Depuis que j'ai mis en route mon NAS (
https://sebsauvage.net/wiki/doku.php?id=nas) mon petit Raspbery Pi 3B dormait dans un coin. Je me suis dĂ©cidĂ© Ă le remettre en route et Ă installer DietPi dessus. En quelques minutes j'avais un systĂšme Debian prĂȘt Ă l'emploi, avec 22 Go de libre sur la microSD.
(Je trouve assez fou qu'avec DietPi le Raspberry démarre en 13 secondes.)
Et puis comme je ne savais pas quoi en faire, quelqu'un m'a suggĂ©rĂ© Pi-Hole. Histoire de ne pas mourrir bĂȘte, je l'ai installĂ© et mis ma liste de blocage (
https://sebsauvage.net/wiki/doku.php?id=dns-blocklist). L'interface web de Pi-Hole est vraiment trÚs sympa et réactive.
Alors bien sĂ»r ça me bloque toutes les publicitĂ©s/trackers sur le rĂ©seau local, mais je n'avais pas rĂ©alisĂ© que Pi-Hole agit aussi comme un cache DNS. Et assez agressif. Et ça tombe bien, un cache DNS local c'est ce que je voulais mettre en place. Et il marche magnifiquement bien : Plus de 70% des requĂȘtes tombent dans le cache.
Et quand c'est le cache qui rĂ©pond, la rĂ©ponse est de l'ordre de quelques *micro*-secondes au lieu de plusieurs dizaines de milli-secondes si la requĂȘte sort vraiment. ConsĂ©quences: Toutes les machines du rĂ©seau local on les pages web qui se chargent lĂ©gĂšrement plus vite.
C'est nickel đâ
Addendum : Je sais que de nos jours bouffer des giga-octets de RAM pour afficher un bout de texte paraßt normal, mais quand je vois que sur le Raspberry le systÚme d'exploitation + serveur ssh + serveurs DHCP et DNS + interface web de Pi-Hole ne consomment que... 130 Méga-octets de RAM, je trouve ça merveilleux.