seul abonnement à un prix très raisonnable.

Car nous savons que la conjoncture est difficile. Nos lecteurs nous le disent lorsque nous les rencontrons : il n'est pas possible de s'abonner à beaucoup de titres car mis bout-à-bout, cela représente un trop gros budget.

Et pourtant, dans un monde où le commentaire l'emporte sur les faits. Où les opinions deviennent des faits, plus que jamais, nous avons tous besoin d'une presse qui ne se satisfait pas des « faits alternatifs » qui transforment peu à peu notre réalité et nous plongent dans un univers parallèle où Donald Trump mériterait un prix Nobel de la paix, où Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu seraient un rempart contre l'instabilité politique et économique.

Nous avons besoin de sensibilités différentes, de lectures différentes des événements, nous devons nous ouvrir à des analyses...


Non, Sébastien Lecornu n'est pas le pire épisode de la macronie

Mon, 06 Oct 2025 17:07:54 +0200 - (source)

Attendez-vous à de nouvelles surprises

L'agonie de l'épisode Macron est lente et douloureuse. Le pays et ses habitants vont de Charybde en Scylla. À chaque gouvernement qui tombe, le camp démocrate espère : et si le président respectait le verdict des urnes et nommait un premier ministre issu du Nouveau front populaire ? Mais non. C'est chaque fois pire. La démission de Sébastien Lecornu 24 heures après la désignation de son gouvernement ne laisse rien présager de bon.

L'homme qui avait un projet. Et puis... - CC

L'économie est au bord du gouffre. La démocratie s'est offerte à l'extrême droite avec la complicité active du parti au pouvoir et du président de la république. Tout est désormais prêt pour l'arrivée au pouvoir du Rassemblement national, émanation du Front national, lui même fondé par d'anciens nazis. Le système (cliquez pour comprendre ce que ce terme recouvre) se félicite parce que, pour lui, tout est préférable à « la gauche ». Les médias classiques ne sont pas en reste. Les déconstructions du récit médiatique sont nombreuses et laissent toutes apparaître un traitement différent (négatif et infantilisant) pour la gauche par rapport au reste du spectre politique. L'incompétence économique des journalistes vedette est patente et s'illustre à chaque fois qu'ils interrogent une voix dissidente de la doxa habituelle. « Mais comment ? Vous déviez de l'école de Chicago ? Vous rendez-vous compte que les marchés vont nous sanctionner ? ». Comme si l'on pouvait rassurer des marchés... Dans tout cela, la démission de Sébastien Lecornu moins de 24 heures après la désignation de son gouvernement est un épiphénomène. Il ne reste plus que quatre voies pour Emmanuel Macron. Et vu son parcours, il ne fait aucun doute qu'il choisira la pire. Ou quelque chose de totalement loufoque que personne n'aura vu venir.

Première solution pour sortir de ce qui devient un mauvais remake de la fin de la quatrième république :...


Béthune Rétro : des symboles racistes et nazis au milieu du rockabilly...

Mon, 29 Sep 2025 15:07:25 +0200 - (source)

La mairie reste silencieuse sur cet entrisme de l’extrême droite

Depuis les années 2000, le festival Béthune Rétro est un rendez-vous annuel pour les passionnés de rockabilly. Le concept consiste à faire revivre l’esthétique et l’ambiance des années 1950-1960 à travers la musique, les véhicules anciens et les marchés vintage. L’an dernier, un groupe néonazi avait été exclu à la dernière minute ; cette année, plusieurs symboles fascistes et nazis ont été repérés pendant l’événement.

Curieux mélange à Béthune - © Reflets

Le festival a lieu dans le centre-ville de Béthune et se distingue par une programmation musicale gratuite et abondante, incluant plusieurs dizaines de concerts sur trois jours, ainsi que des expositions de véhicules anciens, des concours d’élégance et des marchés de vêtements et d’objets rétro. L’organisation de Béthune Rétro met également l’accent sur la participation active des visiteurs, qui adoptent des costumes d’époque et participent aux différentes animations, contribuant ainsi à une immersion complète dans l’univers du rockabilly.

Le bémol de cet engagement est que l’ambiance rétro semble parfois glisser vers des manifestations plus réactionnaires. Parmi les voitures anciennes à la consommation astronomique, certains participants collent des autocollants « Where is Greta ? », en référence à Greta Thunberg et à sa lutte contre le changement climatique.

D’autres, immergés dans la culture américaine, finissent par assimiler et arborer des codes racistes et suprémacistes blancs, encore largement en vogue dans les milieux d’extrême droite aux États-Unis.

David B., membre du Collectif antifasciste du Bassin minier, explique : « Béthune Rétro est un festival qui a lieu chaque année depuis une vingtaine d’années. Il est centré sur le thème des années 19501960 américaines et attire de nombreux groupes de bikers. Dans le passé, le festival a déjà été l’objet de polémiques, notamment lorsqu’un groupe a été annulé en urgence il y a quelques années en raison de publications...


Quand les mobilités douces font grincer des dents

Sun, 21 Sep 2025 12:43:37 +0200 - (source)

Circuler en ville, un vrai champs de bataille ?

Les modes de déplacement en zone urbaine sont en pleine mutation, ce qui crée fatalement de nouvelles frictions entre usagers, chacun se sentant plus vulnérable que les autres — piétons, cyclistes ou adeptes d’engins électriques à une ou deux roues. Les villes rivalisent d’ingéniosité pour les complaire — sans pour autant ébranler radicalement la domination de la voiture individuelle.

Grenoble et ses zones a trafic limitée - D.R.

Le 3 juin, une manifestation un peu particulière s’est déroulée dans le centre-ville de Dijon. Une petite centaine de cyclistes, vélos en main et marchant au pas, ont déambulé rue de la Liberté, principale artère commerçante de la ville, pour protester contre un arrêté municipal. « Des pistes, pas des interdictions ! » pouvait-on lire sur une pancarte : la mairie venait tout juste d’interdire cet axe aux vélos de 11h30 à 20h. « Cela n’a pas du tout été concerté », explique à Reflets Sylvain Nocquard, président de l’association Ensemble à vélo (EVAD), affiliée à la fédération nationale (FUB). « On a été reçu par la mairie un peu avant, mais pour nous informer, pas pour en discuter au préalable ». Le collectif Piétons dans la métropole dijonnaise a critiqué aussi  le calendrier et la méthode » de cette interdiction municipale.

Cyclistes à pied et en colère à Dijon, le 3 juin dernier - Dijon-actualites.fr - (DR)
Cyclistes à pied et en colère à Dijon, le 3 juin dernier - Dijon-actualites.fr - (DR)

Même si les cyclistes, partout en France, ont de plus en plus de poids dans les décisions d’aménagement urbain (dû aux usages en hausse des trajets domicile-travail à vélo), la municipalité dijonnaise semble avoir été plus sensible aux arguments des commerçants qu’à la tranquillité des piétons. Une telle décision a déclenché les mêmes grincements à Lille à l’automne 2023 (10h-23h dans plusieurs rues piétonnes du centre historique). Le manque de concertation a également été mis en avant par les associations lilloises...


10 septembre : à Montpellier la police impose sa violence

Thu, 18 Sep 2025 10:02:17 +0200 - (source)

Le préfet de l’Hérault dans le déni

Plusieurs vidéos tournées à Montpellier lors de la journée du 10 septembre ont largement circulé sur les réseaux sociaux. Elles montrent des violences illégitimes contre des manifestants, des journalistes, des Street Medics et une avocate de la Ligue des droits de l’Homme. Le préfet de l’Hérault, enfermé dans le déni, multiplie les contre-vérités, tandis que la mairie déploie son arsenal sémantique. La démocratie, elle, en souffre.

Le préfet prendrait un tour trumpien en refusant de prendre en compte les faits ? - © Reflets

À Montpellier, une longue journée de violences policières a débuté à 6h30, avec les premières charges pour disperser des manifestants dans un des accès centraux de la ville, près des Arènes. La Compagnie départementale d’intervention (CDI), connue à Montpellier pour sa brutalité depuis le mouvement des Gilets jaunes, intervient violemment. Des coups de matraque pleuvent et plusieurs manifestants sont frappés à la tête avec des tonfas, dont l’usage est pourtant explicitement interdit par une note de service du 27 juillet 2002 et rappelé en 2009 par la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS), aujourd’hui intégrée au Défenseur des droits.

En 2018 déjà, le Défenseur des droits avait « recommandé » des poursuites disciplinaires à l’encontre d’un brigadier-chef à Paris qui avait frappé un journaliste avec un tonfa.

Samuel Clauzier, journaliste à Rue89, alors qu’il couvrait ces actions de blocage, a été gazé en plein visage par un agent de la CDI, violence qui l’a immobilisé un long moment. Il déplore une « journée particulièrement difficile, à cause du dispositif policier déployé et de l’attitude de certains agents ». Heureusement, ajoute-t-il, « la presse indépendante a particulièrement bien documenté ces violences, tout comme RSF pour ce qui concerne les journalistes, mais aussi la presse quotidienne régionale dans certains cas ». Dans l’après-midi, Samuel est agressé une deuxième fois, place de la Comédie, par un policier de la CDI qui tente à plusieurs...


L'ONU a déclaré officiellement que Gaza souffrait de la famine

Mon, 15 Sep 2025 14:20:28 +0200 - (source)

Le rôle d'Israël est déterminant et le silence de la communauté internationale, inconcevable

Dans la bande de Gaza, la recherche de nourriture devient une priorité qui occupe une grande partie des journées. Israël, de son côté, militarise la maigre distribution et tire sur les Palestiniens qui s'y rendent. Que fait la communauté internationale ? Où sont les sanctions ?

Vue aérienne des destructions israéliennes dans le camp de réfugiés de Beach, à Gaza, 3 juillet 2024. - Abedallah Alhaj - UNRWA - Wikipedia - CC BY-SA 3.0 IGO

Le gouvernement israélien a imposé une politique de famine systématique en assiégeant la population civile dans la bande de Gaza et en empêchant l’entrée de milliers de camions de nourriture et d’aide. Ce choix délibéré a provoqué une catastrophe humanitaire qui menace la vie de plus de 2,3 millions de personnes, dont plus d’un million d’enfants qui sont sur le point de mourir de faim. La situation sur place est désespérée. « J’essaye de me réconforter en étant généralement aussi optimiste que possible », explique un habitant de la bande de Gaza. « Mais ce n’est plus possible. On compte les jours. Chaque nuit, quand on s’endort, on sait que l’on a passé une journée, mais on ne sait pas si l’on survivra à la prochaine », poursuit-il. En raison du blocus imposé par Israël, la recherche de nourriture occupe une grande partie des journées.

« On passe beaucoup de temps à rechercher de quoi manger. Et quand on en trouve, il faut faire des économies. Vous savez que vous en avez pour aujourd’hui. Mais demain ? Il faut en garder un peu au cas où », témoigne un autre habitant. Du coup, on ne mange évidemment pas à notre faim », explique-t-il.

Le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), soutenu par les Nations Unies, a confirmé qu'environ 500.000 palestiniens à Gaza vivent dans des conditions « catastrophiques », et que ce nombre pourrait atteindre 641.000 fin septembre.

L’état de la bande de Gaza est clair et il est décrit par les instances...


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