Album en téléchargement gratuit... et ventes record
Mardi 06 janvier 2009
Quand on parle de musique gratuite, on a souvent droit à une levée de bouclier: « Comment les artistes vont gagner de l'argent si c'est gratuit ? Si on peut le télécharger gratuitement, pourquoi les gens achèteraient ? ».
Ce mode de pensée était valable dans l'ancien système (exclusivement) de vente de biens matériels. Ce mode de pensée n'est pas capable de comprendre internet, et encore moins le marché sursaturé de la musique. De nos jours, le but des musiciens est certes de gagner de l'argent, mais le but en lui-même n'est pas de vendre de galettes plastiques (modèle traditionnel), mais surtout de se faire connaître. Si vous n'êtes pas connu, vous ne vendrez rien, quel que soit le nombre de galettes plastiques que vous produisez.
Les industriels du disque (Universal, Sony...) essaient donc combattre la saturation du marché musical en dépensant des budgets pharaoniques en publicité, émissions télé, affiches, partenariat avec opérateurs mobiles...
Heureusement certains artistes tentent l'aventure en dehors des sentiers battus, et ça paie: Le groupe Nine Inch Nail a distribué son dernier album Ghosts I-IV en licence Creative Commons. Cela veut dire que n'importe qui peut le télécharger gratuitement et même le copier (copier les MP3, graver sur CD, donner plusieurs copies à des amis).
À côté de ça, ils l'ont aussi vendu, ainsi que quelques tirages limités plus chers.
Le résultat ? En une semaine, 1,6 millions de dollars de bénéfices pour le groupe. Et leur album est le plus vendu de l'année 2008 sur la plateforme de téléchargement MP3 d'Amazon.
Preuve - s'il en fallait une de plus - qu'il est possible de gagner de l'argent même quand la musique est disponible gratuitement, et que le gratuit est justement un bon moyen de promotion (puisque vous permettez à beaucoup plus de monde de vous connaître).
(Source: Framablog)
PS: J'ai beaucoup apprécié Jiwa pendant les fêtes: Un PC dans la salle à manger, et quelques clics suffisent à mettre de la musique pour le repas (essayez "Diana Krall", c'est classe et détendu). Ensuite, les invités viennent quand ça leur dit mettre une musique qu'ils ont envie d'entendre ou de faire écouter aux autres. Sympa. Et les artistes gagnent de l'argent. Tout le monde est content... sauf les industriels du disque, bien sûr.
Interdit d'avion pour une écriture en Arabe
Mardi 06 janvier 2009
La parano débile post-11-septembre n'en finit plus: L'agence nationale américaine de la sécurité aérienne (TSA) a refusé l'accès à bord d'un avion de ligne à un homme sous prétexte qu'il portait un T-shirt avec des écritures en Arabe (avec le texte « {Nous ne nous tairons pas} », slogan d'un groupe anti-guerre).
Tout le monde sait que les écritures en Arabe font exploser les avions en plein vol.
Le prétexte officiel ? Que l'écriture arabe incommodait les passagers. Bientôt un embarquement à la tête du client ? Une gueule de travers, une couleur de peau pas dans l'accord, une personne un peu trop corpulente qui "incommoderait" les passagers et hop... on vous jette de l'avion ? Et quoi encore ?
La TSA a été condamnée pour ce comportement débile.