OpenLeaks (créé par d'anciens de Wikileaks) n'est toujours pas ouvert. Il devait ouvrir en décembre 2010 mais ses fondateurs ont repoussé à l'été 2011.

Quelques détails ont été annoncés lors d'une conférence organisée par le fameux CCC le 30 décembre. Le fonctionnement sera différent de celui de Wikileaks: Ils ne diffuseront pas eux-même les informations, mais feront office de lien entre ceux qui donnent les infos et ceux qui souhaitent les publier. Ils filtreront, vérifieront et anonymiseront les informations. Contrairement à Wikileaks, OpenLeaks veut rester neutre et permettre à ceux qui donnent les informations de choisir à qui elles seront transmises.

Concernant le pilotage d'OpenLeaks, ils souhaitent éviter la concentration des pouvoirs tel que l'a connu Wikileaks (aux mains de Julian Assange). En soit, c'est sain: Cela évite une direction dictatoriale, et réduit également le risque de voir la structure fragilisée par l'attaque d'une seule personne.

On verra bien ce que ça donne, mais je suis toujours heureux de voir ce genre d'initiative qui pousse à un peu plus à la transparence. Quelques informations complémentaires sont disponibles dans cet article.

En plus des HADOPI et LOPPSI2 françaises, des projets de filtrage se montent au niveau européen. Notamment celui d'un projet intitulé "Logiciel et Services de Filtrage de Contenus et Communications d’Internet", poussé par Optenet, une société qui édite des logiciels de filtrage. Là où ça devient plus sombre, c'est que cette société est liée à l'Opus Dei.

Comme si les lobbies des industriels de la culture ne suffisaient pas à nous foutre le bordel sur le net, voilà que la religion s'en mêle. Je vous laisser lire l'article sur owni.

Quels autres groupes d'intérêt vont encore se lever et œuvrer à faire passer des lois pour leur propre intérêts ? Le futur de la liberté d'expression sur internet dans les démocraties européennes n'est pas brillant. (Merci à Flavien F. pour le lien).