Les boutons de partage des réseaux sociaux sont devenus incontournables pour promouvoir du contenu au plus grand nombre, il devient difficile d’y échapper tellement ils se sont répandus sur le web !
Mais savez-vous que ces boutons sont chargés directement depuis les sites des réseaux sociaux ? Savez-vous qu’ils alourdissent les pages sur lesquelles ils sont chargés, mais surtout qu’ils posent de nombreuses interrogations sur le respect de votre vie privée ?
Le bouton « j’aime » de Facebook déclaré illégal en Allemagne :
« Facebook peut tracer tous les clics sur un site web, voir combien de temps je suis dessus, ce qui m’intéresse »
Heureusement, il est possible d’ajouter des boutons de partage sur votre site/blog sans imposer le tracking à vos utilisateurs. Une solution que les réseaux sociaux mettent rarement en avant dans leur documentation.
– Intégration pour WordPress : Télécharger le code depuis le dépôt GitHub (d’autres réseaux sociaux seront prochainement ajoutés), adaptez le code à vos besoins (plus particulièrement Twitter et Flattr).
– Intégration pour d’autres sites : remplacez <?php the_permalink(); ?> par l’URL ou sa variable, ainsi que <?php the_title(); ?> par le titre ou la variable contenant celui-ci.
– Pour faire des icônes minimalistes comme j’ai souhaité le faire ici, vous pouvez utiliser Font Awesome, ça a l’avantage d’être sous licence BY-CC.
– Pour facilement intégrer ce code sur une installation WordPress vous pouvez utiliser l’excellent plugin Code Insert Manager (Q2W3 Inc Manager). Attention, dans certains cas (thèmes mal conçus), il n’est pas possible d’insérer du code via Code Insert Manager. Dans ce cas il faut directement éditer le thème et veiller à remettre les modifications à chaque mise à jour de thème…
Ce bout de code n’est qu’une suggestion de présentation, mais libre à vous de le reprendre et de l’adapter à vos besoins, c’est sous licence WTFPL (Do What The Fuck you want to Public License).
Blogueurs, Webmasters, vous n’avez plus d’excuses pour que vos actes soient en accord avec vos convictions, et non vous n’aurez pas de noms 😉
Côté internaute :
Pour mieux vous rendre compte de l’impact des scripts chargés sur vos sites favoris, vous pouvez utiliser l’extension Collusion Lightbeam pour Firefox. Pour agir et protéger votre vie privée, utilisez l’extension Ghostery, compatible avec la plupart des navigateurs.
Remerciements spéciaux à @_Quack1 pour ses bonnes idées.
LICENCE PUBLIQUE RIEN À BRANLER Version 1, Mars 2009 Copyright (C) 2009 Sam Hocevar La copie et la distribution de copies exactes de cette licence sont autorisées, et toute modification est permise à condition de changer le nom. CONDITIONS DE COPIE, DISTRIBUTON ET MODIFICATION DE LA LICENCE PUBLIQUE RIEN À BRANLER 0. Faites ce que vous voulez, j’en ai RIEN À BRANLER.
MAJ : De retour ! La migration est terminée, même si j’en ai bien **** avec la configuration IP Failover si particulière de Online !
Voilà qui n’était pas prévu, mais comme le hasard fait parfois bien les choses, le blog sera indisponible pour une bonne partie de ce dimanche 21 avril.
La raison ? On change de prestataire avant le renouvellement l’actuel !
Au programme :
– Changement d’infrastructure, on passe de chez OVH (Kimsufi) à Online. Il faudra peut-être rafraichir votre cache DNS si le site n’est toujours pas disponible d’ici dimanche soir/lundi matin en raison des nouvelles adresses IP (procédure pour nettoyer son cache DNS).
– Bien que j’étais encore sous un ancien contrat OVH avantageux, leur nouvelle politique commerciale me pousse à les quitter. Pourquoi ? Tout simplement parce que le backup FTP n’est plus disponible et qu’ils limitent le trafic à 5To sur les nouvelles offres, y compris en infra OVH.
– Upgrade de la bécane, on passe d’un Intel Q8300 avec 4Go de ram à un Intel Xeon E3-1220 V2 épaulé de 8Go de ram avec un RAID 1 matériel pour quelques euros de plus que ce que je payais à OVH. Il manque peut-être l’hyper-threading, mais je m’en contenterais largement pour le moment…
Conclusion : La virtualisation c’est magique, quelques images disque à déplacer et le tour est joué, même si on parle quand même de quelques dizaines de Go !
Cet article n’est en aucun cas promotionnel (mais si online veut m’offrir 1 mois ou 2 je ne suis pas contre )… J’ai comme l’impression qu’OVH délaisse de plus en plus ses clients « low-cost » et que la concurrence mérite d’être encouragée pour ce marché de niche qui n’en est plus vraiment un !
Quand on parle de la rémunération du contenu sur internet, on pense souvent à la publicité.
Alors, pourquoi de nombreux internautes décident-ils d’utiliser des plug-ins comme Adblock pour bloquer les publicités des pages qu’ils visitent ?
Arrachent-ils les affiches publicitaires qu’ils croisent dans la rue ?
Drôle de réflexion non ?
« La pub cay le mal, les méchants webmasters se font des valseuses en platine avec les pauvres petits internautes qui doivent se défendre ».
Ce point de vue se défend vis-à-vis de nombreux sites qui usent et abusent des publicités intrusives, des pop-up, ou encore des publicités vidéos/sonores…
Pour certains sites, on ne peut même plus parler de contenu, mais de publicités saupoudrées d’un peu de contenu, souvent plagié quand il n’est pas copié – collé.
Il est alors légitime que les internautes mettent en place leur propre riposte graduée.
« Si vous ne payez pas le service c’est que vous êtes le produit ! »
Si certains sites, avec ou sans pub, sont gratuits, c’est qu’ils se font de l’argent avec VOS données personnelles. Vous payez donc le service avec vos votre vie privée !
Si vous souhaitez juste réduire votre exposition vis-à-vis des traqueurs, des plug-ins comme Ghostery sont plus adaptés qu’Adblock pour faire cela.
[ÉGOCENTRISME ON] Comme moi, il y a quelques gentils pigeons webmasters qui mettent du contenu gratuitement en ligne, sans publicités, sans traqueurs, sans rien attendre en retour.
Juste pour le plaisir désintéressé de partager, en toute liberté, sans annonceur à contenter, en toute IN-DÉ-PEN-DAN-CE ![/ÉGOCENTRISME OFF]
L’hébergement web a un coût financier pas forcément négligeable et la mise à disposition de contenu, ainsi que la maintenance prennent beaucoup de temps.
Tester le web payant ? Des services de micro-donation comme Flattr pour modèle économique ?
Si vous mettez 5 € par mois sur votre compte Flattr, que vous décidez de « Flattr » 10 contenus différents, alors cette somme sera répartie équitablement entre auteurs.
Soit dans notre exemple 5 € / 10 Flattr = 0.50 € par contenu, auxquels se déduisent une commission de 10% pour la plateforme de micro-paiement social.
Le bouton flattr peut s’intégrer sur toute page internet.
La solution est peut-être là, bien que je doute que l’internaute soit vraiment prêt au jeu du mécénat, même s’il s’agit de montants parfois symboliques.
Le droit d’auteur a bon dos quand il s’agit de censurer sa propre incompétence, mais chut… Je sens déjà le doux souffle de l’effet DCRI Streisand. 😉
Mardi soir, l’humoriste Rémi Gaillard piège TF1 avec un reportage de l’émission Confessions Intimes ayant pour sujet un fan débile complètement névrosé par son idole.
Pendant la diffusion du reportage par TF1, l’humoriste envoie une reconstitution des scènes de l’émission pour prouver qu’il s’agissait d’un faux fan.
L’objectif assumé de cette imposture est de lever le voile sur les pratiques douteuses de certains journalistes qui n’hésitent par à travestir la réalité pour vendre du temps de cerveau disponible à Coca-Cola.
Mauvais perdant, TF1 censure le reportage entier dans son replay et la chaine ne s’arrête pas là ! TF1 s’attaque à d’autres sites comme YouTube pour tenter de stopper la diffusion, le tout sous couvert de droits d’auteur et de respect du téléspectateur, on croit rêver !
Pour le reportage original, les internautes ont déjà pris les devants en le partageant sur des plateformes vidéo étrangères, ou encore en torrent, ça devient déjà plus difficile à bloquer, au pire ça finira sur Freenet & co… 😉
MAJ : l’ami SebSauvage publie également une liste des liens pour télécharger la vidéo.
Pour couronner le tout, TF1 assure que les accusations sont diffamatoires et n’exclut pas de porter plainte contre Rémi Gaillard.
Voici le SMS de la journaliste qui demande pendant le tournage de l’émission à Ludivine de « gueuler ». En plus des fautes d’orthographe, elle dicte carrément les répliques…
Les ptits gars de chez Online proposent à la location des serveurs dédiés Dell R910, avec 1To de RAM.
Le tout est accompagné de 4 processeurs Intel Xeon E7 4870 HyperThreadés, soit 80 threads pour 40 cœurs réels. De quoi lancer quelques machines virtuelles avant d’être à l’étroit !
Avec ce type de matos, il va falloir négocier un écran de 30 pouces 4K en mode paysage pour réaliser un simple htop dans un terminal.
Le prix de cette puissance ? 1 899,99€ HT par mois, avec « seulement » 1 500€ HT de frais d’installation.
Attention, à ce prix vous n’aurez pas droit à des disques 15k.
Online lance la plus grosse configuration x86_64 possible à ce jour : 1To RAM 40/80 coeurs 8×900 Go SAS10k, bloc /25 http://t.co/MUxp9bdE98
— Online – Arnaud (@online_fr) March 21, 2013
PS : derrière ce titre « djeun » cache aussi ceci : Le célèbre « Allo quoi » de Nabila désormais protégé. « La connerie humaine brevetée ! » comme le dirait l’ami @blogcpolitic.
40 ans, bon sang ! On va bientôt devoir se cotiser à coup de flattrs pour t’offrir une canne 2.0 !
Une grande figure du web français, tes positions sont (presque :-p) toujours pertinentes.
Tu fais parti des rares blogueurs, pour lesquels je ne raterais un billet pour rien au monde.
Seb est un véritable gourou, un « nerd-pape », je vous invite à découvrir une interview sur le site de l’étudiant libre.
Bon, c’est pour quand la « Seb-party » ? #RealQuestion 😉
Continue comme ça Seb, pour la peine je t’offre le tag « Sebsauvage » sur Ohax.fr :-P.
PS : L’ami Nono a ouvert un paste ZeroBin pour un petit hommage à Seb.
Le 4 mars 2013, la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) contacte la Wikimedia Foundation pour exiger la censure immédiate d’un article sur sa célèbre encyclopédie en ligne Wikipédia.
L’article en question porte sur la station hertzienne militaire de Pierre-sur-Haute, un article qui date pourtant de juillet 2009. Presque 2 ans et demi pour réagir, wow !
Faute d’explications, la Wikimédia Foundation ne voit pas en quoi les informations pourraient porter atteinte au secret de la défense nationale. Outre-Atlantique, la fondation refuse donc de se plier aux exigences de la DCRI, considérant à la vue des informations fournies, rien ne permettait de déterminer le caractère litigieux de l’article incriminé.
Tout s’accélère le 4 avril 2013, lorsque la DCRI convoque Rémi Mathis, bénévole à l’association de soutien Wikimédia France, pour lui ordonner de supprimer l’article. Selon la Fondation, ce bénévole a été visé par la DCRI uniquement parce qu’il était facilement identifiable, de par ses actions régulières de promotion de Wikipédia et des projets Wikimedia en France. Sous la menace d’une garde à vue et de poursuites judiciaires pouvant aller jusque 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende, Rémi Mathis est contraint d’obtempérer et de supprimer l’article dans les locaux de la DCRI. Au moment de la suppression, il prévient d’autres administrateurs.
En l’espace de quelques heures, la page que la DCRI souhaitait censurer a été remise en ligne et est devenue la plus consultée sur la version France de Wikipedia, plus encore que la page de Jérôme Cahuzac et a été traduite dans d’autres langues (13 traductions à l’heure actuelle).
La Wikimedia Foundation s’explique :
- Position de la Fondation :
« Quand les gouvernements ont des soucis de sécurité sur les articles Wikipédia, ils devraient diriger directement leurs requêtes à la Fondation, et ‘’seulement‘’ à la Fondation. Nous pensons qu’il est inutile, irresponsable et souvent contre-productif pour toute agence gouvernementale de contacter directement les utilisateurs ou les volontaires de tout site Wikimedia pour résoudre les problèmes et devraient travailler en étroite collaboration avec la Fondation. Dans le passé, nous avons travaillé avec un certain nombre d’agences de par le monde pour résoudre leurs problèmes de façon consistante avec les besoins de l’agence et les principes de la communauté.
Alors que nous n’avions jamais reçu de requête de cette nature de la DCRI auparavant, il y a malheureusement déjà eu des entités gouvernementales qui ont contacté, voire même harcelé, des utilisateurs locaux. La Fondation s’oppose fermement à toute tentative d’intimidation gouvernementale envers les volontaires qui consacrent leur temps et leur énergie à construire une des plus grandes ressources éducationnelles du monde que chacun peut librement réutiliser. Nous nous attristons et sommes déçus de découvrir que la DCRI pense que la tactique qu’ils emploient au nom de la sécurité dans ce domaine peut être acceptable d’un point de vue juridique ou moral. La Fondation voulait, et continue à vouloir, travailler avec la DCRI pour résoudre cette affaire si possible, mais nous ne tolérons en aucun cas le harcèlement d’individus qui n’ont rien fait de mal.
La Fondation est bien entendu sensible aux soucis de sécurité nationale, mais dans les cas où il n’y a pas de menace ‘’apparente‘’ mais juste une vague demande non justifiée de menace de sécurité nationale, nous avons besoin de plus d’information avant d’envisager de retirer du contenu — faire autrement serait autoriser la censure pour limiter la libre expression, ce qui serait un assaut direct sur les valeurs de la communauté Wikimedia. Tous les cas sont examinés et évalués au cas par cas, et certains sont résolus plus facilement que d’autres. Dans ce cas, nous n’avons pas été en mesure de réellement déterminer que l’information était classifiée telle qu’elle est et — en particulier à la lumière de la vidéo — pensons que notre requête adressée à la DCRI pour plus d’informations est raisonnable.
La communauté reste libre, bien sûr, de conserver ou retirer l’article puisqu’il semble répondre aux politiques et processus de la communauté. Nous apprécions et respectons les décisions de la communauté à cet égard. Cependant, nous voulons rappeler aux utilisateurs qui sont sujets à la juridiction de la France qu’il y a des risques à poster du contenu que les autorités gouvernementales ne veulent pas voir posté, et nous conseillons à ces utilisateurs de consulter un conseil juridique avant d’agir dans une situation qui semble potentiellement risquée. En l’état, nous ne voyons pas de raison valable de retirer l’article sur des bases légales. »
La fondation Wikimédia ne comprend pas et n’admet pas que l’on utilise l’intimidation et des méthodes expéditives contre un bénévole œuvrant pour un accès libre et gratuit à la connaissance pour le plus grand nombre, elle s’en explique dans ce communiqué de presse.
Si vous souhaitez en savoir plus, Wikipédia a ouvert une revue de presse dédiée.
La Wikimédia Foundation rappel qu’elle a suspendu les droits d’administration du bénévole, ainsi que de trois autres administrateurs, pour les préserver si jamais la DCRI voulait encore se prêter au jeu de l’intimidation.
On résume rapidement :
– La DCRI s’agite plus de 2 ans après la publication, et tente de censurer un article complet en urgence, sans explications et sans documents légaux.
– La Wikimedia Foundation refuse de censurer l’article au motif que la demande de la DCRI ne présente pas de motivations suffisantes pour justifier un retrait.
– La DCRI s’attaque alors directement à un contributeur bénévole de Wikimédia France, une association qui vise à soutenir et promouvoir les projets Wikimédia, dont Wikipédia fait partie. Wikimédia France n’est en aucun cas éditeur ou hébergeur de Wikipédia.
– Ce qui est choquant n’est pas la demande de retrait en soit, c’est la forme. Utiliser la ruse et l’intimidation sur un bénévole pour parvenir à ses fins, « juste parce qu’il avait des droits d’administration ». La France, pays des droits de l’homme est, et doit rester un État de droit !
– L’article incriminé contenait des informations connues, documentées par le biais de liens en bas de page, d’autant plus que le web regorge d’informations sur cette base, y compris par des reportages vidéo.
– La DCRI démontre sa méconnaissance d’internet et récolte ce qu’elle sème avec un magnifique effet streisand. EPIC FAIL !
Si vous souhaitez archiver vos Tweets de façon automatisée, il est temps de découvrir le script « Archive My Tweets » d’Andrew Whalen distribué sous licence MIT.
Démonstration du résultat ici.
Ce script PHP/MySQL récupère vos derniers Tweets avec une simple tâche cron. J’y fait appel toutes les 24 heures, mais rien ne vous empêche de l’exécuter toutes les 5 minutes, tant que vous respectez les limitations de l’api Twitter.
Si vous avez plus de 3200 Tweets, l’application n’est pas capable de remonter plus loin par le biais de l’api de Twitter. L’auteur a néanmoins pensé à tout puisque vous pouvez importer l’archive que Twitter permet de télécharger depuis peu dans les paramètres de son compte. Cette importation n’est à faire qu’une seule fois, l’api se charge ensuite du reste.
Avantages de dupliquer son compte Twitter avec « Archive My Tweets » :
– Gardez facilement une trace de vos publications.
– Ne prenez pas le risque de vous faire censurer.
– Profitez d’une recherche puissante dans vos propres tweets.
– Obtenir des statistiques des clients Twitter utilisés, de son addiction au réseau social par mois, etc.
– Le tout sur votre propre hébergement web et sous votre contrôle.
– Rien ne vous empêche de sécuriser la consultation par .htaccess pour consultation personnelle (attention à ne pas bloquer le cron).
– Ne vous embêtez pas avec le téléchargement régulier de l’archive proposée par Twitter, automatisez !
Pour plus d’informations, la documentation est ici.
Il faut passer par la création d’une application Twitter pour son compte, il est donc inutile d’envisager l’utilisation de ce script sur d’autres comptes que ceux que vous gérez vous-même.
Archive My Tweets est en téléchargement ici sur Github.
Si la solution « Archive My Tweets » ne convient pas, vous pouvez essayez donc les autoblogs.
Répliquez ainsi les derniers Tweets, mais aussi des flux RSS, etc.
L’inconvénient d’un autoblog par rapport à « Archive My Tweets » est qu’il se limite aux derniers Tweets/RSS.
À titre d’exemple, voici les autoblogs hébergés sur Ohax.fr. (Télécharger le script).
Un nouveau lien est apparu hier dans le menu du site, il s’agit de « La Revue du Web« . Cette page reprend les 20 derniers éléments de mon Shaarli.
Shaarli c’est un clone de delicious qui me permets de sauvegarder et de partager mes découvertes sur Internet. Open Source et minimaliste, il a été réalisé par SebSauvage !
Si vous souhaitez l’utiliser pour vous-même, sachez qu’il est très simple à installer, ne nécessite qu’un upload sur votre FTP et fonctionne sans base de données. Vous pouvez également catégoriser vos liens, ou encore les classer comme privés.
Si vous souhaitez en savoir plus j’en parlais ici l’année dernière.
Pensez à ajouter le RSS à votre lecteur de flux…
Si vous craignez de recevoir trop d’éléments de ma part, vous pouvez juste vous abonner au « Daily RSS » qui ne vous enverra qu’une notification par jour. 😉
Dans ma dernière vidéo démontrant un bridage de YouTube par Free, vous avez été plusieurs à me demander comment j’avais procédé.
Il y a plusieurs méthodes :
– Celle du VPN, qui peut poser problème puisque c’est l’intégralité de votre trafic qui se retrouve encapsulé.
– Celle préconisée par Xavier Niel et ses téléconseillers : aller sur Dailymotion ! Mouais on repassera…
– Celle de passer par un serveur Proxy. C’est celle que je préfère puisqu’on peut habilement choisir le trafic internet que l’on souhaite rediriger (ou non).
Pour le choix du proxy je recommande TinyProxy, un proxy sans cache, léger et très simple à paramétrer.
Pour installer TinyProxy sur votre serveur dédié (Procédure pour Debian) :
On commence par installer TinyProxy :
aptitude install tinyproxy
On édite le fichier de configuration :
nano /etc/tinyproxy.conf
On cherche :
Allow 127.0.0.1
En dessous, on ajoute l’ip publique du/des postes clients qui vont se connecter au serveur (rassurez-vous, chez Free l’IP est fixe et ne change pas) :
Allow MON_IP
Pour des raisons de confidentialité vous devriez paramétrer la ligne LogLevel sur Error. Si vous le souhaitez, vous pouvez également modifier la variable port pour changer le port par défaut qui est 8888.
On redémarre le serveur Proxy pour prendre en compte les modifications.
/etc/init.d/tinyproxy restart
Le proxy est maintenant opérationnel ! 😉
Il faut maintenant paramétrer les postes clients (procédure pour Firefox) :
Pour cela je préconise l’utilisation du module complémentaire FoxyProxy disponible pour Firefox, Chrome et IE.
Il faut se rendre dans les options de FoxyProxy pour ajouter l’adresse du serveur.
Ensuite, sur l’onglet dédié aux règles on entre les règles pour les serveurs de YouTube (en liste blanche) :
*.youtube.com/* *.ytimg.com/*
Et voilà, c’est déjà terminé !
Désormais, seul le trafic de YouTube est redirigé vers le serveur proxy et cela de façon automatique et transparente !
Avertissements :
1 : Si cette méthode est compatible PC / Linux, elle ne l’est pas avec les Smartphones et les tablettes.
2 : Avec cette configuration il n’est pas question d’être anonyme.
3 : Vous pouvez utiliser des proxy gratuits trouvés sur des listes, mais n’oubliez pas que tout votre trafic passera en clair chez un tiers. Cela pose donc d’importants problèmes de sécurité et de confidentialité. Prudence donc !
Alternatives :
– L’ami Simon propose une autre méthode avec privoxy. Pour ma part je la trouve un peu lourde à l’usage, mais c’est toujours bon d’avoir le choix… 😉
– Simon propose également de remplacer FoxyProxy par QuickProxy (disponible pour Firefox et Chrome) qui permet via une icône d’activer ou désactiver le proxy paramétré dans Firefox.
Vous avez d’autres méthodes ? Partagez-les ici dans les commentaires ! 😉