(Copie de l'article complet là :
https://app.wallabag.it/share/66deeeb75bd810.19769357)
Très intéressant, cet article.
Et ça me fait repenser à différents jeux :
- Dungeon Keeper où on prend *plaisir* à être vraiment méchant, même en frappant ses propres sbires.
- Metro Exodus, un FPS pourtant violent, où on en vient à ne pas avoir envie de tuer ses congénères, même les bandits, parce qu'ils ne font que comme nous : Faire ce qu'ils peuvent pour survivre dans ce monde atroce. Le jeu vous laisse d'ailleurs ce choix libre : Vous pouvez tuer ou juste assommer vos ennemis.
- Satisfactory, où on perd souvent assez vite la culpabilité de raser et bétonner la nature pour mettre notre propre usine (et qui nous récompense implicitement pour ça).
- Des jeux comme Papers Please ou Democratic Society Simulator où, même drapé dans votre moralité, on vous force à faire des choix inconfortables.
Et - comme le dit l'article - c'est bien ! Cela nous force à sortir de cette dichotomie bien/mal.
Et au final, c'est plutôt encourageant : La vaste majorité des joueurs ont *naturellement* envie de faire le bien, même dans des univers virtuels où - justement - vous pouvez tout vous permettre. Ça donne un peu d'espoir en l'humanité, non ?
Édit : complément :
https://web.archive.org/web/20171029085952/http://www.merlanfrit.net/Mechant-e (via
https://sammyfisherjr.net/Shaarli/?2-WFWw)