Vendredi 21 septembre 2007
Chaque fois qu'un dirigeant de Microsoft l'ouvre, j'ai envie de lui claquer le beignet pour son arrogance.
Craig Mundie - le successeur de Bill Gates - a fait très fort. Je cite: « Google's existence and success required Microsoft to have been successful previously to create the platform that allowed them to go on and connect people to their search servers. »
Traduction: « L'existence et le succès de Google n'auraient pu se réaliser si Microsoft n'avait pas pavé le chemin en créant la plateforme qui permet aux internautes de se connecter à leurs serveurs »
Il est sérieux ?
Voyons, regardons toutes les technologies qui entrent en oeuvre lors d'une recherche sur Google.
Alors quelle est la contribution de Microsoft à internet ?
Ah si... Microsoft est en grande partie responsable de deux éléments majeurs d'internet: Les virus et le spam.
Grâce à leurs excellentes idées (ouverture par défaut des services Windows sur toutes les IP, inclusion de scripts dans les documents bureautique/vidéos/musique, liaisons fortes entre navigateur et système d'exploitation, droits admin par défaut, etc.) qui ont permis aux millions de machines sous Windows d'être piratées et de cracher du spam et des virus à longueur de journée.
Et ça continue de nos jours !
Comment est-ce qu'il arrivent à sortir des conneries aussi énormes ?
Je suis abasourdi.
Tant que je suis chaud, je tiens à démonter un argument que les pro-Microsoft me re-servent régulièrement: Le mythe selon lequel c'est la simplicité de l'interface graphique de Windows qui a permis de démocratiser l'informatique.
C'est tout simplement faux.
Ils oublient un peu vite qu'il existe des tas d'autres interfaces graphiques.
En 1985, quand Windows 1.0 est sorti, il y a avait déjà le Finder du Macintosh (sorti l'année précédente, sans compter Lisa), ainsi que bien d'autres comme GEM sur AtariST ou encore le WorkBench de l'Amiga.
(Anecdote: En 1985, au contraire de toutes les autres interfaces graphiques, Windows 1.0 n'était pas capable de superposer des fenêtres.)
Bref... les interfaces graphiques étaient là, et si ça n'avait pas été Windows, ça aurait été MacOS, OS/2, GEM, Workbench, NextStep ou n'importe quoi d'autre.
Ces arguments viennent toujours de personnes qui n'ont connu pratiquement que Windows.