« Le fascisme, le racisme, les crimes de masse n’apparaissent jamais spontanément. Il faut longuement préparer les esprits, imprégner les discours d’éléments de langage xénophobes, de préjugés. Il faut créer un «climat» propice au passage à l’acte, stigmatiser si profondément des catégories de population que leur déshumanisation devient une sorte d’évidence partagée. »